QUE RESTE-T-IL DU GAULLISME AUJOURD’HUI ? == Journée de visites et conférence avec François ASSELINEAU à Colombey les Deux Églises Vendredi 7 décembre 2018.

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L’UPR et François Asselineau organisent une journée de visites et une conférence le vendredi 7 décembre à Colombey les Deux Églises sur le thème « QUE RESTE-T-IL DU GAULLISME AUJOURD’HUI ? »

La journée, entièrement en compagnie de François Asselineau, commencera par un rendez-vous des participants à 10h45 devant la Boisserie, résidence du Général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises (Haute Marne).

 

 

PROGRAMME

  • 10h45 : rendez-vous devant la Boisserie, résidence de Charles de Gaulle
  • 11h00 : visite de la Boisserie

Ancienne résidence personnelle du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises, la Boisserie est aujourd’hui un musée ouvert à la visite dont le propriétaire est son fils, l’amiral Philippe de Gaulle. Cette gentilhommière de quatorze pièces, recouverte de vigne vierge et entourée d’un vaste terrain de 2,5 ha, comporte un rez-de-chaussée de trois pièces avec un seul étage disposant de six chambres, complétée d’un pavillon adjacent. On ne visite que le rez-de-chaussée.

Achetée en viager en juin 1934 par celui qui n’était alors que le lieutenant-colonel de Gaulle, la Boisserie n’est pas une habitation luxueuse : au moment de l’acquisition, elle n’était raccordée ni au réseau d’eau, ni au réseau téléphonique. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après qu’elle eut été pillée et partiellement incendiée en 1944, les principales améliorations furent apportées, comme l’eau chaude et le chauffage central. De Gaulle fit construire la tour hexagonale en moellons coiffée de vieilles tuiles du pays, au rez-de-chaussée de laquelle il installa son cabinet de travail d’où, d’un regard, il pouvait embrasser le paysage immense et sauvage.

De Gaulle aimait venir se reposer dans ce qu’il considérait comme sa vraie et sa seule demeure. Il s’y réfugia pour prendre les décisions importantes, dans le calme et la solitude. Même élu président de la République française, au départ il refusa de séjourner à l’Élysée, contrairement au protocole. Il finit par habiter le palais présidentiel, mais continua de passer beaucoup de temps et un week-end sur deux en famille à Colombey.

Après sa démission en avril 1969, de Gaulle se retira dans cette maison avec son épouse. Il y mourut le .

Sa veuve Yvonne de Gaulle résida à la Boisserie jusqu’en 1978, date à laquelle elle la quitta définitivement pour Paris, où elle entra à la maison de retraite des sœurs de l’Immaculée-Conception. Elle mourut un an plus tard à l’hôpital du Val-de-Grâce, à l’âge de 79 ans, le , veille du 9e anniversaire de la mort de son mari.

La maison et son parc, y compris la clôture donnant sur la rue, sont inscrits aux monuments historiques par un arrêté du

La Boisserie côté jardin l’été

 

La Boisserie côté cour l’hiver

 

Le bureau de Charles de Gaulle, au rez-de-chaussée de la Boisserie.

 

  • 12h00 : court trajet à pied jusqu’au cimetière
  • 12h15 – 12h30 : Dépôt de gerbe sur la tombe du Général de Gaulle  suivi d’une minute de silence.

 

 

  • Déjeuner à la libre disposition des participants (petits restaurant et brasseries sur place)

 

  • 15h00 à 17h00 : visite guidée du mémorial Charles de Gaulle

Le mémorial Charles-de-Gaulle est un monument situé à Colombey-les-Deux-Églises, au pied de l’imposante croix de Lorraine édifiée en 1972. Retraçant, au travers de la personne de Charles de Gaulle (1890-1970), les grands événements historiques du XXe siècle, il a été réalisé par la fondation Charles-de-Gaulle et le conseil général de la Haute-Marne pour un coût de 22 millions d’euros. Il a ainsi remplacé le mémorial du Général de Gaulle inauguré le 18 juin 1972, qui abritait jusqu’alors une petite exposition et commandait l’accès à la monumentale croix de Lorraine .

Sa construction a été lancée officiellement par le président de la République française Jacques Chirac le 9 novembre 2006, jour du 36e anniversaire de la mort de l’Homme du 18 juin.

Le projet du Mémorial est né du vivant de Charles de Gaulle qui déclara en 1954 à un journaliste, en regardant en direction du lieu-dit, la Montagne : « Voyez cette colline. C’est le lieu le plus élevé de Colombey. On y édifiera une Croix de Lorraine, quand je serai mort ». Il aurait ajouté : « Comme il n’y a personne, personne ne la verra. Elle incitera les lapins à la résistance », selon une boutade rapportée par André Malraux.

 

Après la mort du général De Gaulle, le 9 novembre 1970, un comité national placé sous le haut-patronage de Georges Pompidou, président de la République et soutenu par les « barons gaullistes » fut constitué le 23 mars 1971 pour ériger à Colombey un monument symbole de la France libre. Il lança une souscription nationale recueillant plusieurs millions de francs de l’époque de dons. Cette souscription, bien relayée par les missions diplomatiques françaises à l’étranger, connut aussi un grand succès international et des fonds arrivèrent de plus de 67 pays, permettant de recueillir au total 5,5 millions de francs. Cette somme permit d’ériger un monument mais aussi d’acquérir 35 hectares de terrain autour, sur lequel furent plantés 1 000 cèdres du Liban offerts par le Liban en plus de son importante contribution financière. 12 projets furent en compétition et c’est le projet des architectes Marc Nebinger et Michel Mosser qui fut retenu : une croix de Lorraine en béton armé précontraint de 44,30 mètres de haut pour un poids total sans fondations de 950 tonnes, revêtue d’un parement en granit rose de Perros-Guirec et habillée de surfaces en bronze de 10 mm d’épaisseur et d’1,68 mètre de longueur, soit un poids total de 16 tonnes, provenant d’une fonderie alsacienne. Près de 350 compagnons artisans travaillèrent à la réalisation du monument qui fut inauguré par le président Georges Pompidou le 18 juin 1972, jour du trente-deuxième anniversaire de l’appel du 18 juin.

 

 

Le mémorial a été imaginé par Jacques Millet et Jean-Côme Chilou, architectes du Mémorial de Caen, comme s’intégrant à la nature. Construit au pied de la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, il s’insère, par son toit en toundra, dans son écrin naturel. L’équipement est constitué de trois ailes : au centre, le bâtiment d’exposition permanente, à gauche l’aile vitrée accueille le public et les différents services (restauration, boutique), à droite un auditorium de 194 places prévu pour des conférences, spectacles. Développée sur trois niveaux, l’aile centrale s’imagine comme une succession de séquences. Le rez-de-chaussée est un vaste préau qui accompagne le visiteur vers l’intérieur. Un ascenseur panoramique conduit alternativement vers le départ de l’exposition ou vers le pied de la croix. Les deux étages supérieurs hébergent les espaces muséographiques.

 

L’évocation de la politique sous la IVe République.

 

L’évocation des années 60 et la découverte de la “société de consommation”.

 

NOTA – Cette première partie de la journée :

  • est ouverte à 50 personnes maximum
  • chaque participant doit s’inscrire à l’avance et régler un total de 20 euros en achetant le ticket correspondant sur notre sur notre BOUTIQUE UPR EN LIGNE.
    Ce tarif négocié comprend :

    • l’entrée et la visite de la Boisserie,
    • la participation aux frais d’achat de la gerbe déposée sur la tombe de Charles de Gaulle,
    • l’entrée et la visite du mémorial pendant 2 heures avec un guide spécifique.


Exemplaire du ticket “VISITES” à télécharger après paiement sur notre boutique. Nous avons flouté le QR code de sécurité sur ce cliché.

 

 

  • 17h00-18h30 : temps libre

 

  • 18h30 : ouverture des portes de la salle municipale de Colombey

  • 19h00 : début de la conférence inédite de François Asselineau : « QUE RESTE-T-IL DU GAULLISME AUJOURD’HUI ? »

La conférence, avec vidéoprojecteur, se déroulera de 19h00 à 21h00.

Une séance de questions réponses durera jusqu’à 21h45, avant le dîner à 22h00.

Alors que de nombreux responsables politiques de tous bords se revendiquent de Charles de Gaulle, y compris M. Macron, et osent affirmer que le fondateur de la France Libre applaudirait à la prétendue « construction européenne » aujourd’hui, François Asselineau rappellera ce qu’ont été les grandes caractéristiques de la personnalité, de l’action et de la pensée de De Gaulle, tout au long de sa vie.

Il s’efforcera d’identifier ce qu’il en reste à notre époque, en prenant soin de démasquer les captations d’héritage et les impostures qui rendent confuse la scène politique française contemporaine. Enfin, il essaiera d’appliquer les principes de la pensée de De Gaulle à la politique intérieure et à la politique extérieure de la France d’aujourd’hui.


NOTA – L’entrée à cette conférence est gratuite et ouverte à tous.
La capacité maximale de la salle est de 200 personnes environ.
Les enfants de moins de 13 ans sont déconseillés.
Une BOUTIQUE UPR sera présente avant et pendant la conférence. Le public pourra y acheter des objets de notre Boutique en économisant les frais de port et pourra aussi adhérer, renouveler sa cotisation, ou faire un don à l’UPR sur place.

 

  • 22h00 : Dîner de clôture de la journée avec François Asselineau

Pendant le dîner, François Asselineau répondra aux questions des convives puis il passera de table en table pour s’entretenir avec tous ceux qui le souhaiteront.

NOTA – Ce dîner de clôture :

  • est ouvert à 60 personnes maximum
  • chaque participant doit s’inscrire à l’avance et régler un total de 22 euros en achetant le ticket correspondant sur notre BOUTIQUE UPR EN LIGNE.
  • Ce tarif négocié comprend un menu de qualité composé d’une entrée, d’un plat, d’un fromage, d’un dessert et d’un verre de vin ou de bière.
    Les extras sont à régler individuellement sur place.

 

Exemplaire du ticket “DÎNER” à télécharger après paiement sur notre boutique. Nous avons flouté le QR code de sécurité sur ce cliché.