Ubu roi : Le gouvernement grec annonce que la troïka s’est trompée sur ses calculs et que la récession est plus grave que prévu
UBU ROI : LE GOUVERNEMENT GREC ANNONCE :
1°) QUE LE FMI, L’UE ET LA BCE SE SONT ENCORE TROMPÉS SUR LEURS CALCULS,
2°) QUE LA RÉCESSION EST BEAUCOUP PLUS GRAVE QUE PRÉVU,
3°) ET QU’ILS NE SONT PAS D’ACCORD ENTRE EUX SUR CE QU’IL FAUT FAIRE MAINTENANT.
Cette information est précieuse pour nos lecteurs. Elle leur permettra de répondre de façon argumentée à tous leurs collègues et amis qui se retranchent encore frileusement derrière les avis des “experts” entendus à la télé pour affirmer que l’UPR serait un parti irresponsable.
Cette dépêche, parmi tant d’autres, prouve que c’est exactement le contraire qui est vrai.
Chaque jour qui passe révèle un peu plus à quel point les prétendus “experts” européistes sont des charlatans, qui se sont trompés sur tout depuis 20 ans, qui ont trompé les peuples d’Europe sur tout, et qui continuent de les tromper jour après jour.
Nos adhérents et sympathisants ne doivent en aucun cas accepter une posture d’accusés au motif que les charlatans, qui ont le monopole d’accès aux médias de masse, formatent l’opinion publique.
À tous ceux qui brocardent les analyses de l’UPR en répétant docilement la propagande entendue sur TF1, vous devez mettre sous le nez l’information qui suit.
Elle prouve, une nouvelle fois, que les européistes qui conduisent les peuples d’Europe dans le gouffre sont des fanatiques de la pire espèce, dont l’incompétence technique phénoménale le dispute à la volonté d’imposer une tyrannie continentale par la force.
Désormais, il faut renverser la charge de la preuve. Il faut exiger des européistes (députés, sénateurs, journalistes aux ordres, experts bidons, etc. ) qu’ils rendent des comptes sur ce qui se passe.
François Asselineau
DÉPÊCHE AFP / 15 octobre 2012 16h44
LES BAILLEURS DE FONDS DE LA GRÈCE SE SONT TROMPÉS SUR SA RÉCESSION
ATHÈNES – Le ministre adjoint grec aux Finances, Christos Staikouras, a affirmé lundi que les prêteurs du pays, et en particulier le Fonds monétaire international (FMI), se sont trompés en matière d’impact de la rigueur sur la récession.
Alors que les Grecs ont subi des sacrifices énormes de quelque 49 milliards d’euros depuis 2010 en échange de deux prêts internationaux successifs, les résultats budgétaires n’ont pas été à la hauteur, car l’impact de la récession a été beaucoup plus important que prévu, a souligné M. Staikouras lors d’une conférence organisée par l’International Herald Tribune à Athènes.
Depuis 2009, le coefficient multiplicateur des mesures de rigueur sur le recul de croissance a été d’environ 1, au lieu de 0,5 qui avait été retenu pour la mise au point par l’UE et le FMI des plans de redressement dictés à la Grèce en contrepartie de son sauvetage financier, a détaillé le ministre, soulignant que même le FMI le reconnaît désormais.
Les médias grecs soulignaient également lundi que le cas de la Grèce, qui table pour 2013 sur une sixième année de récession consécutive, avait mis à mal les modèles mathématiques jusque là retenus pour doser les recettes de redressement des pays empruntant auprès du FMI.
Pour sortir du cercle vicieux rigueur-récession-plus de rigueur, une attention particulière doit être apportée au dosage des mesures, a souligné M. Staikouras, dont le gouvernement tente de conclure de difficiles tractations avec la troïka représentant ses créanciers sur un nouveau train d’économies conditionnant le maintien du pays sous perfusion internationale.
Du fait de cette récession sans précédent, les écarts budgétaires sont également permanents, tandis que les mêmes erreurs pèsent sur l’estimation du chômage, qui vient de franchir, en juillet, la barre fatidique des 25%, a ajouté le ministre.
Parmi les difficultés actuelles du pays, il a également invoqué les estimations contradictoires des gestionnaires du problème grec, en allusion aux divergences entre FMI et UE sur la solvabilité à terme du pays et les moyens de la garantir. Le FMI semble plaider pour un nouveau soutien financier, ce qu’exclut en l’état l’UE.
Le problème maintenant est celui de la dette, où l’on constate une approche différente entre le FMI, l’UE et la Banque centrale européenne (BCE), a renchéri le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, dans un entretien à la chaîne de télévision privée grecque Méga. Il a toutefois exprimé l’espoir que ces divergences seront résolues avant le sommet européen du 18 octobre.
Le ministre des Finances, Yannis Stournaras, n’a pour sa part pas exclu que les négociations entre Athènes et ses prêteurs se poursuivent après le sommet européen.
Nous essayons de finaliser les décisions pour le sommet mais je ne crois pas que cela sera possible, a-t-il dit en sortant d’un entretien avec le Premier ministre, Antonis Samaras.
Il a évoqué dans le cas d’un renvoi à après le sommet, la possible tenue d’une réunion exceptionnelle des ministre des Finances de la zone euro (Eurogroupe) pour avaliser le programme grec, sans fournir de date.
Mais il a relevé que le pays attendait toujours pour courant novembre le versement d’une tranche cruciale de 31,5 milliards d’euros des prêts UE-FMI, sinon ses caisses seront vides à la fin novembre.
(©AFP / 15 octobre 2012 16h44)