Parlement européen: la crise, laquelle ?
Tandis qu’on enregistre 3.500 demandeurs d’emploi supplémentaires chaque jour et que ménages, État et collectivités publiques doivent se serrer la ceinture, le Bureau du Parlement européen, la Commission des budgets et l’assemblée plénière du PE ont donné leur feu vert à la rénovation et l’extension du club de sport situé dans les locaux de l’institution à Bruxelles. Un ensemble piscine-Spa à plusieurs millions d’euros pour les députés et le personnel de la maison. Plus exactement 9,3 millions d’euros. Le gestionnaire, une société néerlandaise, est déjà sélectionné par appel d’offres. Le 18 février dernier, le bureau du Parlement a décidé d’attendre un peu pour signer son contrat…après les élections…
Bien entendu, tous les médias font silence sur ce énième scandale de dilapidation monstrueuse des fonds publics « européens », c’est-à-dire payés entre autres par le contribuable français.
Remarquons au passage à quel point la thématique de « la France en faillite » a soudainement disparu de la circulation. on a beau chercher, notamment dans tous les mouvements style « contribuables associés », « Liberté chérie », MODEM et autres faux-nez européisto-CIA, plus personne n’en parle !!!
Depuis que les banques sont au bord de la faillite et que la crise géante provoquée par la faillite des États-Unis d’Amérique (faillite qui devrait éclater en plein jour d’ici à l’été) ont obligé les pouvoirs publics de France et de tous les pays occidentaux à creuser leurs déficits tous azimuts, les médias tenus en laisse ont été priés de la boucler sur le bobard de la France en faillite.
Car « la France est en faillite » lorsqu’il s’agit de liquider les services publics, les bureaux de poste en campagne, les hôpitaux, les écoles et les prestations sociales.
Mais « la France n’est plus en faillite » lorsqu’il s’agit de dépenser des centaines de milliards d’euros pour renflouer un système financier en perdition.
Le pouvoir se moque de plus en plus ouvertement des Français et il semble persuadé qu’il n’a définitivement plus rien à redouter de la part d’une population devenue totalement amorphe et résignée.