Découvrez comment les Français ont été bernés par la propagande européiste depuis plus d’un tiers de siècle !
Comme le montre la petite vidéo ci-jointe, « l’Europe sociale » a été promise aux Français un nombre de fois incalculable depuis 1989, c’est-à-dire depuis plus d’un tiers de siècle. Excusez du peu ! Ce fut même l’un des arguments majeurs mis en avant par les partisans du traité de Maastricht lors du référendum de 1992, tels que :
– Pierre Bérégovoy premier ministre socialiste : « Les droits sociaux resteront les mêmes, on conservera la sécurité sociale, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » Entretien du 30 août 1992 sur la chaîne de télévision Antenne 2 ;
– Roland Dumas, ministre socialiste des affaires étrangères : « La France a mené depuis 1981 un combat acharné pour faire entrer dans les esprits, puis dans la réalité, l’idée de l’Europe sociale. C’est chose faite même si elle est imparfaite puisqu’elle est faite à 11. » 5 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;
– Élisabeth Guigou, ministre socialiste délégué aux Affaires européennes : « L’Europe sociale, ce n’est pas simplement une politique de plus, c’est pour moi un élément fondamental de la citoyenneté européenne, et par conséquent un élément fondamental de l’Europe politique que nous voulons construire. » 6 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;
– Martine Aubry, ministre socialiste du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend d’un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contre-vérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui, alors que ce sera plus d’emploi, plus de protection sociale et moins d’exclusion ! » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
– Dominique Strauss-Kahn ministre socialiste de l’Industrie : « Entre ceux qui veulent abandonner les acquis sociaux pour être plus compétitifs et ceux qui veulent conserver au niveau de protection sociale et de formation, appuyé sur une économie forte, le traité de Maastricht donne raison aux seconds. » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
– Laurent Fabius, Premier secrétaire du Parti socialiste : « Partout le monde du travail appelle à la ratification du traité de Maastricht. Ce n’est pas un hasard. Le chemin du progrès social passe par le Oui. Ce traité va permettre des avancées pour le monde du travail. Le rejeter quand on est un représentant de ce monde du travail ? On n’y comprend plus rien ! » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
– Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du courant « Gauche socialiste » au sein du PS : « Le rejet du traité de Maastricht au nom d’une critique anticapitaliste de la construction européenne procède d’un profond contresens. Le traité ne se contente pas de fonder un marché unique autour d’une monnaie unique. Il étend les pouvoirs politiques communautaires et épouse l’objectif d’une harmonisation des droits sociaux ! » – Tribune co-signée avec Marie-Noëlle Lienemann et Julien Dray appelant à voter Oui au traité de Maastricht, parue dans le magazine « L’Événement du jeudi » du 21 mai 1992.
[ Source : toutes ces citations sont extraites du livre “Le Bêtiser de Maastricht” publié chez Arléa en 1997, pages 49 à 53 ]
Je mets par ailleurs en ligne une petite vidéo très bien faite de 4’32”, trouvée sur Internet, qui résume très bien les éternelles promesses « d’Europe sociale » faites aux Français depuis plus d’un tiers de siècle.
Conclusion : les Français vont-ils encore se laisser berner en 2017 ?
Cette promesse de « l’Europe sociale » a été le bobard, décidément inépuisable, avancé sans rire par le Parti socialiste depuis plus d’un tiers de siècle. Non seulement à chaque élection au parlement européen (1989, 1994, 1999, 2004, 2009, 2014…), mais également à chaque élection présidentielle (1995, 2002, 2007, 2012…).
Lors de la dernière élection présidentielle en date – celle de 2012 -, le candidat « socialiste » François Hollande a de nouveau promis l’apparition de « l’Europe sociale », laquelle, telle l’Arlésienne de Bizet, n’a toujours pas pointé le bout du nez après 4 ans de mandat.
La question qui se pose pour 2017 est de savoir si les Français vont encore se laisser berner par ce bobard de « l’Europe sociale », pour la énième fois depuis plus d’un tiers de siècle. Ou s’ils vont enfin se redresser et chasser du pouvoir les menteurs qui les ont trompés depuis tant d’années pour les entraîner dans l’actuelle destruction de tous nos acquis sociaux hérités de nos aïeux.
En photo : François Hollande appelant à voter Oui au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne avec le slogan « l’Europe sociale passe par le Oui ». 11 ans après, le même François Hollande démolit notre droit du travail et continue à mentir effrontément aux Français.