M. Fillon – dont on a du mal à croire qu’il fut naguère un proche de Philippe Séguin – vient de faire un discours « alarmiste » en lançant :

« nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité [SIC !!], son contrat démocratique [SIC !!], son unité monétaire, son unité politique ; la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne. […] les nostalgiques du protectionnisme, les partisans d’une Europe divisée (…), les militants d’une sortie de l’euro, toute cette cohorte est à l’œuvre. Et dans la confusion actuelle, il faut bien reconnaître que leurs arguments peuvent faire mouche auprès de nos concitoyens ».

Mettons de côté la présentation péjorative et grotesque à laquelle se livre le Premier ministre : ce qui est important, c’est que, dans les allées du pouvoir, on commence à s’inquiéter sérieusement des idées qui sont celles de l’UPR.

Quant aux « arguments » de M. Fillon et des européistes pour défendre l’Europe, ils ne font plus « mouche », alors qu’ils ont droit au monopole du temps d’antenne de toutes les télés et toutes les radios depuis 30 ans !

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