Le pays du mensonge permanent : Les états-unis sanctionnent Rosneft…mais collaborent avec !
Le 16 juillet dernier, on apprenait, par un communiqué du Trésor américain que les États-Unis avaient décidé d’étoffer leurs sanctions contre la Russie – pour son rôle prétendu dans la crise en Ukraine – en plaçant notamment sur sa liste noire le géant russe des hydrocarbures Rosneft.
Rosneft est une société d’État russe spécialisée dans l’extraction, la transformation et la distribution de pétrole. C’est rien moins que le deuxième plus grand producteur de pétrole russe et elle était valorisée à 83 milliards de dollars au début 2011.
C’est ce géant étatique russe qu’avait donc ciblé le communiqué du Trésor, en précisant : « En imposant des sanctions à des entités du secteur financier et énergétique, le Trésor a augmenté les coûts de l’isolement économique de la Russie. ».
Seulement voilà : on vient d’apprendre, le 9 août, que la société américaine ExxonMobil vient d’entamer, précisément avec cette Rosneft, l’exploration d’un site en Mer de Kara, au nord de la Sibérie, prévue pour durer jusqu’à fin octobre et la prise de la mer par la glace. Le président russe Vladimir Poutine s’est bien sûr fait un plaisir de lancer personnellement et officiellement ce projet d’exploration pétrolière russo-américaine dans l’Arctique. Et il en a profité pour se féliciter publiquement de la coopération économique accrue avec l’Occident, au nom du bon sens et en dépit du cycle de sanctions réciproques engagées récemment à propos de l’Ukraine.
Source : http://www.romandie.com/news/Poutine-appelle-lOccident-au-bon-sens-en-lancant-un-projet_RP/506033.rom
CONCLUSION
Sur ce cas, comme sur de nombreux autres, on retrouve la politique américaine typique qui consiste à mentir effrontément et à dire en substance aux beni-oui-oui de l’Union européenne : « Faîtes ce que je dis, pas ce que je fais ».
Ce serait comique si la France n’était pas dirigée par cette oligarchie qui la conduit au sabotage et à la ruine, et dont François Hollande est le petit exécuteur.
Au passage, on comprend mieux pourquoi Obama s’est acquis, dans son propre pays, une réputation de « menteur » (“liar”), comme jamais aucun de ses prédécesseurs auparavant. Que ce soit sur des sujets de politique intérieure (notamment sur la politique de santé), ou de politique extérieure, un très grand nombre d’Américains, probablement majoritaires, considèrent que leurs autorités passent leur temps à mentir effrontément. (cf. photo qui est une saisie d’écran sur la clé de recherche “Obama liar”.)
Ce nouvelle preuve du mensonge américain nous incite à formuler de nouveau notre demande à François Hollande d’organiser en urgence un référendum sur sa politique de sanctions contre la Russie.