L’UPR demande à François Hollande de reconnaître l’État palestinien, conformément au vote de l’Assemblée nationale

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Communiqué

L’UPR demande à François Hollande de reconnaître l’État palestinien, conformément au vote de l’Assemblée nationale, et s’interroge sur l’identité de vues entre le FN et l’UMP, qui ont refusé de voter pour cette reconnaissance.

En adoptant ce 2 décembre 2014 une résolution invitant le gouvernement à reconnaître l’État palestinien, l’Assemblée nationale a agi conformément au droit international et à l’intérêt moral de la France. Il ne s’agit, cependant, que d’un premier pas qui doit être confirmé par une prise de position officielle – qui se fait attendre – du Chef de l’État.

À la différence de la plupart des autres partis qui se sont divisés sur cette question, l’UPR s’était prononcée, bien en amont du vote et sans ambiguïté, en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien par la France.

L’UPR relève en particulier que, ce 2 décembre :

– Seulement neuf députés du groupe UMP ont voté pour la résolution, 136 votant contre et 4 s’abstenant ;

– Seulement quatre députés du groupe UDI ont voté pour la résolution, 14 votant contre et 4 s’abstenant ;

– La seule députée FN, Marion Maréchal Le Pen, et son collègue apparenté à la coquille vide qui ne trompe personne du « Rassemblement Bleu Marine », Gilbert Collard, se sont abstenus.

(source : http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/981)

L’extrême droite a donc adopté une position conforme à son aversion pour le monde arabo-musulman, aversion qu’elle déverse, d’ailleurs, dans tous les médias de grande diffusion où elle a complaisamment table ouverte. Le FN a encore une fois exalté cette animosité lors de son dernier congrès à Lyon, en rassemblant plusieurs responsables de l’extrême droite européenne qui ont multiplié les déclarations haineuses et guerrières à l’encontre du monde arabo-musulman, à commencer par le néerlandais Geert Wilders, rendu célèbre pour avoir comparé le Coran à « Mein Kampf ».

L’extrême droite confirme ainsi que son rôle dans la politique française est de souffler sur les braises du « choc des civilisations », cher à l’élite dirigeante euro-atlantiste.

L’identité de vues entre l’UMP et le FN sur cette question internationale de premier ordre est un indice supplémentaire suggérant une manœuvre de rapprochement futur entre les deux formations. La proximité entre Marion Maréchal Le Pen et Guillaume Peltier, par exemple, est connue.

Elle pourrait préfigurer un rapprochement, en 2017, entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy.