L’UPR demande au gouvernement de s’associer à la demande de la Russie d’une enquête de l’OSCE sur l’affaire des snipers à Kiev
Communiqué
*** COMMUNIQUÉ DE PRESSE ***
8 mars 2014 – 18h00 : L’UPR DEMANDE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS DE S’ASSOCIER AU GOUVERNEMENT RUSSE POUR OUVRIR UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE DE L’OSCE SUR L’AFFAIRE DES SNIPERS À KIEV
Une conversation téléphonique secrète, tenue il y a quelques jours entre Mme Catherine Ashton, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et M. Urmas Paet, ministre estonien des Affaires étrangères, a été rendue publique après son interception par les services secrets russes.
La divulgation de cette conversation – dont l’authenticité a été confirmée par le ministre estonien lui-même – est de la plus haute importance, même si elle a été ignorée par les médias de grande diffusion en France.
Elle tend en effet à prouver que les tireurs de la place du Maïdan à Kiev, qui ont déclenché des affrontements meurtriers à l’origine du renversement du régime légal, seraient liés à des chefs de l’opposition à Ianoukovitch. Le « bain de sang » colporté par les médias occidentaux et qui est censé avoir justifié le coup d’État orchestré par Washington, pourrait ainsi avoir été organisé par les États-Unis eux-mêmes, ou par leurs supplétifs.
L’UPR note que ce soupçon d’opération « sous faux drapeau » est tellement grave qu’il vient d’amener le gouvernement russe à demander officiellement une enquête de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour établir la vérité sur les responsables de cette tuerie de Kiev.
Soulignant que « l’on ne pouvait continuer à dissimuler la vérité », le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a en effet réclamé, le 8 mars 2014, que « l’OSCE fasse une enquête objective sur cette affaire, et nous ferons en sorte que justice soit faite », avant de préciser : « Il y a eu trop de mensonges, et qui ont été utilisés trop longtemps afin de diriger l’opinion publique européenne dans la mauvaise direction, allant à l’encontre des faits objectifs. »
Compte tenu des conséquences politiques et géopolitiques extrêmement graves qu’ont provoquées ces tirs de snipers non identifiés, et compte tenu des révélations sensationnelles de la conversation entre Mme Ashton et M. Paet sur cette question, l’UPR approuve pleinement la demande officielle du gouvernement russe d’une enquête internationale de l’OSCE sur l’affaire de la tuerie de Kiev.
L’UPR demande au gouvernement français de la soutenir en s’y associant.
Si le gouvernement français refusait de soutenir cette demande d’enquête internationale, il prouverait son refus d’un traitement rationnel des événements et confirmerait qu’il approuve l’opération de déstabilisation de l’Ukraine, menée par Washington, qui comporte des risques d’escalade vers un conflit planétaire majeur.