Admirable raisonnement du représentant de l’IFOP :
« Il est de plus en plus compliqué pour les candidats non soutenus par un parti de gouvernement d’obtenir les 500 signatures. Le temps où quelques trotskystes ou un représentant des chasseurs profitaient de chaque présidentielle pour prendre l’air de la campagne pourrait donc avoir vécu.»
Le summum avait été atteint en 2002 avec 16 candidats et les conséquences que l’on sait, même si Lionel Jospin a reconnu sa propre responsabilité dans sa défaite. Cinq ans plus tard, ils n’étaient plus que 12. Combien seront-ils cette fois-ci ? « Pas tant que cela », prédit Jérôme Fourquet.
« Aux dernières présidentielles, toute la palette était représentée mais l’heure n’est plus à ça. Je pense que plusieurs de ces petites candidatures vont passer à la trappe. Je pense aussi qu’il n’y a pas de personnalité suffisamment forte pour résister à cette tendance d’une concentration. »
CONCLUSION
Selon l’IFOP, les « petits candidats » ont de plus en plus de mal à obtenir les 500 signatures et cela tombe très bien parce qu’il n’y a pas de personnalité suffisamment forte parmi eux !
Ce déni de démocratie signé IFOP nous amène à rappeler que la vice-présidente de l’IFOP n’est autre que Mme Laurence Parisot, par ailleurs présidente du MEDEF et personnalité ultra-européiste.
La France est donc une république bananière où l’un des principaux instituts de sondage du pays est dans la main du principal syndicat patronal, et se livre à des « prophéties auto-réalisatrices » pour écarter les candidats qui gênent.
Face à ce scandale démocratique, nous appelons tous nos adhérents, militants st sympathisants à redoubler d’efforts pour obtenir nos 500 parrainages et faire mentir les prophéties de l’IFOP-MEDEF-UE.
Il s’agit de l’avenir même de notre démocratie qui est en jeu.