François Asselineau a été reçu à Tokyo par M. Banri Kaieda, ancien ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, député du Parti Constitutionnel Démocrate et vice-président du groupe d’amitié franco-japonaise à la Chambre des députés.
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Le président de l’UPR a été reçu, pendant près d’une heure, par M. Banri Kaieda, qui fut nommé ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie du gouvernement Naoto Kan en janvier 2011.
Il démissionna de ses fonctions en août 2011 pour prendre sur lui les responsabilités de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima survenue en mars 2011, dans le cadre du gigantesque tsunami qui frappa le Japon.
Banri Kaieda devint ensuite président du Parti Démocrate du Japon (gauche) de décembre 2012 à décembre 2014, ce qui fit de lui le chef de l’opposition au gouvernement de Shinzo Abe (PLD), le Parti démocrate étant alors la plus grande force d’opposition.
Banri Kaieda a rejoint les rangs du nouveau Parti démocrate constitutionnel du Japon, fruit de la scission de celui-ci en 2017 (l’autre partie étant devenue le Parti démocrate du peuple coprésidé par Kohei Otsuka qui a également reçu François Asselineau).
Banri Kaieda a été réélu député de la 1re circonscription de Tokyo aux élections générales du 22 octobre 2017. Il a été élu par ses pairs vice-président du groupe d’amitié franco-japonaise à la Chambre des députés.
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L’entretien entre Banri Kaieda et François Asselineau a principalement porté sur les questions européennes, le député japonais voulant connaître les arguments en faveur du Frexit.
Il est apparu que M. Kaieda n’avait à l’esprit que les arguments habituels de la propagande européiste, dont sont abreuvés aussi les Japonais. À savoir qu’il pensait que la construction européenne avait pour but de “faire contrepoids aux États-Unis”, de “faire le poids face à la Chine”, “d’assurer la paix en Europe”, et que les blocages et les résultats désastreux constatés pourraient être surmontés “en changeant d’Europe”, etc.
Le président de l’UPR s’est permis de porter très poliment à sa connaissance toute une série d’arguments – que nos adhérents et sympathisants connaissent bien – pour réfuter un par un tous les éléments de la propagande européiste.
Très surpris par la pertinence des arguments de François Asselineau qu’il entendait pour la première fois, l’ancien chef de l’opposition japonaise les a notés scrupuleusement sur son cahier en indiquant qu’il était très reconnaissant de ces informations qui poussent à la réflexion.
L’entretien s’est ainsi déroulé, comme tous les autres entretiens avec de hauts responsables politiques, dans une ambiance très détendue et cordiale. La bonne connaissance que François Asselineau a du Japon et son maniement des rudiments de la langue japonaise y ont ajouté à chaque fois une note affective et sincère, très appréciée de ses interlocuteurs.
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François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.