Directement inspiré du programme du Conseil National de la Résistance, le programme de l’UPR fête ses 2 ans

Lecture : 15 min

Voici deux ans jour pour jour, lors de notre Congrès de Nogent-sur-Marne le samedi 3 décembre 2011, je présentais à nos adhérents et sympathisants le programme que je comptais défendre pour l’élection présidentielle.

Ce programme, inspiré étroitement de celui du Conseil National de la Résistance, reprenait à ce dernier la plupart des grandes idées stratégiques de nos anciens, en les actualisant pour les années 2010. Il s’agissait ainsi du programme de réformes le plus puissant depuis 1958, sinon même depuis 1944.

programme-cnr-asselineau affiche-resistance-cnr-upr programme-cnrSaisies d’écran de la vidéo du programme aux moments où je présente une affiche clandestine de 1942 et une photo de la première réunion des membres du Conseil National de la Résistance en 1943. Depuis 2 ans, l’UPR est le seul parti politique français à présenter un programme qui s’inspire directement de celui du CNR.

Le programme de l’UPR du 3 décembre 2011 est bien loin de se limiter aux seules sorties de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.

Contrairement à ce que nos détracteurs affirmaient alors – et que nombre d’entre eux, furieux de constater l’inexorable croissance de l’UPR, continuent encore d’affirmer -, le programme de l’UPR prouve que notre réflexion politique et nos propositions sont bien loin de se limiter aux seules sorties unilatérales et le plus vite possible de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.

Même si ces 3 propositions correspondent en effet à 3 choix stratégiques fondamentaux et qu’elles nous distinguent de la quasi-totalité des autres partis politiques français -, elles ne résument pas à elles seules la totalité de notre programme.

Bien au contraire, le programme de l’UPR est – sans l’ombre d’un doute – le programme le plus précis, le plus exhaustif, et le plus cohérent de tous les partis politiques français.

À titre d’exemples :

  • le programme de l’UPR est le seul à proposer des mesures essentielles de rétablissement des libertés publiques, notamment en refusant l’appartenance de la France au réseau d’écoute généralisé INDECT conçu par l’UE, ou en proposant que la France prenne l’initiative de déposer à l’ONU une résolution imposant une interdiction planétaire du puçage des êtres humains par puce RFID ou tout autre procédé assimilé

programme-upr-cnrSaisie d’écran de la vidéo du programme au moment où je dénonce le projet INDECT. Les révélations mondiales d’Edward Snowden, survenues à l’été 2013 soit un an et demi après la présentation du programme de l’UPR le 3 décembre 2011, ont confirmé le caractère prémonitoire de nos analyses et de nos propositions.

  • le programme de l’UPR est le seul à proposer des réformes essentielles, très concrètes et très précises de nos institutions afin de rétablir la démocratie en France :
  • – réforme de la composition du Conseil Constitutionnel, afin d’en faire une instance dépolitisée et professionnalisée, ne jugeant qu’en droit,
  • – prééminence de la Constitution française sur toute autre source de droit,
  • – possibilité de saisine du Conseil Constitutionnel par des groupes de particulier,
  • – suppression de l’article 89 de la Constitution (c’est-à-dire suppression de la procédure du Congrès qui a permis l’adoption du traité de Lisbonne malgré le NON au référendum de 2005),
  • – interdiction constitutionnelle du vote électronique,
  • – interdiction des “transferts de souveraineté”,
  • – interdiction de la prise de contrôle des médias de masse par des fonds de pension ou des groupes multinationaux,
  • – rétablissement et extension du crime de haute trahison pour le chef de l’État et les membres du gouvernement,
  • – instauration du référendum d’initiative populaire,
  • – reconnaissance du vote blanc comme un vote à part entière et conséquences concrètes,
  • – instauration de l’équité dans le financement des partis politiques,
  • – inéligibilité à vie de tout responsable politique condamné pour corruption,
  • – interdiction d’effectuer plus de 2 mandats de suite pour tous les parlementaires, conseillers généraux et conseillers régionaux,
  • – inscription dans la Constitution de la liste des services publics non privatisables par nature : EDF-GDF, SNCF, Poste, réseaux d’adduction d’eau, réseaux routiers et autoroutiers, Sécurité sociale.
  • – suppression de l’actuel système de parrainage d’élus pour l’élection présidentielle par un système de parrainage par les citoyens,
  • – réforme et démocratisation du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, transformée en une Cour Supérieure de l’Audiovisuel, dotée du pouvoir d’imposer aux médias une pluralité d’opinions, recueillie par des sondages sur Internet auprès de dizaines de milliers de citoyens,
  • – etc.

Inchangé depuis 2 ans, le programme de l’UPR est disponible sur notre site en plusieurs formats :  vidéo, MP3 et texte PDF

Le programme de l’UPR est tellement dense en informations, analyses et propositions que la présentation du programme que j’en ai faite a duré 5 heures et 10 minutes.

  • Ce programme existe enfin sous la forme d’un petit ouvrage de synthèse de 66 pages. Celui-ci :

– peut être acheté dans notre boutique en marge de nos conférences (prochainement disponible sur notre boutique en ligne)

– et peut être téléchargé gratuitement en format PDF en cliquant ici :  http://www.upr.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf

programme-cnr-upr

Le programme de l’UPR du 3 décembre 2011 comporte 20 chapitres, dont la majorité sont directement inspirés du programme du CNR de 1944

Comme pourront le constater tous les internautes, soit en regardant les vidéos soit en parcourant le programme résumé en PDF, le programme de l’UPR comporte 20 chapitres thématiques, encadrés par une introduction et une conclusion.

La majeure partie de ces 20 chapitres s’inspirent étroitement du programme du CNR, si étroitement même que les titres des chapitres 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 15, 16 et 17 sont un copié-collé d’expressions figurant en toutes lettres dans le programme du CNR de 1944.

Le programme de l’UPR du 3 décembre 2011 est ainsi le suivant :

  • Introduction : Adapter aux conditions de 2012 le programme du Conseil national de la Résistance de 1944
  • 1.Défendre l’indépendance politique et économique de la nation
  • 2.Rétablir la démocratie la plus large
  • 3. Établir la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État et des puissances d’argent
  • 4.Rétablir une société de liberté
  • 5. Établir le respect de la personne humaine et l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi
  • 6. Instaurer une véritable démocratie économique et sociale impliquant l’éviction des féodalités financières de la direction de l’économie
  • 7. Assurer la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général
  • 8. Intensifier la production nationale
  • 9. Faire retour à la nation des grands moyens de production privatisés, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurance et des grandes banques
  • 10. Favoriser la participation des travailleurs à la direction de l’économie
  • 11. Garantir un niveau de rémunération et un logement permettant d’assurer à chaque citoyen et à sa famille sécurité et dignité
  • 12. Reconstituer un syndicalisme indépendant
  • 13. Garantir la santé pour tous
  • 14. Assurer l’élévation et la sécurité du niveau de vie des agriculteurs et se soucier de la qualité des aliments
  • 15. Établir une retraite permettant à tous de profiter dignement et pleinement de la vie
  • 16. Permettre à tous les enfants d’avoir accès à la culture la plus développée de façon à obtenir une élite non de naissance mais qui soit de mérite
  • 17. Rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle
  • 18. Redonner toute la priorité à nos liens avec le monde francophone et l’Outre-mer français
  • 19. Organiser des référendums sur des sujets clés qui méritent un large débat national
  • 20. Sujets non abordés dans le programme
  • Conclusion : adopter une présidence probe et citoyenne

CONCLUSION : UN PROGRAMME QUE LE RECUL DU TEMPS FAIT APPARAÎTRE COMME DE PLUS EN PLUS INDISPENSABLE AU SALUT DE LA FRANCE

Deux ans après, le programme de l’UPR reste inchangé.

Et le recul du temps permet à un nombre de plus en plus grand de Français, en découvrant aujourd’hui ce programme, de découvrir à quel point ce programme était – et demeure – le programme de très loin le plus pertinent pour sortir la France du désastre dans lequel notre pays bien-aimé s’enfonce.

Nos concitoyens qui découvrent ce programme 2 ans après découvrent aussi, par la même occasion, l’injustice et le scandale qu’a constitué le silence médiatique absolu dont les grands médias l’ont entouré et dont ils l’entourent encore. L’injustice est encore plus flagrante de constater que notre programme est encore caché par ceux-là mêmes qui semblent découvrir ces jours-ci la pertinence du programme du Conseil National de la Résistance.

Mais au fond peu importe la conduite tyrannique des grands médias à notre encontre. Car toute l’histoire montre que tous les mensonges médiatiques ne sont que des murs d’argile face à l’Océan lorsque le moment de la révolte a enfin sonné.

La seule chose qui compte, c’est finalement l’exactitude des analyses et des propositions, la fermeté des convictions, le courage de les affirmer publiquement et l’opiniâtreté pour les faire triompher malgré l’adversité.

En ce deuxième anniversaire du programme de l’UPR, on me permettra de citer en conclusion ce magnifique extrait du discours de Charles de Gaulle, prononcé le 18 juin 1942 à l’Albert Hall de Londres, précisément pour le deuxième anniversaire de l’Appel du 18 juin :

de-gaulle-cnr-upr« Nous avons choisi la voie la plus dure, mais aussi la plus habile : la voie droite. Depuis que nous avons commencé notre tâche de libération nationale et de salut public, pas un de nos actes, pas un de nos mots, n’a jamais dévié de la voie que nous avions adoptée.

Nous voici le 18 juin 1942. Je suis, pour ma part, tout prêt à reprendre, sans y rien changer, tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avons dit depuis le 18 juin 1940.

Je ne sais pas si, dans le monde, beaucoup d’attitudes et beaucoup de déclarations seraient, après deux ans, intégralement réaffichées par leurs auteurs. Mais je sais que notre entreprise, à nous, peut être depuis la première heure contresignée telle quelle, tous les jours.

Les événements ont prouvé que cette rectitude était et demeure la meilleure politique possible.

Sans nul doute, un certain fléchissement dans nos devoirs, certains accommodements avec nos responsabilités auraient pu nous faire paraître momentanément plus commodes.

On aurait dit moins souvent : Ah ! comme ils sont difficiles ! Mais, du même coup, nous aurions perdu cela même qui est notre flamme et notre raison d’être : l’intransigeance dans l’honneur pour le service du pays.

Car, dans l’extrémité où la France se trouve réduite, il n’y a ni compromissions ni transactions concevables. Que serait devenue la patrie si Jeanne d’Arc, Danton, Clemenceau, avaient voulu transiger ? Du désastre à la victoire, la ligne droite est le plus court, mais aussi le plus sûr chemin ». 

En ce 3 décembre 2013, pour le deuxième anniversaire du programme du CNR, nous pouvons reprendre ces puissantes paroles de Charles de Gaulle mot-à-mot à notre compte. Car elles illustrent parfaitement ce qu’est l’attitude de l’UPR, et ce qui nous anime tous. Non pas seulement moi, et tous les cadres du mouvement, mais aussi tous les militants bénévoles, tous les adhérents, et tous les sympathisants de l’UPR, dont le flot ne cesse de grossir au fil des semaines et des mois.

Car, pour paraphraser Charles de Gaulle, en proposant aux Français de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, l’UPR a choisi la voie la plus dure, mais aussi la plus habile : la voie droite.  

Depuis que nous avons commencé notre tâche de libération nationale et de salut public, pas un de nos actes, pas un de nos mots, n’a jamais dévié de la voie que nous avions adoptée. Nous sommes tous prêts à reprendre, sans y rien changer, tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avons dit depuis la présentation de notre programme le 3 décembre 2013, et même depuis la création de l’UPR le 25 mars 2007.

Alors que tous les autres partis politiques français ne cessent de changer constamment de programmes et qu’ils se refusent tous à sortir unilatéralement de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, notre entreprise, à nous, peut être depuis la première heure contresignée telle quelle, tous les jours.

Les événements ont prouvé que notre rectitude était et demeure la meilleure politique possible. Sans nul doute, un certain fléchissement dans nos devoirs, certains accommodements avec nos responsabilités auraient pu nous faire paraître momentanément plus commodes. Nous aurions pu faire comme tous les autres et nous déclarer “pour une Autre Europe” par exemple…

On aurait dit moins souvent : Ah ! comme ils sont difficiles à l’UPR ! Mais, du même coup, nous aurions perdu cela même qui est notre flamme et notre raison d’être : l’intransigeance dans l’honneur pour le service du pays.

Car, dans l’extrémité où la France se trouve réduite, il n’y a ni compromissions ni transactions concevables. Que serait devenue la patrie si Jeanne d’Arc, Danton, Clemenceau, Charles de Gaulle avaient voulu transiger ? Du désastre à la victoire, la ligne droite est le plus court, mais aussi le plus sûr chemin ».

En ce jour anniversaire, j’appelle tous les adhérents, militants et sympathisants à relayer le présent  article au plus grand nombre possible de personnes de leur entourage familial, amical ou professionnel, afin de faire connaître le programme de l’UPR dans son intégralité et de contribuer ainsi à l’irrésistible montée en puissance de notre mouvement de libération nationale.

François Asselineau

3 décembre 2013