Forbes rétrograde le président des Etats-Unis à la 2e place et consacre le président russe Vladimir Poutine à la 1ere place
Nouveau signe des temps : Dans son classement annuel de « l’homme le plus puissant du monde », le magazine américain Forbes rétrograde le président des Etats-Unis à la 2e place et consacre le président russe Vladimir Poutine à la 1ere place.
Cette rétrogradation du président américain par rapport au président russe est certes symbolique. Elle est aussi éminemment subjective puisqu’elle est le fait de l’équipe de rédaction d’un simple magazine. Elle n’en est pas moins pleine de sens, en ce sens qu’elle révèle la prise de conscience du déclin tendanciel de l’hégémonie américaine. Prise de conscience d’autant plus révélatrice qu’elle provient d’un journal lui-même américain.
Les experts géopolitiques du magazine Forbes confirment ainsi, de façon éclatante, les développements de ma dernière conférence intitulée “L’HÉGÉMONIE AMÉRICAINE EST-ELLE SUR LE DÉCLIN ?” (non encore disponible sur Internet), en particulier le chapitre que je consacre aux événements survenus en septembre en Syrie.
J’ai d’ailleurs repris rapidement quelques-uns de ces développements sur le redressement russe et le déclin américain dans l’émission “LE GRAND TÉMOIN” sur Radio Notre Dame
(cf. http://www.youtube.com/watch?v=G6KfWWarc0U&feature=youtu.be notamment à partir de 28’14” et aussi à partir de 38’26”).
Il est par ailleurs intéressant de relever que le classement mondial de Forbes place M. Xi Jinping, Secrétaire général du Parti communiste chinois, à la 3e place. Ce qui coince le président Obama entre les deux géants de l’Eurasie, les dirigeants russe et chinois.
Ce qu’il faut bien voir, c’est que la place du président des États-Unis d’Amérique dans ce classement a vocation à rétrograder tendanciellement encore au cours des années qui viennent. L’époque n’est sans doute plus très éloignée où il tombera à la 3e place, derrière les dirigeants russe et chinois. Puis à la 4e place, après le dirigeant indien….
Conclusion
On notera que le même classement mondial de Forbes consacre l’élévation de Mme Angela Merkel à la 5e place et … la dégringolade du président français François Hollande de la 14e à la 18e place.
Cette montée de l’Allemagne, et l’effondrement corrélatif spectaculaire de la France et de l’imposteur qui lui sert de président de la République prouve – hélas ! – que ce classement n’est pas si mal fait.
François Asselineau