Conformément à l’objectif sous-jacent des “eurorégions”, la désintégration de l’Espagne continue de progresser.
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La menace très grave que fait peser la prétendue “construction européenne” sur l’unité des grands États-nations, dont la France, aurait dû être l’un des sujets majeurs de la campagne présidentielle en France.
Hélas ! À part moi – qui en ai parlé à chaque fois que j’ai pu – aucun autre candidat à la présidentielle n’a évoqué cette question essentielle de l’unité nationale.
J’ai même été le seul à attirer l’attention des électeurs sur l’annonce – discrète – faite par Macron, selon laquelle il procèderait à la suppression de 25% des départements et au renforcement – encore et encore – du pouvoir des régions.
Aucun média n’a repris mes mises en garde.
Pourtant, le processus de désintégration est bel et bien à l’œuvre, comme on le voit en Espagne où il est le plus avancé.
On apprend ainsi aujourd’hui que le gouvernement régional indépendantiste de Catalogne – qui a prévu d’organiser, le 17 septembre 2017, un référendum (inconstitutionnel) sur l’indépendance, a déjà mis au point un mécanisme de « détachement immédiat » de l’Espagne si le gouvernement de Madrid bloque par la force le déroulement de ce référendum.
NOTA : Le référendum sur l’indépendance de la Catalogne est programmé par le gouvernement régional indépendantiste de Catalogne, mais refusé par le gouvernement central de Madrid.
C’est la Cour constitutionnelle de Madrid qui a jugé que ce référendum séparatiste était “inconstitutionnel”.
Mais les autorités locales de Barcelone comptent passer outre. Avec le risque d’une intervention de l’armée espagnole…
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CONCLUSION
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Avec l’explosion inéluctable de l’euro et la prochaine crise financière mondiale, la politique de désintégration des États-nations européens menée à l’insu des peuples est sans doute l’une des menaces les plus graves et les plus urgentes que la majorité de nos compatriotes ne voit pas venir.
François Asselineau
22 mai 2017
Source : El Pais, cité par https://fr.sputniknews.com/international/201705221031485438-catalogne-loi-rupture-espagne/
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François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.