Une étude intéressante sur les rapports entre les temps de parole médiatique et les résultats des partis politiques

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temps de parole dans les medias

Je conseille vivement à nos adhérents et sympathisants de lire une étude publiée très récemment sur le site “Notre Époque“. Cette étude a été conduite d’une façon très sérieuse du point de vue scientifique.

Cette étude comporte 4 parties. Et les 4 parties valent la peine d’être lues, même si certains passages sont un peu techniques et ardus.

En particulier, la partie 1 confirme la très forte corrélation qui existe entre le nombre de minutes consacrées par les grands médias à un parti politique et son résultat dans les urnes.

La partie 4 est encore plus originale. L’auteur s’y livre, pour la première fois je crois, à la comparaison entre la popularité des partis politiques sur Internet (selon le classement Alexa Ranking) et le temps de parole qui leur sont consacrés par les médias de grande diffusion.

Le titre de cette partie s’intitule : “Temps de parole médiatique et popularité sur Internet : une étude visant à comparer le goût des journalistes avec celui des internautes”

>>Cliquez ici pour lire l’étude <<

Tous nos lecteurs devraient en particulier méditer sur la Figure 3 (cf. photo ci-jointe). Cette grille confirme, entre autres, l’extrême injustice de traitement médiatique dont souffre l’UPR, par rapport à sa popularité sur Internet.

Conclusion

Lors de l’émission “On n’est pas couché” sur France 2, la journaliste Léa Salamé m’a attaqué d’emblée en affirmant fielleusement que le score modeste obtenu par l’UPR lors des européennes était la preuve que nos analyses « ne marchaient pas ». Je lui ai répondu en lui faisant remarquer : « Comment les gens peuvent-ils voter pour un parti qu’ils ne connaissent pas, parce qu’ils n’en ont jamais entendu parler à la télévision ? »

La présente étude confirme mon propos. Elle permet à bon droit de penser que, si nous avions un traitement médiatique équitable – c’est-à-dire équivalant au traitement dont bénéficient les autres paris, proportionnellement au nombre respectif des adhérents et au volume respectif des consultations sur Internet -, nous serions invités bien plus souvent dans les médias de grande diffusion.

Dans ce cas, nous connaitrions une croissance fulgurante du nombre de nos adhérents. L’envol des adhésions et du trafic de consultation sur Internet que nous avons constaté après l’émission de Laurent Ruquier nous en fournit la preuve incontestable, sous les yeux.

Non, Madame Salamé, si le score de l’UPR aux européennes a été modeste, ce n’est pas parce que nos analyses n’intéressent pas les Français. C’est parce qu’elles sont interdites d’antenne ou qu’elles sont sciemment dénaturées et diabolisées par des journalistes-propagandistes.

Lorsqu’ils les découvrent, les Français trouvent que nos analyses sont passionnantes et ils finissent assez rapidement par nous rallier.

François ASSELINEAU

Pour toute l’étude : http://notre-epoque.fr/serie-danalyses-correlation-temps-de-parole-nombre-de-votes/