= COMMUNIQUÉ DE PRESSE = Par leur alliance scellée le 28 avril, M. Dupont-Aignan confirme son ancrage à l’extrême droite et Mme Le Pen confirme son refus du « Frexit ».

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE FRANÇOIS ASSELINEAU

PRÉSIDENT DE L’UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE

 

= Samedi 29 avril 2017 =

Par leur alliance scellée ce 28 avril, M. Dupont-Aignan confirme son ancrage à l’extrême droite et Mme Le Pen confirme son refus du « Frexit ». Cette alliance politicienne ne permettra ni de rassembler une majorité de Français, ni de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.

En ralliant la candidature de Mme Le Pen vendredi 28 avril 2017, M. Dupont-Aignan achève de s’ancrer définitivement à l’extrême droite.

La décision de M. Dupont-Aignan est l’aboutissement des appels du pied politiques et idéologiques en direction du FN qu’il n’a cessé de multiplier ces dernières années.

  • Dès 2012, il avait fait savoir qu’il serait prêt à nommer Mme Le Pen au poste de Premier ministre s’il était élu à l’Élysée.
  • Il avait également apporté son soutien en 2013 à la candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, aux côtés du FN et du « bloc identitaire », un mouvement d’extrême droite promouvant une Europe blanche et l’affirmation de régions autonomes. Le « bloc identitaire » avait, notamment, défrayé la chronique en distribuant des « soupes identitaires », contenant du porc, dans le but d’exclure et donc de stigmatiser les musulmans.
  • À l’occasion des élections départementales de mars 2015, M. Dupont-Aignan a fait ouvertement alliance avec la « Ligue du Sud », un parti extrémiste regroupant des anciens du FN, créé sur une base régionalo-« identitaire », sur le modèle de la « Ligue du Nord » fascisante italienne, et dénonçant la stratégie de « dédiabolisation du FN » que mènerait Mme Le Pen.
  • Dernier clin d’œil en date en direction du FN, M. Dupont-Aignan avait repris à son compte en ce début d’année 2017 la théorie du « grand remplacement », chère à Marion Maréchal-Le Pen et à sa tante.

En s’alliant, Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan confirment aussi leur convergence de vues sur la question européenne. Refusant catégoriquement le « Frexit » prôné par François Asselineau, ils proposent tous deux de renégocier les traités européens, vantant de chimériques et fumeuses « Europe des projets », « Europe des nations » ou « Europe des patries » aux électeurs.

La profession de foi de Mme Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle propose d’ailleurs de « restaurer la démocratie et de rendre la parole au peuple en renégociant les traités européens pour retrouver notre souveraineté et bâtir une Europe des Nations ». Même l’hypothétique référendum sur la sortie de l’Union européenne, qu’elle promettait de façon intermittente et à une date indéterminée et lointaine, a disparu. Quant à l’article 50 du traité sur l’Union européenne qui est le seul moyen de faire sortir la France de l’Union européenne et de l’euro, il n’en a jamais été question. Notons que Marion Maréchal Le Pen évoque quant à elle des négociations qui ne commenceraient qu’en 2018, et qui dureraient plusieurs mois voire années..

En conclusion, le temps fait une nouvelle fois son œuvre en révélant la vraie nature des hommes et des événements. Comme les Français peuvent le constater, les masques tombent de tous côtés :

  • LR et le PS sont interchangeables et se retrouvent pour soutenir ensemble M. Macron,
  • Le PCF (Pierre Laurent), Ensemble ! (Clémentine Autain) et plusieurs représentants de la France insoumise (François Ruffin, par exemple) ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.
  • le FN et DLF sont identiques et confirment non seulement leur ancrage à l’extrême droite, même s’ils passent leur temps à affirmer qu’ils ne seraient « ni à droite ni à gauche », mais aussi leur refus de mettre en œuvre le « Frexit », seule vraie solution pour éviter le chaos à la France.

Seule l’Union populaire républicaine reste debout au milieu du champ de ruines qu’est devenue la scène politique française. Fidèle à sa charte fondatrice et à son programme de libération nationale, elle apparait comme seule capable de rassembler largement les Français pour rétablir l’indépendance et la souveraineté nationales en mettant en œuvre le « Frexit », c’est-à-dire la sortie unilatérale, sereine et juridique de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN.

Nous lançons un appel solennel à tous les Français soucieux de rendre à la France son indépendance et sa démocratie, et qui rejettent à la fois la soumission à l’hégémonie euro-atlantiste, représentée par M. Macron, et l’extrémisme raciste, représenté par Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan. Nous leur demandons de regarder la réalité en face et de nous rejoindre.

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