== NOTRE REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE == Semaine du 17 au 23 décembre 2018.
Donald Trump amorce le retrait des troupes américaines de Syrie
« Nous avons vaincu l’EI en Syrie, ma seule raison d’y être », a justifié Donald Trump en annonçant le départ des 2 000 soldats américains sur place.
Source : le Monde (19 décembre)
Si elle se traduit effectivement par un retrait des troupes, cette annonce est le signe d’un profond changement dans la politique des États-Unis au Moyen-Orient. Fidèle à ses promesses de campagne, Trump souhaite éviter de dépenser des milliards en guerres inutiles et illégales, et entend plutôt privilégier des investissements domestiques. Il a ainsi pris au dépourvu l’establishment américain, entraînant la démission de son secrétaire à la Défense. La Syrie avance dans la voie d’une récupération de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, comme le garantit le droit international. Cette réalité va s’imposer à tous les membres de la coalition menée jusqu’à maintenant par les États-Unis, qui luttaient autant contre Daesh que contre le régime syrien. La France devrait en profiter pour reconsidérer sa position intenable et éviter à l’avenir de lier sa diplomatie aux positions américaines, qui n’ont aucune constance ni fiabilité.
France – Contestation
Avis aux Gilets jaunes : soit on sort de l’UE et de l’euro, soit on accepte les politiques de régression économique et sociale !
Les maigres concessions de Macron aux Gilets jaunes sont beaucoup trop élevées pour les censeurs européens : l’Allemand Günther Oettinger, commissaire européen chargé du Budget, vient d’appeler au déclenchement d’une procédure pour déficit excessif à l’encontre de la France. Ainsi les Français sont-ils désormais placés devant ce choix fondamental : soit nous sortons de l’UE, comme seule le propose l’UPR depuis 2007, soit nous en acceptons les politiques de rigueur économique et de régression sociale permanentes.
Source : UPR (22 décembre)
Les autoroutes, l’autre dossier qui empoisonne Macron
Selon toute vraisemblance, les prix des péages autoroutiers augmenteront sensiblement le 1er février prochain. Le gouvernement, qui n’a pas la main sur le dossier, pourrait être tenté de négocier.
Source : BFM TV (18 décembre)
Les autoroutes françaises n’ont pas toujours été privées, et leur cession progressive (sous Jospin, Raffarin et Villepin) a été une erreur, de l’aveu même de nombreuses personnalités politiques, de gauche comme de droite et du centre. Leur prix de vente (14,8 milliards d’euros) était en effet dérisoire au regard de leur rentabilité exceptionnelle. Désormais, la gestion ne se fait plus dans l’optique du bien commun, mais selon la logique du profit. Alors ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait, en 2015, négocié un gel des prix en échange de hausses de tarifs additionnelles chaque année de 2019 à 2023. Nous y sommes. Moralité : les Gilets jaunes ont bien raison d’exiger la renationalisation de ces infrastructures, comme l’UPR le demande depuis longtemps.
La hausse de salaire des policiers fait grincer des dents les autres fonctionnaires
Les agents de la fonction publique, notamment les soignants et les enseignants, estiment avoir été « oubliés » par le gouvernement.
Source : France info (20 décembre)
Les policiers ont certes beaucoup travaillé ces dernières semaines, et même ces dernières années si l’on prend en considération les risques terroristes accrus sur le territoire national. Pour autant, le fait d’instaurer une différence de traitement au sein de la fonction publique va à l’encontre du principe de l’égalité républicaine. Doit-on considérer que les médecins ou les enseignants, par exemple, font un métier moins pénible ? C’est l’ensemble des salaires du public (et du privé) qu’il faut revaloriser pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. Or cela est impossible dans le cadre de l’austérité européenne.
Climat : la pétition contre l’État dépasse le million
La pétition lancée mardi pour un recours en justice contre l’État cartonne. Objectif des ONG : le respect des engagements climatiques par les autorités.
Source : Libération (20 décembre)
Plutôt que de taxer les Français, le gouvernement ferait mieux d’encourager les circuits courts et le « made in France ».
Les signataires de la pétition savent-ils que ces propositions sont largement incompatibles avec les traités européens ?
France – Arrogance des députés
Le président du groupe LREM à l’Assemblée estime qu’ils ont été « trop intelligents »
Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a estimé lundi dernier dans « Territoires d’info » sur la chaîne Public Sénat : « Nous avons insuffisamment expliqué ce que nous faisons. »
Source : Libération (17 décembre)
Les pseudo-élites arrogantes de la majorité reprennent une fois encore le refrain de la pseudo-concession : elles reconnaissent avoir fait des erreurs, mais seulement de communication. Ce sont donc des erreurs intelligentes (les députés de Macron ont raison mais ils expliquent mal), tandis que le peuple, lui, fait des erreurs stupides (il est bête). C’était déjà le cas au moment du référendum sur la Constitution européenne en 2005. Les Français ne supportent plus ce paternalisme méprisant qui les infantilise en permanence et dont le bilan, depuis un quart de siècle, se solde par un désastre tous azimuts. Tant d’arrogance pour des résultats aussi calamiteux témoigne que ces “élites” ne se rendent pas compte de ce qui est en train d’arriver.
Une députée LREM voudrait que tout le monde paie l’impôt sur le revenu
Bénédicte Peyrol, membre de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, estime qu’il faudrait refondre l’impôt sur le revenu pour qu’il s’applique dès le premier euro perçu.
Source : BFM TV (21 décembre)
C’est à se demander sur quelle planète vivent les députés de La République en marche. Cette proposition, qui semble avoir plus d’inconvénients que d’avantages, intervient en pleine crise des Gilets jaunes, qui critiquent notamment la fiscalité élevée !
Fake news : le président de l’Assemblée nationale provoque un tollé en Suisse
Après les incidents diplomatiques en cascade de Macron, c’est au tour de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, d’être pris en flagrant délit de fake news par l’ancien maire de Genève, Guillaume Barazzone, pour avoir tenté de nier sa critique au vitriol de la pratique des référendums helvétiques en juillet 2018.
Source : UPR (20 décembre)
France – Pays endetté à vendre ?
La dette de la France devrait frôler les 100 % du PIB en 2019
Le déficit public a été rehaussé de 2,8 à 3,2 % du PIB pour l’an prochain, afin de tenir compte des annonces d’Emmanuel Macron sur le pouvoir d’achat.
Source : le Monde (18 décembre)
La dette publique française, largement suscitée par des baisses de revenus de l’État (réforme, évasion ou fraude fiscales), est importante et, surtout, n’est pas majoritairement détenue par les citoyens français (au contraire de la dette japonaise, par exemple, qui est encore plus importante). Cela place le pays dans une situation de vulnérabilité préoccupante. L’augmentation continue de la dette prouve l’inefficacité totale de la politique d’austérité imposée par l’Union européenne au prix de sacrifices de plus en plus insupportables pour les Français. L’UPR propose de consulter les Français par référendum au sujet de ce thème crucial.
La Banque de France avertit sur l’endettement des ménages et des entreprises
Alors qu’elle a plutôt diminué dans le reste de la zone euro depuis 2008, la dette du secteur privé atteint désormais 132,2 % du PIB en France. Une situation risquée, selon la Banque de France.
Source : les Échos (17 décembre)
Comme pour l’État, les finances des entreprises françaises se portent mal, ce qui fait courir un vrai risque financier et annonce la poursuite des ventes d’entreprises à l’étranger.
Insolite : Guebwiller vend sa gare sur Le Bon Coin
À Guebwiller, en Alsace, pendant que d’un côté des études sont menées au niveau de la Région pour la réouverture de la ligne de chemin de fer, la municipalité met en vente la gare. Cette vente permettrait de redonner vie à un bâtiment où un salon de thé s’est installé provisoirement.
Source : France 3 (19 décembre)
Faut-il s’étonner que, devant la disparition des services publics de proximité (poste, justice, éducation, santé, transport) et la nécessité pour les Français délaissés de prendre leur voiture, ce soit le prix de l’essence qui ait déclenché la révolte des Gilets jaunes ? Exigeons une authentique politique d’aménagement du territoire, avec un redéploiement des services publics pour tous les citoyens.
Alstom et Siemens prêts à céder une technologie à grande vitesse-sources
Pour Alstom et Siemens, il s’agit de répondre aux inquiétudes des autorités européennes en matière de concurrence et d’obtenir le feu vert à leur projet de créer un champion franco-allemand du ferroviaire, ont rapporté lundi des sources au fait des négociations.
Source : les Échos (17 décembre)
Après l’avoir soumise à une concurrence déloyale, puis rendue non compétitive, puis vendue aux Allemands, le temps est-il venu à présent de découper la bête Alstom ? Puisqu’on vous dit que c’est pour créer un « champion franco-allemand »… Cela vaut bien la peine de respecter le sacro-saint principe bruxellois de « concurrence ». Où est la logique industrielle ? Où est la vision à long terme ? Où est le souci du bien commun ? Il est grand temps de récupérer une politique industrielle nationale.
Visé par une enquête aux États-Unis, Airbus risque une amende de plusieurs milliards
L’avionneur européen aurait été informé de l’ouverture d’une enquête pour soupçons de corruption par le département de la Justice américain. Il risque une amende colossale.
Source : la Dépêche (20 décembre)
Les procédés de la justice américaine sont désormais bien connus : en vertu d’un droit extraterritorial, elle impose des amendes délirantes aux concurrents industriels des entreprises américaines, afin de les affaiblir et éventuellement de mener à leur rachat par des géants américains. Rappelons qu’Airbus est le fruit d’une coopération internationale qui n’a rien à voir avec la construction européenne.
France – Divers
Depuis la crise des Gilets jaunes, la vie à huis clos d’Emmanuel Macron
Insultes, huées, menaces… Quand il sort, désormais, cela tourne mal. Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, les promenades qu’aimait tant le président sont devenues rares (et discrètes). Comme les visites.
Source : le Monde (22 décembre)
Les Français ne font que renvoyer à la figure de Macron son mépris plusieurs fois affiché à l’égard du peuple.
Réforme du lycée, vers un bac des territoires
En moyenne, chaque proviseur proposera sept à huit spécialités. Mais les douze seront présentes dans un bassin de lycées. Les élèves pourront en principe aller suivre un enseignement dans un autre lycée, ou bien changer de lycée. En zone urbaine, où les établissements sont proches, ce sera un peu plus facile même si cela pose aussi des soucis d’emploi du temps.
Source : France inter (19 décembre)
Sous couvert de modernisation du baccalauréat, de lutte contre les mauvaises pratiques du passé, et de souci de la « liberté » des élèves, le ministre Jean-Michel Blanquer détricote tout simplement le principe d’égalité républicaine puisque les élèves auront un accès encore plus variable que par le passé aux spécialités qui les intéressent, au détriment des Français habitant dans les zones rurales.
L’ex-ministre Fleur Pellerin visée par des soupçons de prise illégale d’intérêts
L’ancienne ministre de François Hollande est soupçonnée d’avoir développé son entreprise grâce aux liens noués avec un acteur du Web sud-coréen lors de son passage au gouvernement.
Source : le Figaro (19 décembre)
Ne pas respecter les délais impartis par la loi, lorsqu’on quitte une haute responsabilité étatique, est grave. Au-delà de cette irrégularité dans les modalités de pantouflage, le problème actuel est bien celui de l’impunité de certaines élites, au niveau national comme européen. La seule logique qui semble importer est celle des avantages personnels.
Brexit
L’UE sort son plan face à un Brexit sans accord
La Commission européenne a dévoilé mercredi après-midi une série de mesures destinées à sauvegarder les « intérêts vitaux » de l’Union en cas de sortie du Royaume-Uni sans accord. « Les risques d’une sortie désordonnée de la Grande-Bretagne de l’Union européenne sont clairs. Ce serait une catastrophe absolue », s’est inquiété mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Source : le Figaro (19 décembre)
Face à l’inéluctabilité du Brexit, la panique semble gagner les institutions européennes, qui apparaissent irresponsables et incapables de faire preuve d’anticipation. Pourtant, même en cas de « hard Brexit », la Terre ne s’arrêtera pas de tourner et des accords seront trouvés sur les dossiers problématiques.
Un Brexit sans accord peut provoquer un choc économique brutal pour l’Allemagne et la zone euro
L’industrie automobile allemande est sous le choc. Le cours des actions commence à refléter un risque existentiel. Un Brexit sans accord serait un choc malencontreux.
Source : telegraph.co.uk (19 décembre) (version française)
Les Allemands ont beaucoup à perdre d’un Brexit non négocié, car leurs gigantesques surplus commerciaux sont déjà réduits à cause de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Si l’Allemagne perd en plus brutalement le marché anglais, c’est toute l’économie d’outre-Rhin, et même de l’Union européenne, qui risque d’être mise sous tension.
Union européenne
L’Italie et Bruxelles enterrent la hache de guerre budgétaire
L’accord signé avec la Commission pour éviter une procédure de déficit excessif met fin à plusieurs semaines de crise politique.
Source : le Monde (19 décembre)
Après des déclarations fracassantes sur la souveraineté du peuple italien et le refus des diktats de Bruxelles, le gouvernement Conte est-il en train de courber l’échine en reproduisant la politique de Tsipras en Grèce ? Ou bien gagne-t-il du temps pour pousser la Commission européenne à la faute, sans endosser la responsabilité d’une détérioration de la situation ? Toujours est-il que les électeurs transalpins mériteraient une politique plus démocratique, qui affiche clairement si elle veut sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, comme le propose l’UPR en France.
Automobile : l’Union européenne s’accorde sur une forte baisse des émissions de CO2
Les émissions de CO2 des voitures neuves devront baisser de 37,5 % d’ici à 2030. Les constructeurs sont vent debout.
Source : les Échos (18 décembre)
Si l’objectif est louable, les efforts demandés dépassent les capacités de l’industrie, et l’électrification massive du parc automobile présente des difficultés particulières. Une stratégie industrielle et écologique plus globale devient alors indispensable. Or, l’appartenance à l’UE empêche la France de développer ce type de stratégie.
Quatre banques, dont le Crédit agricole, visées par une enquête européenne sur des soupçons d’entente sur le marché des obligations
Ces quatre banques sont soupçonnées de s’être entendues pour fausser la concurrence entre 2009 et 2015. Bruxelles, qui n’est tenue par aucun délai légal dans cette enquête, pourrait infliger une amende allant jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises concernées si ces allégations étaient confirmées.
Source : France info (20 décembre)
Vingt ans après, l’euro présenté comme un « succès incontestable »
En vigueur depuis le 1er janvier 1999, la monnaie unique a fait preuve de sa pertinence. Même les partis politiques extrémistes ne souhaitent pas revenir aux devises nationales.
Source : les Échos (21 décembre)
Les mensonges éditorialistes de l’oligarchie euro-atlantiste atteignent des sommets : on ose nous raconter que l’euro serait un succès, qu’avant, c’était bien pire, et que demain, ce sera encore mieux. Moralité : encore un effort pour être vraiment compétitif et mériter la croissance, qui ne saurait décevoir les pays méritants. Un tel déni de réalité est un véritable crime contre l’intelligence et la nation. Une simple comparaison avec les pays européens n’ayant pas adopté l’euro démontre l’aberration de cette thèse. L’UPR, comme de nombreux spécialistes et Prix Nobel d’économie, ne cesse d’expliquer pourquoi l’euro est une véritable catastrophe pour l’économie française. La presse française ressemble de plus en plus à la presse soviétique du début des années 1980 qui décrivait une situation idyllique et fantasmatique alors que toute l’URSS était sur la voie de l’effondrement et de la gangstérisation.
En pleine conférence de presse, Juncker jette rageusement son dossier de notes par terre
En train de se préparer à une conférence de presse en marge du sommet du Conseil européen, Jean-Claude Juncker s’est mis à jeter par terre une liasse de documents. Puis, comme si de rien n’était, il a bu un verre alors que les personnes autour de lui se demandaient ce qui venait d’arriver sous leurs yeux.
Source : Sputnik (15 décembre)
N’y avait-il que de l’eau dans le verre de Jean-Claude « Drunker » ? Quoi qu’il en soit, son attitude prouve qu’il est complètement désinhibé et qu’il ne comprend plus le sens des situations. De telles pitreries feraient rire si leur auteur était un comédien du talent de Charlie Chaplin. Mais venant du président de la Commission européenne, elles ne provoquent que colère et mépris. Combien de temps allons-nous accepter d’être encore dirigés par ce sinistre alcoolique guetté par une cirrhose du foie ?
Surveillance et menaces sur la vie privée
Le Conseil constitutionnel valide la loi contre les fausses informations
Saisi par plusieurs sénateurs, le Conseil constitutionnel a estimé que la loi contre les fake news était conforme à la Constitution, tout en émettant quelques réserves pour encadrer les procédures prévues par le texte.
Source : RT France (20 décembre)
En dépit des réserves du Conseil constitutionnel, cette loi que le Sénat a refusé de voter demeure inquiétante pour la liberté d’expression. Elle ne traite pas la véritable menace pour la démocratie : l’absence totale d’égalité de temps de parole médiatique, notamment en période électorale.
La police britannique teste la reconnaissance faciale en plein centre de Londres
Ce n’est pas la première fois que la police londonienne s’essaie à la reconnaissance faciale en temps réel. Mais c’est la première fois qu’elle l’expérimente en plein centre de la capitale et au moment où les gens font leurs courses de Noël.
Source : Courrier international (18 décembre)
Il n’y a pas que le gouvernement autoritaire chinois qui a recours à des méthodes menaçant gravement la vie privée. L’utilisation des nouvelles techniques doit faire l’objet d’un vrai débat démocratique sous peine de voir s’installer une dictature.
Une entreprise américaine révèle que des hackers ont volé des notes diplomatiques de l’UE
Cela fait des années que des hackers espionnent les communications diplomatiques de l’UE. La firme américaine de cybersécurité qui a révélé ce vol accuse la Chine d’en être à l’origine.
Source : New York Times (19 décembre – en anglais)
La vulnérabilité des communications diplomatiques officielles de l’UE montre que l’Europe a un train de retard dans le domaine du numérique. C’est pourtant à elle que l’on confie le soin de développer une stratégie numérique…. !!
Monde
Les États-Unis pourraient retirer jusqu’à 7 000 soldats d’Afghanistan
La décision de la Maison-Blanche de retirer la moitié du contingent américain déployé en Afghanistan vient s’ajouter à l’annonce du retrait des troupes américaines en Syrie et à celle de la démission du ministre de la Défense James Mattis.
Source : Courrier international (21 décembre)
Trump pourrait ainsi aller au bout de la logique du retrait d’Afghanistan, enclenché sous Obama mais toujours en y laissant des milliers de soldats et de « conseillers militaires ». La décision va à contre-courant de l’avis de toute l’administration des États-Unis. Prend-elle acte du fait que cette guerre n’est pas gagnable ? Est-elle déterminée par un critère purement comptable (le coût pour le contribuable) de la part du « businessman » de la Maison-Blanche ? En tout cas, Trump semble une fois encore être fidèle à l’une de ses promesses de campagne.
Un immense lac de glace sur la face cachée de Mars
On savait qu’il y avait de l’eau liquide sur Mars, on sait désormais qu’il y a aussi de la glace en quantité phénoménale. Les chercheurs de l’Agence spatiale européenne ont remarqué à la surface de la planète Mars un cratère rempli de glace.
Source : le Parisien (21 décembre)
Rappelons que l’Agence spatiale européenne a été créée indépendamment des institutions européennes, et compte pour membres la Suisse ou la Norvège, qui ne sont pas membres de l’UE. L’UPR est en faveur des coopérations internationales, notamment pour de grandes aventures humaines comme l’exploration spatiale.
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Rédacteurs : Antoine Carthago, Maxime Forner, Thierry Lacour, André Marchal, David Pauchet
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