Avec de nouvelles adhésions venues d’Inde et du Luxembourg, l’UPR est désormais présente dans 27 états étrangers
Au cours des trois derniers jours, l’UPR a enregistré l’adhésion de deux expatriés installés dans deux nouveaux pays où nous ne comptions encore aucun adhérent et qui constituent respectivement l’un des moins peuplés et l’un des plus peuplés des États du monde :
- le Luxembourg (503 000 habitants)
- et l’Inde (1 210 000 000 habitants).
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LUXEMBOURG
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Notre nouvel adhérent expatrié est une adhérente : une jeune Française qui réside au Luxembourg où elle exerce des activités commerciales
C’est à Luxembourg, capitale du Grand Duché du Luxembourg, que se trouve la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE).
Ce bâtiment flambant neuf, et avenant comme une prison, est l’œuvre de l’architecte français Dominique Perrault depuis la 4ème extension de la CJUE. Il ne constitue qu’une partie de de cette institution européenne, dont les dépenses et les ambitions deviennent de plus en plus mégalomaniaques au cours du temps, tout comme celles du Parlement européen, de la Commission européenne, de la BCE et de l’OTAN.
Cette 4ème extension, qui s’est achevée en 2008, a consisté en :
- – un désamiantage et une rénovation du palais d’origine (25 000 m²),
- – la création de 37 000 m² d’espaces couverts supplémentaires : 10 500 m² de bureaux et locaux pour la Présidence, les membres et le greffe, 24 000 m² de bureaux pour les traducteurs (tours), 1 salle des pas perdus, 4 400 m² de salles d’audiences (1 grande salle protocolaire et 4 salles courantes) et leurs espaces servants,
Ces deux tours de 24 000 m² ont pour but d’abriter… les traducteurs. Rappelons que l’Union européenne compte 23 langues officielles, ce qui représente 506 combinaisons de traduction…
- – la création de 5 000 m² de galerie de liaison et de surfaces nouvelles attenantes (bibliothèque, restaurants, salons, banque…),
- – la création de 23 000 m² d’esplanade publique et de 770 places de parking
La CJUE n’est pas seulement un gouffre financier : c’est aussi une institution profondément anti-démocratique, qui impose sous peine d’amende aux peuples d’Europe la mise en œuvre des mesures européistes qu’ils ne veulent pas. C’est par exemple la Cour de Justice qui a imposé à la France, en décembre 2008, l’introduction des OGM, avec une pénalité de 10 millions d’euros de retard. (cf. http://www.infogm.org/spip.php?article3785).
C’est dans ces locaux sinistres que finirait lamentablement toute velléité de la France de désobéir aux traités européens, comme osa le proposer de façon bouffonne le candidat Jean-Luc Mélenchon dans son programme présidentiel. Les juges de la CJUE imposeraient à la France de respecter les traités, sous peine d’amendes colossales et notre pays devrait obéir. Sauf à refuser, ce qui équivaudrait alors à vouloir sortir de l’UE mais de façon juridiquement terriblement conflictuelle.
Cette solution serait d’autant plus absurde et contre-productive que nous pouvons sortir de l’UE sereinement et juridiquement par l’article 50 du TUE, comme le propose l’UPR depuis plusieurs années.
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INDE
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Notre nouvel adhérent expatrié est installé à Pondichéry, en Inde, où il est le gérant d’une PME.
Putucc?ri ), ville du sud-est de l’Inde, capitale du Territoire de Puducherry et enclavée dans l’État du Tamil Nadu, devint une colonie française lorsque la Compagnie des Indes acheta sous Louis XIV, en 1673, un petit village côtier au sultan de Bijapur. Pondichéry devint ainsi la tête de pont des intérêts commerciaux de la France en Inde et commença à connaître la prospérité une douzaine d’années après, lorsque François Martin y fut nommé « directeur de la côte de Coromandel » en 1685.
Les Bâtiments de la Compagnie française des Indes à Pondichéry sous Louis XV.
Pondichéry connut son apogée sous le mandat de Joseph François Dupleix, à partir de 1742. Grâce à ses victoires militaires contre les Britanniques, il étendit le territoire autour de la ville et dans le sud de l’Inde, et exerça une influence considérable dans les affaires des princes et souverains de la région.
La statue de Dupleix orne toujours le front de mer à Pondichéry
Au XIXe siècle, la ville ne fut plus qu’une enclave française dans un pays désormais entièrement dominé par les Britanniques et servait d’escale vers l’Indochine française. En 1848, tous les habitants des comptoirs français en Inde furent déclarés citoyens français, à la faveur de la Révolution de 1848 et de l’abolition de l’esclavage. Pondichéry et les autres comptoirs français de l’Inde les comptoirs se rallièrent au général de Gaulle dès 1940.
Le processus d’indépendance fut particulièrement mal géré sous la IVe République et s’échelonna de façon chaotique de 1948 à 1956.
Pondichéry, Notre-Dame des Anges
Pondichéry, le Quartier français
Pondichéry, l’Église du Sacré Cœur
Pondichéry, un chauffeur de rickshaw attend au coin de la rue Suffren…
Pondichéry, le Quartier français
De nos jours, les langues officielles de Pondichéry sont le français, l’anglais, le malayalam, le tamoul et le télougou.
Environ dix mille habitants de nationalité française vivent toujours à Pondichéry où se trouve un important consulat français couvrant également tout le sud de l’Inde.
On peut encore voir des traces de l’influence française : le consulat, l’Alliance française, le Lycée français, l’Institut français de Pondichéry (IFP), l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), les noms de rue parfois encore inscrits en français, les képis des policiers, la bibliothèque Romain Rolland, etc….
Un de nos compatriotes pondichérien présente sa carte d’électeur.
File d’attente des électeurs français de Pondichéry au Consulat Général de France lors du premier tour de l’élection présidentielle le 22 avril 2012. Ce cliché ridiculise à lui seul le racialisme latent de cet apartheid planétaire appelé “Construction européenne”. Comment peut-on oser prétendre, comme le font les européistes, que les Français seraient “plus proches” des Estoniens ou des Slovaques que des habitants de Pondichéry ?
Tout comme les habitants des autres colonies françaises de l’époque, les Français de Pondichéry payèrent un lourd tribut à la défense et à la liberté de la France pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument aux morts en porte témoignage et devrait résonner dans nos consciences comme un remerciement et un remords.
Non loin de la statue de Dupleix, les autorités de l’Inde indépendante ont installé cette statue du Mâhatma Gandhi, le père de l’Indépendance indienne.
Pondichéry, le front de mer
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L’UPR COMPTE DÉSORMAIS DES ADHÉRENTS DANS 27 ÉTATS SUR LES 5 CONTINENTS
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Avec ces deux nouvelles adhésions, l’UPR compte désormais des adhérents présents dans 27 États étrangers, sur les 5 continents :
EUROPE
- Allemagne
- Belgique
- Espagne
- Hongrie
- Irlande
- Lituanie
- Luxembourg
- Monaco
- Pays-Bas
- Royaume-Uni
- Suède
- Suisse
AFRIQUE
- Madagascar
- Maroc
- Sénégal
AMÉRIQUES
- Brésil
- Canada
- États-Unis
ASIE
- Cambodge
- Corée du Sud
- Hong Kong
- Inde
- Japon
- Liban
- Singapour
- Viêt Nam
OCÉANIE
- Australie
Les pays où nous comptons le plus d’adhérents sont, par ordre décroissant :
- Royaume-Uni : 11 adhérents
- Canada : 10 adhérents
- Suisse : 9 adhérents
- Allemagne : 7 adhérents
- Belgique : 6 adhérents