Résultats du 1er tour de l’élection législative partielle de l’Essonne. L’UPR obtient 1,42 % des suffrages (contre 0,80 % en 2017) et arrive 8e sur 11 candidats (devant LO et le NPA).
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Les résultats non encore définitifs du 1er tour de l’élection législative partielle de la 1re circonscription de l’Essonne sont les suivants :
La participation n’a été que de 18,09 %.
Ont obtenu, en % des suffrages exprimés (par ordre de tirage au sort des panneaux) :
Yavar SIYAHKALROUDI – UPR : 1,42 %
Farida AMRANI – FI : 17,82 %
Jean-François BAYLE – LR : 10,21 %
Michel NOUAILLE – PCF + Generation.s : 8,43 %
Rémy COURTAUX – Divers : 1,31 %
Francis CHOUAT – LREM : 29,99 %
Eva SAS – EELV + PS : 10,53 %
Grégory SAILLOL – RN (exFN) : 13,72 %
Jean CAMONIN – LO : 1,23 %
Michèle FEDERAK – NPA : 0,78 %
Mikaël MATINGOU – Divers : 4,57 %
Commentaires
– La participation est extrêmement faible : 82 % des électeurs ne sont pas allés voter !
– Le score réalisé par l’UPR n’est pas à la hauteur de nos espérances, mais il témoigne néanmoins d’une progression nette par rapport aux législatives de juin 2017 où nous avions réalisé 0,80 % des suffrages dans cette même circonscription. Yavar Siyahkalroudi, qui n’était pas connu dans la circonscription et qui n’a eu que moins d’un mois pour faire campagne, est parvenu à décrocher la 8e place, devant un candidat sans étiquette et devant les 2 candidats de Lutte Ouvrière et du NPA. C’est un beau résultat, et d’autant meilleur que c’est la toute première fois que Yavar était candidat à une élection législative.
– Francis Chouat, le candidat proche de Manuel Valls et soutenu par En Marche, réalise 29,99 %, en progression de +4,54 points par rapport à 2017. C’est un enseignement à méditer au lendemain des “gilets jaunes”. C’est aussi un enseignement à méditer par tous ceux qui estiment qu’il faut s’abstenir pour protester contre Macron et contre le système !
– Farida Amrani (FI) reste à peu près stable d’une élection à l’autre : 17,61 % en juin 2017 et 17,82 % en novembre 2018. Pour fixer les idées, si FI avait connu une progression identique à celle de l’UPR, Farida Amrani serait passée de 17,61 % à 31,26 % des voix…
– Pour avoir une vision juste du scrutin, il est intéressant de regarder l’évolution du nombre des voix obtenu par chaque formation politique.
Malheureusement, le nombre de voix officiellement recueilli n’est toujours pas disponible le lendemain du scrutin. Lundi 19 novembre, à 21h00, le site de la préfecture de l’Essonne ne publie toujours que des pourcentages.
Conclusion
Le score obtenu par l’UPR le 18 novembre 2018 (1,42% ) est certes décevant par rapport aux espoirs que nous avions fondés. L’UPR reste dans la tranche des scores compris entre 1 et 2 %, aux alentours de 1,5 %, dans lequel elle évolue depuis le début de 2018.
Cependant, trois éléments viennent tempérer ce jugement décevant :
- 1°) Le score de 1,42 % est en forte hausse par rapport à celui que nous avions obtenu le 11 juin 2017 dans la même circonscription (0,80 %). Yavar Siyahkalroudi mérite tous nos remerciements pour signer ainsi la 8e meilleure performance de l’histoire de l’UPR (7e parmi les 574 circonscriptions législatives auxquelles nous nous sommes présentés).
- 2°) Après le NPA dont le score est plus modeste, l’UPR est le parti dont le nombre de votants a le moins baissé en pourcentage par rapport au scrutin de juin 2017, dans un contexte d’abstention record en novembre 2018. Entre les deux élections, l’UPR a perdu 17,3 % des suffrages de juin 2017, mais LO en a perdu 32,3 %, le FN en a perdu 37,8 %, En Marche en a perdu 45,5 %, France Insoumise en a perdu 48,6 %, LR en a perdu 60,4 %, le MoDem, DLF et le Parti pirate en ont perdu 100 %.
- 3°) Les spécificités de cette élection partielle (abstention record, vote clientéliste marqué, pression exercée par les six maires de la circonscription sur leurs administrés) invitent à considérer les résultats avec prudence. Le très bon accueil reçu sur le terrain donne à espérer qu’un score plus important pourrait être obtenu pour l’UPR à l’occasion d’une élection nationale moins soumise aux pressions locales.
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.