L’UPR tiendra son université d’automne les 4 et 5 octobre 2014 à Jonquières près d’Orange, dans le Vaucluse

Lecture : 33 min

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Comme désormais chaque année à la même époque, j’ai le plaisir de convier tous nos adhérents, mais aussi tous nos sympathisants et plus généralement tous les citoyens intéressés, à venir participer à notre Université d’Automne.

Comme tous les ans, nous avons essayé de trouver un endroit à la fois remarquable par sa beauté et son authenticité, dans une région différente des années précédentes, pouvant nous accueillir aisément, pas trop difficile d’accès, et dont les frais de location ne soient pas excessifs pour nos maigres finances.

Après le lac d’Annecy en 2012 et la ferme fortifiée de Meslay près de Tours en 2013, je crois que nous sommes parvenus à une solution optimale en retenant pour cette année le Château de Beauregard, à Jonquières, dans le Vaucluse. C’est un lieu magnifique, trouvé par Daniel Romani, notre  Délégué régional pour la région PACA que je tiens à remercier pour cette trouvaille. Je présente ce château qui nous accueille ci-dessous, avec quelques photos et un bref historique de la ville de Jonquières.

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PROGRAMME

Le samedi 4 et le dimanche 5 octobre, l’Université sera ouverte à tous (adhérents, sympathisants, simples curieux)

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SAMEDI 4 OCTOBRE 2014
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A partir de 8h30 : PETIT DÉJEUNER

09h30-12h30 : TABLE RONDE « LA REMISE EN CAUSE DU DROIT DU TRAVAIL ET DES ACQUIS SOCIAUX DES FRANÇAIS EST-ELLE UNE FATALITÉ ? »

Participants confirmés à ce jour :

  • Philippe BÉCHADE

Né en 1961, Philippe Béchade est un analyste financier français, analyste technique et arbitragiste de formation. Il a une formation en droit à l’université Paris Ouest Nanterre. Il a été responsable des produits dérivés à Fidinvest de 1989 à 1993 et a créé, avec Jacques Meaudre, le fil d’actualités économiques commentées cerclefinance.com.Il est également :

  • rédacteur en chef à la “Chronique Agora”,
  • chroniqueur économique régulier sur BFM TV depuis 1996,
  • rédacteur de la lettre économique “Pitbull”.

Il fut en France l’un des tout premiers “traders” ; il fut même parmi les 40 premiers traders à avoir un agrément sur les marchés dérivés. Il est aujourd’hui formateur de spécialistes des marchés à terme.

Philippe Béchade est considéré comme un analyste “hétérodoxe”, comme Olivier Delamarche dont les analyses sont assez proches.Cependant, à la différence d’Olivier Delamarche qui est un libéral, Philippe Béchade est de tendance social-démocrate : il a souvent témoigné de son opposition aux paradis fiscaux, critique l'”ultralibéralisme” américain, et est favorable à un meilleur équilibre entre capital et travail, estimant que les revenus sont désormais exagérément captés par les actionnaires au détriment des salariés.

Il préconise le retour à des monnaies composites sur le modèle des DTS (droits de tirage spéciaux), correspondant à une économie réelle au lieu d’une économie casino.

En juin 2014, il est nommé président du think tank “Les Éconoclastes”, qui réunit plusieurs économistes, dont entre autres Olivier Delamarche.

Quelques-unes des citations de Philippe Béchade :

  • Ce n’est pas l’euro, c’est le modèle social européen qui éclate ! (décembre 2012)
  • A défaut de QI (quotient intellectuel), l’État procède à des QE (quantitative easing). (décembre 2013)
  • La fausse monnaie achète d’abord de faux jugements ; la reconnexion au réel, à force d’être remise, en sera d’autant plus terrible. (3 juin 2014)
  • Les crises en Europe, c’est comme le paludisme : on a des poussées de fièvre épisodiques, on n’en meurt pas. Mais en Europe, on ne voit pas la solution. (…) Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire, même depuis Néron, d’un recours à la planche à billets, sous une forme ou sur une autre, qui ait trouvé une issue. Quand on a commencé à mettre le doigt dans ce genre d’engrenage, on ne peut pas en sortir. (juillet 2013)
  • Tous les mécanismes de fixation de la valeur ont été subvertis par les banques centrales. (janvier 2014)
  • Qu’est-ce que font réellement les banques centrales ? Elles disent à quelques-uns de leurs amis de venir dans le casino. On vient avec ses billets de banque, c’est-à-dire ses créances, on les échange contre des jetons, c’est-à-dire des liquidités créées à volonté par la FED, par la Banque Centrale du Japon, et d’autres banques centrales qui ont suivi. Qu’est-ce qu’on fait avec ces jetons ? On va à la table de roulette ! Et là, on découvre une roulette un peu spéciale. (…) C’est un casino où on gagne absolument à tous les coups. Quel est le calcul que font les banques centrales ? (…) on espère que l’argent virtuel, gagné par des gens qu’on fait gagner délibérément, va se transformer en activité dans l’économie en dehors du casino. (mai 2013)
  • On a complètement dévoyé la pensée de l’École autrichienne, du Mont-Pèlerin, cela a été repris et reconfiguré par l’École de Chicago, et porté ensuite jusqu’à Washington par la banque centrale américaine. (2013)
  • Pourquoi chercher les sources d’un complot au Bilderberg quand les banques centrales sont déjà et sans contestation possible devenues les maîtres du Monde par le biais de leur entreprise de faux monnayage — tandis que les néoconservateurs dominent la politique étrangère américaine depuis l’ère Hoover (oui, Edgar le paranoïaque) et déclenchent au choix coups d’État et guerres quand bon leur chante, au mépris de l’ONU et même des intérêts géostratégiques des alliés des États-Unis ? (02/09/2014)

 

 

  • Vincent BROUSSEAU

Diplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, Vincent Broussseau a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort.

Il en a démissionné au début de 2014 pour rallier l’UPR et a été tête de liste aux élections européennes de mai dernier, dans la grande circonscription Massif Central-Centre.

Il est actuellement Responsable national de l’UPR en charge de l’euro et des questions monétaires.

Il sera le modérateur de la table ronde.

 

  •  Valérie CHÉNARD

Née en 1970 à Lille, provençale d’adoption, Valérie Chénard a toujours été passionnée par la nature humaine. Après son bac, elle a choisi de faire des études de psychologie.

Après avoir obtenu un DESS de psychologie sociale et industrielle (1995) à Aix-en-Provence, elle a été recrutée à l’Association Formation Professionnelle Adultes (AFPA) d’Amiens comme psychologue du travail,  dans une structure faite pour que cette discipline et profession puisse réellement s’exprimer et évoluer : indépendance hiérarchique de la production de formation centrée sur les besoins du public au niveau national, code de déontologie dans la fiche de poste, institut national d’étude et recherche en psychologie d’orientation et d’insertion professionnelle.

La psychologie du travail, en tant que profession en France, a pris ses racines au début du siècle dernier en s’affirmant comme une discipline scientifique qui débouche sur une logique de « relations professionnelles » (dialogue social), qui est soutenue, mais non close par la science (donc en deçà du patronat et des syndicats) pour répondre à la demande de l’État de diminuer le « gâchis » social du libéralisme générant les accidents du travail et surmenages professionnels. Ces savants républicains sont à l’origine de l’organisation spécifique du ministère du travail français et donc du droit du travail. La tradition française des sciences du travail était née et s’érigeait contre le taylorisme outre-Atlantique qui ne visait que la maximisation du rendement.

A l’AFPA, dans un service public organisé autour de la demande sociale de réussite de l’investissement formation pour les individus et la société, la profession de psychologue du travail a pris son essor dans l’interaction entre recherche fondamentale et appliquée également au sein des grandes entreprises françaises et services publics (SNCF, EDF, RATP, Renault,…). Cette conception a rayonné au niveau mondial jusqu’à la fin des années 70, pour laisser place au courant des « ressources humaines » car la demande de l’État, telle que formulée précédemment, disparaissait.

Très rapidement, Valérie Chénard s’est intéressée aux conséquences de la “nouvelle gestion publique” (doctrine managériale issue du plan Reagan Thatcher pour détruire l’indépendance des professions), notamment aux effets sur l’être humain des injonctions paradoxales de la production chiffrée et à l’enjeu social et humain que ce type de société d’hyper-compétitivité porte en elle.

Valérie Chénard nous expliquera que, de nos jours, ce sont des centaines de milliers de personnes (2 fois et demi plus dans le secteur public) qui vivent mal ce changement de sens sociétal qui entrave durablement leur vie et leur santé, comme en témoignent l’augmentation continue de la consommation de tranquillisants et les taux de suicide. Les risques dits « psychosociaux (RPS) sont un phénomène mondial ayant commencé dans les années 90 (à l’époque du traité de Maastricht et de la “mondialisation inévitable”). Leur accroissement constant a donné lieu à des lois (issu de la stratégie communautaire 2002-2006 entre autres) pour traiter les symptômes mais non pour s’occuper de la cause.

 

  • Aziz LASRI

Aziz Lasri, est membre de l’association « BANLIEUE PLUS » et Vice délégué de la Coordination citoyenne « ÇA NE SE FERA PLUS SANS NOUS ! »

L’association « BANLIEUE PLUS » se définit elle-même ainsi :

L’association “Banlieue Plus et nos quartiers” est née d’un constat, celui de la hausse des discriminations envers les minorités qui composent la banlieue et les quartiers et de sa stigmatisation pratiquée tant au niveau politique que médiatique. Nous devons être fiers de la diversité de ces banlieues qui dévoilent le véritable visage de notre pays c’est-à-dire métissé et divers.

Banlieue plus a pour objectif principal d’encourager le rassemblement et la convergence des énergies existantes, qui ne sont pas assez mis en avant et utilisées. De plus, lutter contre les préjugés en  mettant en lumière les expériences et le savoir-faire des uns et des autres.

Nous allons créer un réseau de compétences et de connaissances permettant, entre autre, la promotion de l’art, de la culture ainsi que de la citoyenneté au travers de femmes et d’hommes qui souhaitent s’impliquer. Et ainsi, apporter un regard neuf et positif sur une partie méconnue de la composante de la population française.

La France est aux prises avec des difficultés économiques et sociales importantes. Banlieue plus aspire donc à l’unité et au développement de toute forme de solidarité entre les citoyens et les résidents étrangers et cela quelque soit leurs origines ethniques et sociales, leurs couleurs ou encore leurs religions.

Nous souhaitons fédérer et rassembler pour porter notre pays à la cohésion nationale et donc assurer sa réussite.”

La Coordination citoyenne « ÇA NE SE FERA PLUS SANS NOUS ! » a vu le jour à Paris le 8 février 2014. Elle a regroupé 120 responsables associatifs et membres de collectifs œuvrant dans les quartiers populaires. Comme elle l’affirme elle-même, cette coordination a « lancé un appel à élaborer localement des propositions pour développer la citoyenneté et le pouvoir d’agir des habitants des territoires populaires.».

L’association « BANLIEUE PLUS » et la Coordination citoyenne « ÇA NE SE FERA PLUS SANS NOUS ! » expriment la lassitude, pour ne pas dire le ras-le-bol, de nombreux habitants de banlieue, de voir les mêmes émissions négatives et répétitives sur la banlieue et les quartiers, relayées par les chaînes de télévision.

Elles témoignent aussi de l’immense déception ressentie devant des dirigeants politiques, qu’ils soient de l’UMP ou du PS, qui multiplient les promesses avant les élections (plein emploi, fin des “petits boulots”, niveau de vie décent, meilleure intégration à la communauté nationale), et qui, une fois parvenus au pouvoir, mènent toujours la même politique de régression sociale.

En 2012, une bonne partie de ces acteurs associatifs de banlieue avaient fait campagne pour François Hollande, croyant qu’il allait vraiment changer les chose. La déception éprouvée a viré carrément à la colère, lorsqu’ils ont mesuré à quel point le PS s’était au moins autant moqué d’eux que l’UMP, sinon plus !

 

  • Pierre LÉVY

Ancien syndicaliste dans une grande entreprise, ancien membre du Parti Communiste Français (PCF), ancien journaliste au journal L’Humanité, Pierre Lévy a donné des cours à l’Université Léonard de Vinci (Courbevoie – La Défense).

Spécialiste des questions européennes, il est le fondateur et rédacteur en chef d’un journal mensuel “radicalement eurocritique” : Bastille-République-Nations.

Il est également l’auteur d’un roman d’anticipation politique ironique intitulé « L’insurrection », dont la 2ème édition est préfacée par Jacques Sapir et postfacée par Jean Bricmont.

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12H30 – 14H00 : PAUSE DÉJEUNER

Un ticket repas à prix modique permettra à chacun de se restaurer sur place s’il le souhaite.

Buvette disponible.

Vente de billets de tombola.

 

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14h00-17h00 : TABLE RONDE « GUERRE ET PAIX : LA FRANCE ET L’UE FACE À LA RUSSIE ET AUX “BRICS”. »

 

 

Participants confirmés à ce jour :

 

  • Diana JOHNSTONE

Diana Johnstone est une universitaire et journaliste américaine. Figure connue de la gauche américaine, elle est notamment proche de Noam Chomsky.

Diplômée d’études slaves, elle obtenu son doctorat à l’Université du Minnesota. Journaliste à l’Agence France Presse dans les années 1970, elle a séjourné en France, en Allemagne et en Italie, avant de s’installer définitivement à Paris en 1990. Elle parle couramment français.

Très active dans le mouvement contre la guerre du Vietnam, elle organisa les premières rencontres internationales entre des citoyens américains et des représentants vietnamiens.

Elle fut éditorialiste pour l’Europe à l’hebdomadaire américain In These Times de 1979 à 1990, continuant par la suite à travailler comme correspondante pour cette revue. Elle a été attachée de presse pour le groupe parlementaire européen des Verts de 1990 à 1996. Elle publie également régulièrement des articles d’analyse de l’actualité internationale dans le magazine en ligne Counterpunch.

En 1985, elle a publié un premier livre “The Politics of Euromissiles : Europe’s Role in America’s World“.

Dans son deuxième livre “La Croisade des fous : Yougoslavie, première guerre de la mondialisation” paru en 2005, elle porte un regard critique sur la guerre en Yougoslavie, remettant en cause la version médiatique dominante présentant le nationalisme serbe comme le principal responsable du conflit. On peut rapprocher son analyse des événements de celle d’auteurs comme Paul-Marie de La Gorce, Michel Collon et Jürgen Elsässer.

À la suite d’une interview de Noam Chomsky dans The Guardian, elle a fait l’objet d’une polémique, étant accusée de nier le massacre de Srebrenica. Elle a rejeté cette accusation, en expliquant qu’elle ne remettait pas en cause l’existence d’un massacre mais qu’elle en dénonçait la présentation à partir de certains faits « fabriqués » et médiatisés.

Publication

  • en anglais seulement :  The Politics of Euromissiles: Europe’s Role in America’s World, Schocken Books, 1985, (ISBN 0805272070)
  • La Croisade des fous : Yougoslavie, première guerre de la mondialisation, Le Temps des Cerises, 2005 (ISBN 2841095339)

 

 

  • Philippe BÉCHADE

Intervenant déjà dans la table ronde du matin, Philippe Béchade s’intéresse bien entendu aux grandes évolutions du monde.

Il nous fera part de ses analyses sur la montée en puissance des BRICS, sur l’annonce faite de la création d’une sorte de banque de développement spécifique à ces pays et des perspectives de substitution du rouble, de la roupie ou du yuan à l’actuelle hégémonie planétaire du dollar.

  • Pierre LÉVY

Intervenant déjà dans la table ronde du matin, Pierre Lévy partage actuellement sa vie entre Paris et Berlin.

Connaissant très bien la Russie et l’Europe de l’est, il nous fera part de ses analyses, notamment de la crise ukrainienne vue d’Allemagne.

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17h00 – 17h30  : PAUSE

Buvette disponible dans la cour du château.

Vente de billets de tombola.

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17h30 – 20h00  : CONFÉRENCE DE FRANÇOIS ASSELINEAU, PRÉSIDENT DE L’UPR :

« LE JOUR D’APRÈS : Sortie de l’UE, Fin du monde ou Libération ? »

 

Que va-t-il se passer après la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN ?…

Cette conférence, qui répond aux questions que se posent tous les Français, est sans équivalent sur toute la scène politique française.Et pour cause ! L’UPR est en effet le seul parti politique français qui propose réellement de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, et ceci depuis sa création.

Découvrez en primeur cette conférence actualisée, encore inédite sur Internet, qui vous donnera beaucoup d’arguments à répondre à tous ceux qui répètent sans réfléchir les prophéties d’Apocalypse assénées quotidiennement par les grands médias.

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20h00 – 22h00 : DÎNER

Dans un cadre magnifique, un ticket repas à prix très raisonnable vous permettra d’avoir accès à un vrai dîner chaud, réalisé par un cuisinier membre de l’UPR, avec du vin local choisi par nos spécialistes…

Vente de billets de tombola.

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22H00 – 23H00 : TOMBOLA

Des lots instructifs, amusants, historiques, émouvants, etc. seront offerts aux joueurs dont les numéros seront tirés au hasard.Leur présentation en sera faite au fur et à mesure par Daniel ROMANI, Délégué de l’UPR pour la région PACA.

La participation à cette tombola nous permettra par ailleurs de conforter l’équilibre financier de cette université d’automne.

 

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DIMANCHE 5 OCTOBRE

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Le dimanche 5 octobre sera essentiellement consacré :

  • à des ateliers de question-formation ouvert à tous nos adhérents et sympathisants, et pilotés par différents responsables de l’UPR.
  • au discours de rentrée de François Asselineau

 

Déroulement de la journée

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A partir de 8h30 : PETIT DÉJEUNER

9h30 – 13h00 : ATELIERS DE FORMATION MILITANTE, ouverts à tous nos adhérents et sympathisants

Plusieurs ateliers seront proposés au public, répartis dans différentes salles du château, libre à chacun de participer à tel ou tel selon ses souhaits.

Ces ateliers se dérouleront de façon décontractée et permettront à nos adhérents et sympathisants de poser toutes les questions de leur choix et d’obtenir les réponses appropriées.

Exemples :

  • Que dois-je répondre à un contradicteur qui me dit telle ou telle chose ?
  • Comment faire pour convaincre les gens de s’informer autrement que par la télévision ?
  • Comment gérer financièrement une campagne électorale ?
  • Que pensez-vous de telle ou telle suggestion ?
  • Comment organiser une opération de collage d’affiches ?
  • Comment faire pour prendre contact avec les médias locaux ?

etc.

 

Liste des ateliers et des animateurs :

  • Atelier “Comment militer sur le terrain et faire connaître l’UPR ?” : Yannick HERVÉ, Délégué départemental du Bas-Rhin
  • Atelier “Comment militer sur Internet ?” : Marvin LEROY, responsable cybermilitantisme
  • Atelier “Comment financer une campagne électorale ?” : Guillaume SERRANO, Trésorier de l’AFUPR
  • Atelier spécial “Organisation des délégations”

Par ailleurs, les Délégués départementaux et les Référents temporaires pourront rencontrer individuellement Nicolas MARTIN, Responsable national de l’organisation des délégations, sur son stand spécifique pendant toute la durée de l’université (samedi et dimanche toute la journée).

Les adhérents résidant dans un département ne disposant pas encore d’un responsable UPR local et désireux de se porter candidat pour cette fonction pourront également rencontrer Nicolas MARTIN afin de se renseigner sur les modalités pratiques d’organisation et soumettre le cas échéant leur candidature (qui doit être ensuite avalisée par le Bureau national).

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13h00 : Déjeuner

Un ticket repas à prix modique permettra à chacun de se restaurer sur place s’il le souhaite.

Buvette disponible.

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14h30 : DISCOURS DE RENTRÉE DE FRANÇOIS ASSELINEAU : 

COMMENT L’UPR ABORDE-T-ELLE L’ANNÉE 2015 ET LES PROCHAINES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES : CANTONALES, RÉGIONALES, PRÉSIDENTIELLE ?

 

15h30 : SÉANCE DE QUESTIONS-RÉPONSES AVEC LE PUBLIC 

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À partir de 16h30 : Rencontres informelles des participants avec les responsables UPR de leur choix  

Séance de dédicace du programme de l’UPR par François Asselineau 

19h00 : Fin de l’université

Ce programme est encore susceptible de légères modifications, notamment avec l’ajout possible d’une ou deux personnalités.

TARIFS D’ENTRÉE À L’UNIVERSITÉ 

Comme les années précédentes, l’entrée à notre université d’automne est payante.

Compte tenu de la modicité de nos finances – qui ont été largement ponctionnées par la campagne pour les élections européennes -, et par souci de bonne gestion, nous devons absolument faire en sorte que l’organisation de cette université 2014 soit financièrement à peu près équilibrée (il faut payer la location de l’endroit pendant le week-end, les installations diverses, etc.).

Les tarifs d’entrée sont différenciés en fonction :

  • de la situation sociale de chacun
  • de son appartenance ou non à l’UPR (seuls les adhérents à jour de cotisation peuvent bénéficier des tarifs très réduits que nous accordons à nos adhérents).

Ces tarifs comprennent l’entrée dans les lieux et la participation à toutes les activités proposées.

Ils ne comprennent pas les repas ni les boissons, qui seront proposés sur place à des tarifs modestes.

TARIFS SPÉCIAUX POUR LES ADHÉRENTS DE L’UPR (applicable seulement aux adhérents à jour de cotisation au 4 octobre 2014)

  • Adhérent de l’UPR à jour de cotisation : 18 € / personne
  • Couple d’adhérents de l’UPR (chacun des deux étant adhérent et à jour de cotisation) : 28 € pour le couple
  • Adhérent de l’UPR à jour de cotisation et à faibles ressources : étudiants, chômeurs, minimum vieillesse (sur présentation obligatoire des pièces justificatives) : 10 € / personne
  • Moins de 18 ans : gratuit

TARIF NORMAL

  • 28 € / personne
  • 40 € pour un couple
  • Personnes à faibles ressources : étudiants, chômeurs, minimum vieillesse (sur présentation obligatoire des pièces justificatives) :15 € / personne
  • Moins de 18 ans : gratuit

RÉSERVATIONS PRÉALABLES EN LIGNE TRÈS VIVEMENT RECOMMANDÉES

Il n’est pas obligatoire, mais très vivement conseillé, de s’inscrire préalablement avec notre formulaire en ligne.

Pourquoi ?

  • D’une part parce qu’une bonne estimation du nombre de participants nous permet d’organiser au mieux cet événement important pour l’UPR. Il nous faut en particulier ajuster les achats de nourriture et de boissons en fonction des personnes inscrites et une erreur d’appréciation peut se révéler vraiment problématique. Cela peut nous causer des dépenses inutiles et du gâchis si notre estimation du nombre de participants est supérieure à la réalité : et cela peut a l’inverse provoquer des ruptures de stock très mal vécues par le public si notre estimation a été trop modeste.
  • D’autre part parce que le nombre de places autorisé par le propriétaire du château est limité. Il est prévu assez large mais nous pourrions être amenés à clore les inscriptions préalablement si nous devions faire face à une affluence exceptionnelle. Si vous voulez être sûr(e) de pouvoir participer à ce grand rendez-vous annuel de l’UPR, il est donc très judicieux de ne pas hésiter à vous inscrire dès maintenant.

J’invite donc les personnes qui souhaitent participer à notre université à s’y inscrire en utilisant le formulaire ci-dessous

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SITUATION

Le Château de Beauregard est situé dans le Vaucluse, en lisière du village de Jonquières, à 10 km de la ville d’Orange (15 min en voiture) et à 25 km d’Avignon (25 min en voiture).

En arrivant depuis l’autoroute A7, il faut prendre la sortie 22 puis la D907 direction Carpentras. Le Château se situe à environ 6 km de la sortie d’autoroute.

TRANSPORTS

  • En voiture : selon Via Michelin, le trajet en voiture (en utilisant les autoroutes) nécessite :

– 1h depuis Nîmes ou Marseille,

– 1h30 depuis Montpellier,

– 2h depuis Lyon, – 2h30 depuis Nice, – 3h depuis Toulouse, – 3h30 depuis Clermont-Ferrand, – 5h depuis Bordeaux ou Limoges, – 6h depuis Paris, Strasbourg ou Tours, – 7h30 depuis Nantes ou Lille, – 8h depuis Rennes.

 

  • En train : la durée du trajet en train jusqu’à Orange est :   

 1h30 depuis Nîmes ou Marseille, – 2h depuis Lyon ou Montpellier, – 3h30 depuis Paris, – 4h depuis Toulouse, – 5h30 depuis Lille ou Tours, – 6h depuis Bordeaux, – 6h depuis Strasbourg, – 7h30 depuis Nantes ou Rennes

  • Bus depuis la Gare SNCF d’Orange jusqu’au Château de Beauregard : Un bus (Ligne 10 : Orange – Carpentras) s’arrêtant à 700m de la gare d’Orange dessert le Château de Beauregard (arrêt Jonquières Beauregard). Vous pouvez visualiser ici les horaires du bus.
  • En covoiturage : Nous suggérons aux adhérents les plus éloignés de prendre contact avec leur délégué départemental (ou le plus proche des délégués départementaux s’il n’y en a pas encore dans leur département de résidence) afin de voir si des possibilités de covoiturage ont été prévues entre adhérents de l’UPR dans la région.

HÉBERGEMENT

  • Pour les mini-budgets

Des campings sont ouvert encore en octobre a Courthézon, et Sarrians , 2 villages à moins de 5 km du Château. Les prix varient  entre 13 et 20 € pour 2 personnes. Des hôtels de tous les tarifs sont disponibles dans un rayon de 5 à 10 km autour du Château.Quelques exemples parmi de nombreux autres :

  • Pour les budgets serrés 

L’Hôtel Formule 1 d’Orange propose la nuit à partir de 28 euros en chambre double.

  • Pour les budgets moyens

L’Hôtel B&B d’Orange propose la nuit à partir de 48 euros en chambre double. L’Hôtel Campanile d’Orange propose la nuit à partir de 59 euros en chambre double.La chaîne Ibis propose 9 hôtels dans Orange et ses alentours, à partir de 62 euros en chambre double

  • Pour les plus fortunés

Il est possible de réserver une chambre au château…

QUELQUES PHOTOS DUN LIEU ÉLÉGANT ET CHARGÉ D’HISTOIRE

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Sous l’Antiquité, le site de Jonquières était un marécage et la colonisation romaine se concentra sur les hauteurs de la Pécoulette où l’on a retrouvé des tombes et quelques ruines.

À partir du XIIe siècle, les marais de Jonquières appartinrent à la principauté d’Orange. C’est en 1137 qu’il est fait mention, pour la première fois, de l’église de Jonquières, placée sous le vocable de saint Mappalice.

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Le Château de Beauregard est une très belle bâtisse du XIIIe siècle, reconstruite au XVIIIe et remanié au XIXe siècle.

Le domaine était à l’origine une hôtellerie. En 1499 son propriétaire reçut du prince d’Orange le droit exclusif de bac sur l’Ouvèze, sur toute l’étendue de la rivière dans la principauté.

Au cours des guerres de religion, le plus grand affrontement régional entre les protestants et les catholiques eut lieu le 5 juillet 1562, entre Causans et Beauregard. Il y avait d’un côté le baron des Adrets et de l’autre le comte de Suze. Le village de Jonquières fut investi en 1568, puis rapidement délaissé par les religionnaires.

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En 1630, Sébastien du Laurens fit construire le château actuel.

Au début du XVIIIe siècle, François de Bourbon, prince de Conti, était le seigneur de Jonquières. On sait que, le 20 mai 1730, il accorda le droit aux « consuls » – représentants municipaux – le droit de porter un chaperon couleur de feu, doublé de velours bleu.

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En 1763, le château de Beauregard, où se tiendra l’université d’automne de l’UPR, fut acquis par le marquis Joachim de Billoti. Lui et son fils entreprirent de faire assécher les marais.

C’est à cette occasion que l’on découvrit, sur le site même du Château de Beauregard, une jarre de terre cuite contenant 191 pièces d’argent datant de l’Antiquité. Deux provenaient de Massalia, l’antique colonie grecque fondée par des Phocéens vers 600 avant notre ère qui allait devenir la ville de Marseille, et les 189 autres pièces étaient celtes, frappées à l’avers de la tête d’Apollon laurée et au revers d’une tête de cheval. Ce trésor ayant été dispersé au XVIIIe siècle, il n’a pas pu être daté avec précision.

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Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. La ville de Jonquières fut rattachée au département de Vaucluse.

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Au XIXe siècle, le propriétaire du château, François Victor de Billioti, suivit l’Empereur Napoléon 1er jusqu’à Moscou ! Après la retraite de Russie, il planta la plupart des arbres que nous pourrons admirer dans le parc.

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Au milieu du XIXe siècle, les zones marécageuses asséchées furent plantées en céréales, herbes fourragères et garance et la vigne commença à se développer sur les coteaux.