L’UPR rejette l’anti-modèle ultra-violent et ultra-inégalitaire venu des États-Unis via l’UE
Le combat de l’UPR est aussi d’ordre civilisationnel. Nous rejetons l’anti-modèle ultra-violent et ultra-inégalitaire venu des États-Unis via l’UE.
En cette période post-Brexit où les grands médias européistes insinuent que les Britanniques auraient décidé de sortir de l’UE parce qu’ils seraient des « populistes » ou des « racistes », et en cette période de sommet de l’OTAN où les mêmes grands médias nous rappellent en revanche le « lien » indissoluble qui existerait entre les États-Unis et l’UE, le journal britannique The Guardian vient de rendre publique une comparaison statistique intéressante.
Alors que des tueries policières et des assassinats de policiers nous parviennent chaque semaine d’Outre-Atlantique, The Guardian vient en effet de révéler qu’au cours des 24 premiers jours de 2015, la police aux États-Unis a tué par des tirs plus de personnes que la police ne l’a fait, en Angleterre et au Pays de Galles combinés, au cours… des 24 dernières années !
Il y a eu en effet :
– 59 personnes tuées par des tirs de la police aux États-Unis entre le 1er janvier et le 24 janvier 2015.
– 55 personnes tuées par la police en Angleterre et au Pays de Galles entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 2014, c’est-à-dire pendant 24 ans ou 8 760 jours. Soit une période 365 fois plus longue.
[ Source : http://www.opednews.com/…/The-Guardian-US-Police-Ki-by-Ron-… ]
La population des États-Unis étant à peu près six fois supérieure à celle de l’Angleterre et du Pays de Galles, on peut en première approximation considérer que la police aux États-Unis tue environ 60 à 65 fois fois plus de personnes Outre-Atlantique qu’Outre-Manche.
Ajoutons que les faits divers les plus récents venus d’Outre-Atlantique prouvent que les citoyens américains qui tombent ainsi par dizaines, chaque année, sous les balles des policiers états-uniens ont une malencontreuse tendance à être un peu trop souvent des personnes de couleur…
Avec pour conséquence inévitable des opérations de représailles, comme cette tragédie que l’on a déplorée ce 7 juillet 2016 à Dallas, lorsqu’un Africain-Américain a, à son tour, assassiné 5 policiers blancs ( http://www.lefigaro.fr/…/01003-20160708LIVWWW00008-en-direc…).
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Commentaires : Les États-Unis sont un anti-modèle dont s’inspirent pourtant nos européistes, Sarkozy et Valls en tête.
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Grâce aux statistiques de la Banque mondiale, on savait déjà que les États-Unis ont un taux d’homicide volontaire par habitant 5 fois supérieure à celui du Royaume-Uni.
On a maintenant la confirmation que la police aux États-Unis est la plus meurtrière des polices des pays occidentaux, et celle où les « bavures » à connotation raciste sont les plus nombreuses et les plus honteuses.
Cette situation ci s’inscrit d’ailleurs dans le contexte plus général d’un pays où les armes à feu sont en vente libre et où il ne se passe pas de jours sans que se produisent des tueries de masse
(on en trouvera la liste complète, jour après jour sur ce site : http://www.gunviolencearchive.org/reports/mass-shooting )
Il est ainsi intéressant de savoir qu’entre le 1er janvier 2016 (0h00 GMT) et le 9 juillet 2016 (19h00 GMT) (soit au cours des 191 premiers jours de cette année), on recense déjà aux États-Unis :
– 27 503 tirs à armes à feu ayant provoqué des blessés ou des tués ( 144 par jour )
– 7 112 morts par armes à feu ( 37 par jour )
– 14 671 blessés par armes à feu ( 77 par jour )
– 317 enfants de moins de 12 ans tués ou blessés par armes à feu ( 1,7 par jour )
– 1 544 adolescents de 12 à 18 ans tués ou blessés par armes à feu ( 8,1 par jour )
– 179 tueries de masse (définies comme une action où au moins 4 personnes ont été placées sous les tirs d’une arme à feu ) (soit près de 1 par jour )
[ Source : http://www.gunviolencearchive.org/ ]
En bref, la société américaine apparaît comme une société complètement dysfonctionnelle, cloisonnée et inégalitaire, profondément malade et tragiquement violente.
Il ne faut pas être devin pour comprendre qu’une pareille société peut basculer en quelques jours dans une guerre civile et un bain de sang général.
C’est pourtant ce modèle qui nous est imposé, jour après jour, dans tous les grands médias et par toute la classe politique euro-atlantiste, comme s’il s’agissait du fin du fin de l’objectif de vie le plus désirable à atteindre.
L’admiration affichée et claironnée de Nicolas Sarkozy ou de Manuel Valls pour la police américaine (ici leurs photos au cours d’un déplacement à New York, avec la New York Police Department “NYPD”) est là pour prouver cette fascination délétère de nos dirigeants de LR et du PS.
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CONCLUSION
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Imagine-t-on Charles de Gaulle revêtir, comme Sarkozy, un maillot de la NYPD ou aller se faire prendre en photo avec le responsable de la police de telle ou telle grande ville américaine ? Évidemment non.
C’est pourquoi le programme politique de l’UPR revêt – aussi – un caractère culturel et même civilisationnel.
Sortir de l’UE et de l’OTAN, ce n’est pas seulement libérer la France et rendre aux Français leur démocratie.
C’est aussi rejeter cet anti-modèle états-unien et vivre selon notre modèle à nous : un modèle républicain, plus solidaire, plus fraternel, anticommunautariste, veillant à ce que les inégalités n’atteignent pas des proportions choquantes, assurant l’égalité de tous devant l’éducation, la justice, la maladie et la mort.
Nous devons nous battre pour préserver le modèle que nous ont légué les 50 générations qui ont fait la France, le modèle de la douceur et du bonheur de vivre à la française.