Spectaculaire intervention du britannique Nigel Farage au parlement européen

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Spectaculaire intervention du britannique Nigel Farage au parlement européen le 13 avril 2016.

 

Nigel Farage, leader du parti UKIP et l’un des principaux responsables politiques britanniques en faveur du Brexit, nous a habitués, depuis plusieurs années, à prendre la parole au Parlement européen pour y faire des discours particulièrement décapants. Ses interventions virulentes l’ont ainsi fait connaître à toute l’Europe, via Internet et les réseaux sociaux.

Son dernier discours, qui date du 13 avril 2016, n’échappe pas à la règle. Farage est intervenu dans l’hémicycle pour commenter, notamment, les résultats du référendum néerlandais contre l’accord d’association UE-Ukraine, ainsi que les pourparlers avec la Turquie du président Erdogan.

Je ne résiste pas à l’envie de publier ce discours (sous-titré en français par l’Agence Info Libre, que je remercie au passage pour ce travail de qualité).

Car cette intervention de quelques minutes est tellement percutante qu’elle met littéralement KO debout le président du parlement Martin Schulz et le président de la Commission Jean-Claude Juncker. Ce dernier affecte une pause méprisante en faisant mine de préférer lire un dossier plutôt que d’écouter Nigel Farage. Mais tout indique, dans sa gestuelle et son regard, qu’il se sent aux abois.

Le passage le plus cinglant de ce discours est sans doute celui où Nigel Farage envoie ces fortes paroles, comme un uppercut dans les gencives des euro-dictateurs :

« Je pense que nous voterons pour un Brexit parce que nous voulons avant tout être en sécurité. Ce sera comme en Hollande la semaine passée : une bataille entre le peuple et les politiciens. Vous avez l’argent, les multinationales et Goldman Sachs.
Nous, nous avons notre armée de blogueurs.
Et en fin de compte, le souhait du peuple va l’emporter et l’UE n’y survivra pas. »

Même si nous ne partageons pas toutes les idées politiques du UKIP (notamment son atlantisme en diplomatie et ses prises de position très libérales en économie), force est de reconnaître que nous sommes d’accord avec ce constat et avec cette prophétie.

François Asselineau