Manuel Valls victime d’un dédoublement de la personnalité lors de la commémorations des 100 ans de la bataille de la Marne
Communiqué
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’UPR
Le vendredi 12 septembre à Mondement-Montgivroux, le Premier ministre Manuel Valls a cru malin de célébrer le centième anniversaire de la victoire de la bataille de la Marne en appelant les Français à reproduire « l’audace » dont leurs ancêtres firent preuve, à l’époque, pour arrêter les armées allemandes.
Cet appel et cette comparaison faits à Mondement laissent craindre que le Premier ministre, aux abois, ne souffre d’un dédoublement de la personnalité.
Comment peut-il appeler les Français à rééditer l’exploit de la Bataille de la Marne contre les armées allemandes, alors que la politique tout entière du gouvernement, pleinement agréée par le Président de la République, consiste justement à livrer la France aux ordres venus de l’étranger, et notamment de l’Allemagne ?
Comment Manuel Valls peut-il avoir l’indécence d’inviter les Français à s’inspirer du « mur de patriotisme et de courage » qui s’était opposé à l’Allemagne en 1914 ? Alors que, si l’on en croit les dernières révélations faites à la presse par Aquilino Morelle, l’homme qui rédigeait les discours de François Hollande à l’Élysée il y a encore quelques mois, les dirigeants français « obéissent à Merkel comme de bons toutous (…) Merkel va nous traiter comme on le mérite. Comme des laquais. »
Devant une inversion et une récupération aussi bouffonnes des enseignements de notre histoire, l’UPR rappelle que la véritable « audace » victorieuse repose, en 2014 comme en 1940 et comme en 1914, à refuser l’idée même que la France puisse être une nation soumise à l’étranger.
En 2014, l’audace consiste donc à refuser de se plier comme un « laquais » et un « toutou » au processus dit de « construction européenne ». Processus qui n’est en réalité qu’une énième destruction de l’Europe, de sa richesse, de la diversité et du rayonnement de ses peuples et de ses cultures.
La véritable audace est de libérer le peuple français de l’oligarchie qui, par Union européenne et OTAN interposées, s’est emparée de sa souveraineté.
Le souvenir des morts de la victoire de la Marne doit nous rappeler le prix de l’indépendance nationale et le soin constant qu’un peuple doit apporter à la préserver. Ce souvenir ne rend que plus odieuse l’idéologie européiste, précisément fondée sur la disparition de la France.