François Asselineau rencontre Bruno Magras, président de l’île de Saint Barthélemy

L’exemple que les médias cachent aux Français : au cours de l’entretien qu’il m’a accordé, Bruno Magras, Président de l’île de Saint-Barthélemy (Antilles françaises), se réjouit d’avoir fait sortir son île de l’Union européenne !

Au cours de mon récent déplacement aux Antilles françaises, je me suis rendu successivement en Martinique, en Guadeloupe et à Saint-Barthélemy, l’île paradisiaque connue surtout de nos jours pour héberger des célébrités internationales et des gens fortunés.

Le président de la collectivité territoriale, Bruno Magras, membre de LR, a eu l’amabilité de bien vouloir me recevoir à cette occasion et de m’accorder un entretien, que nous avons en partie filmé avec son accord.

Il s’agit d’un entretien du plus haut intérêt pour l’UPR et tous ceux qui suivent nos analyses. Pourquoi ? Parce que l’île française de Saint-Barthélemy était naguère intégrée partie intégrante de l’Union européenne et qu’elle en est sortie en 2011.

« IL FAUT FAIRE UN CHOIX… ET NOUS, NOUS L’AVONS FAIT. » (Bruno Magras, président LR de Saint-Barthélemy)

Cette île était en effet juridiquement une “Région Ultra-Périphérique” de l’UE, en tant que partie du Département d’outre-mer de la Guadeloupe (DOM) jusqu’en 2007, puis en son nom propre de 2007 à 2011.

Or, comme je l’ai déjà souligné dans plusieurs de mes conférences, suite à un référendum local, les habitants de Saint-Barthélemy ont opté pour la sortie de l’Union européenne, en tant que Collectivité d’outre-mer (COM) en dehors de l’UE, à l’instar du statut de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.

J’ai donc profité de mon séjour sur place ( à Gustavia, petite capitale de l’île) pour demander directement au président de la collectivité territoriale ce qu’il pensait de cette sortie de l’UE.

Je lui ai notamment demandé ironiquement si Saint-Barthélemy avait sombré dans l’Apocalypse depuis cette sortie de l’UE…

CONCLUSION : LES GRANDS MÉDIAS GARDENT LE PLUS GRAND SILENCE SUR LA SORTIE DE SAINT-BARTH’ DE L’UE

Bien entendu, la collectivité territoriale d’outre-mer de Saint-Barthélemy présente des caractéristiques spécifiques par rapport aux communes de France métropolitaine.

Il n’en demeure pas moins que le fait que cette commune de France soit juridiquement sortie de l’UE en 2011, à la demande de ses habitants, est une preuve irréfutable que l’on peut bel et bien sortir de l’UE.

Et le fait que cette collectivité se porte désormais comme un charme, constitue évidemment un exemple cinglant à opposer à tous les propagandistes euro-atlantistes qui essayent de terroriser les Français en leur faisant croire que sortir de l’UE reviendrait à tomber dans les griffes du loup-garou.

Cet exemple est tellement gênant que tous les grands médias ont gardé – et gardent toujours – un silence absolu sur ce qui s’est passé à Saint-Barthélemy. Il ne faut surtout pas que le reste du peuple français le sache….

Raison de plus pour diffuser cette vidéo au maximum, notamment à tous vos amis, collègues et connaissances, qui répètent ce qu’ils ont entendu sur les grands médias, en vous assurant, sans y réfléchir, qu’il serait impossible ou catastrophique de sortir de l’UE !

Je profite de cette mise en ligne pour présenter à M. Magras et à ses collaborateurs tous mes remerciements pour la grande amabilité avec laquelle ils m’ont reçu et la franchise avec laquelle il a été répondu à mes questions.

François Asselineau