L’UPR exprime son horreur devant la nouvelle tuerie survenue dans une université américaine de l’Oregon
Communiqué
L’UPR exprime son horreur devant la nouvelle tuerie aux États-Unis d’Amérique – la 264e recensée depuis le début de l’année – et appelle les Français à refuser le modèle de société anglo-saxonne que les dirigeants euro-atlantistes veulent leur imposer.
L’UPR exprime son horreur devant la nouvelle tuerie aux États-Unis d’Amérique qui a causé, a minima, 10 morts et 7 blessés dans une université de l’Oregon, au nord-ouest du pays, le jeudi 1er octobre. Cette fusillade intervient après celle qui a eu lieu dans un lycée du Dakota du sud la veille, faisant un blessé, et celle qui avait fait un mort début septembre dans une université de Sacramento (Californie).
Selon le site américain spécialisé Gunviolence Archive, il s’est agi de la 264e “tuerie de masse” survenue aux États-Unis depuis le 1er janvier 2015. (une “tuerie de masse” étant définie comme mettant en cause au moins 4 victimes à l’exclusion du tireur). De façon plus globale, entre le 1er janvier et le 1er octobre 2015, on a recensé aux États-Unis :
- 39 530 tirs par armes à feu (soit 145 par jour)
- 9 956 morts par armes à feu (36 par jour)
- 20 270 blessés par armes à feu (74 par jour)
- 551 enfants de moins de 12 ans tués ou blessés par armes à feu (plus de 2 par jour)
- 1965 adolescents de 12 à 17 ans tués ou blessés par armes à feu (plus de 7 par jour)
Cette série d’horreurs témoigne une fois encore du climat d’extrême violence qui règne à l’intérieur de la première puissance militaire mondiale. Les tueries se succèdent, en effet, sans interruption dans les universités, les écoles et les lieux publics. Les “bavures” policières généralement laissées impunies, notamment à l’égard de la population afro-américaine, sont également fréquentes, de même que les meurtres en tous genres, particulièrement d’immigrés clandestins à la frontière mexicaine.
L’UPR constate que les mesures prises par les gouvernements américains successifs pour placer la population sous surveillance, restreindre les libertés publiques et déployer des forces de l’ordre paramilitaires dans les rues, non seulement n’endiguent pas la violence, mais encore conduisent à de graves régressions de l’état de droit. Les États-Unis d’Amérique s’orientent vers un type de société de plus en plus délirant, baignant en permanence dans un climat guerrier et anxiogène.
Ce climat résulte bien sûr de la vente libre d’armements en tous genres et de la diffusion massive de films d’une extrême violence. Mais il découle aussi des inégalités économiques et sociales de plus en plus scandaleuses, et de la conception belliciste des relations internationales que Washington tente d’imposer sur la scène mondiale.
Malgré ces constats, les dirigeants et les médias français continuent à prendre les États-Unis d’Amérique pour modèle, aussi bien en politique intérieure qu’en politique extérieure.
L’ultra-libéralisme, dicté par les traités européens, démantèle nos services publics et nos protections sociales, provoquant ainsi un accroissement sans fin du chômage et de la pauvreté, qui constituent les principaux ingrédients de la violence.
En outre, l’euro-atlantisme, dicté lui aussi par les traités européens, force la France à s’aligner diplomatiquement et militairement sur les États-Unis, en multipliant les interventions armées qui violent, la plupart du temps, à la fois notre ordre constitutionnel et le droit international. L’UPR rappelle d’ailleurs que l’intervention militaire française en Syrie, tout comme celle conduite par les États-Unis d’Amérique dans ce même pays, est illégale du point de vue du droit international puisqu’elle n’a pas été sollicitée par le gouvernement syrien, ni validée par le Conseil de sécurité de l’ONU.
La conséquence de cet asservissement tous azimuts de la patrie de Clemenceau et Charles de Gaulle à celle du clan Bush est que la société française s’enfonce, elle aussi, dans un climat de violence et de tension, tandis que des armes y circulent sous le manteau dans un nombre croissant de zones de non-droit. S’il ne conduit pas – du moins pas trop encore – à des tueries de masse, ce climat n’en est pas moins palpable et délétère.
À l’occasion des élections régionales, l’UPR appelle les Français à s’interroger sur les causes profondes de l’effondrement de la France. Pendant la campagne, l’UPR expliquera aux Français que le modèle de société anglo-saxonne qui leur est imposé, jusque dans la langue pratiquée sur notre territoire, résulte directement de notre appartenance aux traités européens et à l’OTAN qui inféodent la France aux États-Unis d’Amérique, dont l’actualité montre, chaque jour davantage, que c’est une société en pleine déroute économique, sociale, éthique et morale.
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.