Congrès de la FNSEA : La France doit sortir de l’Union Européenne afin de sauver son agriculture de la destruction
Communiqué
À l’occasion de l’ouverture du congrès de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), François Asselineau, président de l’UPR, rappelle la nécessité de faire sortir la France de l’Union Européenne afin de sauver l’agriculture française de la destruction.
La photo est extraite d’un bref reportage de TF1 diffusé le 25 janvier 2013 sur le suicide des agriculteurs en France, au rythme moyen de plus de 1 par jour.
Ces drames humains en série résultent notamment de la misère qui touche de nombreux agriculteurs et du désarroi devant la gestion kafkaïenne qu’on leur impose pour obtenir les aides dites “européennes” à l’agriculture : la photo représente un dossier de subvention de la Politique Agricole Commune (PAC).
La politique agricole commune promeut une course effrénée à la productivité et à la rentabilité, sans considération des agriculteurs ni des consommateurs
La politique agricole commune :
- Met les agriculteurs français en concurrence déloyale avec ceux d’États dont les normes salariales, sociales et fiscales sont très inférieures à celles de la France ;
- Autorise des pratiques comme les OGM ou les farines animales qui sont contraires aux souhaits profonds de la population et qui font peser des incertitudes sur la santé des consommateurs ;
- Pousse les exploitations à grandir sans cesse, avec des objectifs de rentabilité et de productivité maximaux préjudiciables à l’environnement, en contradiction avec la notion de terroir si chère aux Français.
Le résultat de la politique agricole commune est la dégradation accélérée de la condition agricole
Il résulte de la politique agricole commune :
- Des revenus qui permettent à peine de survivre, et qui subissent la volatilité des prix mondiaux. 40% des agriculteurs français touchent moins que le SMIC et les retraites du monde agricole sont très faibles ;
- Des fermetures massives d’exploitations et donc une désertification accélérée des campagnes françaises. Passé de trois millions en 1960 à 500 000 aujourd’hui, le nombre d’agriculteurs devrait être de 200 000 en 2030 d’après les prévisions : c’est la mort programmée de l’agriculture française alors que la France a, de tout temps, été le grenier de l’Europe. Le désespoir pousse chaque jour en moyenne entre un et deux agriculteurs français au suicide ;
- La transformation des agriculteurs en « fonctionnaires de la terre » en raison des règlements européens qui suppriment toute liberté et toute indépendance dans la conduite des exploitations.
La sortie de la France de l’Union Européenne et de l’euro grâce à l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne permettra de sauver l’agriculture française de la destruction
L’Union Populaire Républicaine est le seul rassemblement politique :
- À expliquer que les subventions « européennes » sont en réalité françaises puisque la France donne 21 milliards d’euros par an en moyenne au budget européen pour n’en récupérer que 14 : la sortie de l’Union Européenne permettra donc non seulement de conserver les subventions au monde agricole, dans le cadre d’une politique nationale, mais de disposer en plus de 7 nouveaux milliards ;
- À vouloir, grâce à la sortie de l’Union Européenne, rétablir des protections frontalières intelligentes, en fonction des besoins de l’économie et de l’agriculture françaises, et mettre fin à la surévaluation destructrice de notre monnaie ;
- À proposer l’instauration d’un revenu minimal agricole permettant aux agriculteurs de vivre dignement dans quelque conjoncture économique que ce soit ;
- À prévoir une diversification des canaux de distribution des produits agricoles grâce à l’instauration de plateformes de vente dans les centres urbains ;
- À vouloir former la population au vrai goût des aliments, c’est-à-dire tels qu’ils sont produits naturellement.