Ben Bernanke (FED) et les statistiques chinoises provoquent un “Jeudi noir” sur toutes les bourses mondiales
Tous les marchés financiers se sont effondrés aujourd’hui jeudi 20 juin 2013. L’indice CAC40 de Paris a perdu -3,66%, tandis que le Dow Jones de New Tork clôturait à -2,34%. L’or a en outre atteint son plus bas depuis 2 ans et demi, à 1276,15 dollars l’once.
Les deux principales raison de cette panique générale sont :
1) – l’annonce faite par Ben Bernanke, le patron de la Réserve Fédérale américaine (FED) qu’il “prévoie de ralentir” ses rachats d’actifs d’ici la fin de l’année, donc l’émission de dollars (“quantitative easing”).
2) – le mauvais chiffre de la production manufacturière en Chine publié par les autorités de Pékin, qui témoigne à la fois de la récession de plus en plus sévère qui frappe l’Europe, et du ralentissement de l’économie chinoise qu’elle provoque.
Tout cela confirme que la forte croissance des cours de bourse depuis plusieurs mois était profondément artificielle : elle ne résultait aucunement d’une juste appréciation de la santé de l’économie mondiale mais de la création démentielle de liquidités par Ben Bernanke. Il suffit que le taux d’injection de drogue de la “planche à billets” commence à diminuer pour que tout s’écroule.
Face à ces évolutions, tous les Français sentent bien que François Hollande – qui a déclaré récemment que “la crise est derrière nous” est complètement hors course : non seulement il n’a pas les manettes mais il ne comprend rien aux événements.
À tous les égards, en France comme dans le reste de l’UE et aux États-Unis, la situation économique et sociale ne peut hélas qu’empirer. Et en ces temps d’ouragan, le bateau France n’est tout simplement pas gouverné.
François Asselineau