François ASSELINEAU est né le 14 septembre 1957 à Paris.
Son nom de famille est originaire du Loiret, où il a passé souvent une partie de ses vacances d’été, chez ses grands-parents au bord de la Loire. Ses quatre grands-parents étaient originaires du Loiret, de Haute-Saône, des Côtes-d’Armor et du Tarn.
Son père était ingénieur, diplômé de l’École centrale de Paris. Sa mère était mère au foyer. Il a un frère, de trois ans son aîné, et une sœur cadette, de huit ans de moins.
Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC – Jouy-en-Josas) en 1980, François Asselineau a été reçu au concours d’entrée à l’ENA à l’issue de son service national en 1982.
Sorti deuxième de la voie d’administration économique en 1985 (Promotion Léonard de Vinci), il a choisi le grand Corps de l’Inspection générale des finances.
Un haut fonctionnaire sorti vice-major de l’ENA
Il a notamment été chargé de mission auprès du Président du Crédit National puis chef du bureau Asie-Océanie à Bercy avant d’être appelé, en 1993, comme conseiller pour les affaires internationales au cabinet de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur du gouvernement Balladur.
En juin 1995, il devient directeur du cabinet de Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme, dans le gouvernement Juppé – I, puis en janvier 1996 chargé de mission au cabinet d’Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Juppé – II, où il est en charge de l’Asie, de l’Océanie, de l’Amérique latine et des questions économiques. À ce titre, il prépare sur le fond les voyages du président de la République et du ministre des affaires étrangères, notamment en Chine, au Japon, en Asie du sud-est et en Amérique latine. Il rencontre et participe aux entretiens avec de nombreux dirigeants de la planète, depuis le Pape Jean-Paul II jusqu’à l’Empereur du Japon, et de Nelson Mandela aux chefs d’État brésilien, argentin, saoudien, chinois (Jiang Zemin, Li Peng), vietnamien, indonésien, etc.
Ses premiers débuts en politique
Après la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997, il regagne l’Inspection générale des finances et se rapproche de Charles Pasqua lorsque celui-ci décide, en janvier 1999, de présenter une liste aux élections européennes de juin pour protester contre la ratification sans référendum du traité d’Amsterdam. Quelques mois plus tard, François Asselineau devient directeur chargé des affaires économiques et internationales au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua, puis son directeur de cabinet de 2000 à 2004. Nicolas Sarkozy, qui devient Président du même Conseil général en avril 2004, l’écarte en le nommant Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, poste qui sera vite supprimé parce que ses analyses, bien qu’irréfutables, ne sont pas les bienvenues.
François Asselineau, actuellement Inspecteur général des finances en disponibilité, s’est engagé en politique en 1999, en adhérant pour la première fois à un parti, le Rassemblement pour la France (RPF), dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Membre du Bureau National, directeur des études et porte-parole de ce parti, François Asselineau fut élu Conseiller de Paris en mars 2001 sur une liste qu’il conduisait lui-même dans le XIXe arrondissement (15,8% des voix au second tour, en triangulaire contre le candidat socialiste et contre le candidat RPR-UDF).
Ayant commencé par écrire sous des pseudonymes dans plusieurs revues, analysant avec acuité les raisons pour lesquelles la construction européenne conduit la France dans une impasse politique, économique, sociale et morale d’ampleur historique, il est devenu peu à peu un penseur et un conférencier écouté.
La création de l’UPR
Le 25 mars 2007, jour du 50ème anniversaire du Traité de Rome, il a décidé de créer un nouveau mouvement politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR), dont le but essentiel est de faire sortir la France de l’Union européenne, mais aussi de l’euro et de l’Otan, sereinement, unilatéralement, démocratiquement et conformément au droit international.
Cette triple rupture décisive – que l’UPR est le seul mouvement politique significatif à proposer sans aucune ambiguïté et constamment depuis sa fondation – est la clé pour redonner du sens à notre démocratie et à la République, pour relancer l’économie, protéger nos acquis sociaux, dégager la France de l’empire qui l’asservit et nous opposer aux dérives guerrières du choc des civilisations.
L’UPR invite en conséquence tous les Français de bonne volonté à se rassembler, en mettant provisoirement de côté le clivage droite/centre/gauche, le temps de récupérer, tous ensemble, la plénitude de notre souveraineté et de notre démocratie.
Pour parvenir pour de bon à ce rassemblement de tous les Français sur l’essentiel, l’UPR veille à ne jamais prendre de position qui heurterait la sensibilité et les convictions de tous ceux qui lui font confiance. Conformément à sa Charte fondatrice, l’UPR refuse ainsi de céder aux sirènes des accords électoraux qui la feraient tomber dans l’un des camps. De même, elle refuse de prendre position sur tous les sujets polémiques et secondaires sur lesquels certains s’ingénient à faire s’opposer nos concitoyens, pour mieux leur masquer le fait que le pouvoir de décision, sur ces sujets aussi, leur ont été dérobés.
L’UPR veut refaire de notre pays le porte-parole planétaire de la liberté, de la paix et de la coopération entre les peuples et les nations, en refusant en particulier de procéder à une distinction, suspecte et dangereuse, en fonction de l’appartenance ou non au continent européen.
Marié et père de deux enfants, François Asselineau est d’ailleurs un globe-trotter impénitent qui s’est déjà rendu dans 85 pays du monde sur les 5 continents. En particulier passionné d’Asie et d’Océanie, il a vécu au Japon et parle le japonais.
Dix ans après, l’UPR est un mouvement politique dont l’audience ne cesse de s’accroître
Dix ans après la fondation de l’UPR, François Asselineau est parvenu à faire de ce mouvement qu’il a créé, seul et sans aucun soutien politique, financier ou médiatique, la principale force politique de renouveau de la scène politique française.
Grâce à la mobilisation des militants de l’UPR, François Asselineau est parvenu à rassembler 587 parrainages pour l’élection présidentielle de 2017, lui permettant ainsi d’être candidat et d’accéder à une notoriété nationale, malgré l’extrême inéquité du traitement médiatique qu’il a subi. Il a obtenu un peu plus de 332 000 suffrages, soit 0,92% des votes exprimés, lors du premier tour de scrutin du 23 avril 2017.
Lors des élections législatives de juin 2017 qui ont suivi, l’UPR est parvenue à présenter 574 candidats dans les 577 circonscriptions, devenant ainsi le parti politique ayant présenté le plus grand nombre de candidats sous son étiquette seule. La moyenne des résultats obtenus par l’ensemble de nos candidats s’est établie à 0,67% des suffrages exprimés. Lui-même candidat à l’élection législative dans la 10ème circonscription de Seine-Saint-Denis, François Asselineau y a obtenu 2,62% des suffrages.
Le 9 février 2018, l’UPR a franchi le cap des 30 000 adhérents (dont plus de 26 000 à jour de cotisation), devenant ainsi le 4e ou 5e parti politique de France par le nombre – sans cesse croissant – de ses adhérents.
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