L’UPR recueille 77.136 voix, soit 0,41% des suffrages et plus que le NPA, malgré le silence des médias de grande diffusion

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Communiqué

L’UPR (Union Populaire Républicaine, qui se présentait dans l’ensemble des huit circonscriptions européennes, a recueilli 77.136 voix, soit 0,41% des suffrages exprimés.

Si l’on veut bien prendre en considération que c’était la toute première fois que notre mouvement se présentait à une élection nationale et que tous les médias de grande diffusion, de la presse écrite et audiovisuelle, ont gardé le silence le plus total à la fois sur notre existence et sur notre campagne, ce premier résultat apparaît comme honorable et prometteur.

Ce n’est que sur l’intervention du CSA, à la suite d’une saisine par l’UPR, que quelques médias ont dû accorder, dans les tout derniers jours précédant le scrutin, des passages uniques, de trente secondes à quatre minutes, à François Asselineau, Président de l’UPR, souvent à des heures de faible écoute. La presse écrite nationale a, pour sa part, totalement ignoré les listes de l’UPR.

Ce traitement médiatique ne correspond en rien à la taille et à la dynamique de l’UPR, qui se développe très rapidement grâce à Internet, aux réseaux sociaux et au bouche-à-oreille. Le nombre de nos adhérents, aujourd’hui de 5.380, a augmenté de plus de 40% depuis le 1er janvier 2014 et le site Internet upr.fr est désormais le site le plus fréquenté de tous les partis politiques français.

Cette forte croissance explique que, malgré le silence des médias de grande diffusion, l’UPR a recueilli plus de voix que le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) qui a fait l’objet, lui, d’une large médiatisation. D’après les derniers relevés disponibles du CSA, entre le 14 avril et le 16 mai, le NPA a bénéficié de 47 fois plus de temps de parole que l’UPR : 1 h 11′ 38″ pour le NPA contre 1′ 30″ pour l’UPR !

La comparaison des relevés du CSA disponibles et des résultats du scrutin débouche sur une conclusion sans appel : pour chaque voix recueillie dans les urnes, le FN a bénéficié de 7,4 fois plus de temps de parole que l’UPR, DLR de 9,6 fois plus, l’UMP de 16,4 fois plus et le PS/PRG de 24,6 fois plus.

En outre, le parti politique embryonnaire « Nous citoyens » qui, comme le NPA, n’était pas présent dans les huit circonscriptions, a bénéficié, entre le 14 avril et le 16 mai, de 50 fois le temps de parole de l’UPR – et dans des émissions de très grande audience – alors qu’il n’a recueilli dans les urnes que 3,5 fois le score de l’UPR.

 

L’UPR va envoyer au Président du CSA un deuxième courrier pour lui présenter le détail de ce traitement grossièrement inéquitable dont a souffert l’UPR pendant la campagne.

L’UPR saisit cette occasion pour remercier en revanche les quelques télévisions web et radios de la bande FM qui ont eu le souci de lui donner la parole plus qu’une poignée de secondes, afin de permettre à nos concitoyens de découvrir la qualité et le sérieux de nos analyses et et de réfléchir sérieusement à nos propositions.