7 septembre 2016 : pourquoi Macron a-t-il fait une conférence à la French American Foundation sur le thème : “rêve américain – rêve français”
Cette photo est une saisie d’écran de l’annonce d’un “French American Breakfast” organisé ce 7 septembre 2016 pour les “Young Leaders” de la “French American Foundation France” (FAF) avec comme conférencier le “Young Leader” Emmanuel Macron, l’homme qui s’est mis en marche avec des milliers de “marcheurs” qui n’existent pas.
Cette petite perle est disponible sur le site même de la FAF : http://french-american.org/
Elle est l’occasion de faire deux observations essentielles :
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1) Une sur-représentation de la FAF dans les cercles gouvernementaux
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Emmanuel Macron n’est pas le seul (ex)membre du gouvernement à faire partie de la French American Foundation.
On peut rappeler ici qu’en font aussi partie :
– François Hollande, Président de la République
– Pierre Moscovici : ex- ministre de l’économie, des finances et du commerce extérieur et actuel commissaire européen
– Marisol Touraine : ministre des affaires sociales et de la santé
– Arnaud Montebourg : ex-ministre du redressement productif
– Najat Vallaud-Belkacem : ministre de l’Éducation nationale
– Fleur Pellerin : ex-ministre Déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie Numérique
– Matthias Fekl : secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger
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2) Une relation de dominant à dominé
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Selon l’histoire officielle véhiculée par Wikipedia, ce seraient «plusieurs personnalités politiques, universitaires et économiques» qui auraient «décidé», en 1975, «de créer un environnement d’échanges et de débats afin d’approfondir la relation entre la France et les États-Unis, et ce notamment pour pallier un contexte marqué par une certaine animosité dans les relations franco-américaines (avec le choc pétrolier, la trop grande importance du dollar et des désaccords géopolitiques)».
La naissance de la French-American Foundation fut ainsi officialisée en 1976 à Washington par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Gerald Ford, lors des célébrations du bicentenaire de la Déclaration d’indépendance américaine.
[Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation]
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En réalité, il s’agit d’une structure que les services d’influence américains ont développé pour y sélectionner des “Young Leaders” – c’est-à-dire des jeunes Rastignac prêts à tout pour monter dans l’échelle sociale de leur propre pays (tout comme Jules César sélectionnait de jeunes Gaulois pour en faire des agents d’influence de Rome).
Cette structure promeut ensuite ces “Young Leaders”, notamment avec l’appui des médias, pour en faire de futurs dirigeants nationaux tout dévoués à Washington.
Le nombre d’anciens “Young Leaders” présents au sein du gouvernement français et la soumission totale de l’actuel Président de la République française (lui-même de la FAF) à la géopolitique et à la diplomatie américaine, sont des témoins éclatants de la réussite de cette stratégie d’infiltration américaine.
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La preuve que le conte de fées wikipédien esquive ce qu’est la FAF en profondeur, se trouve aussi dans le fait que Washington a développé ce genre de structure d’infiltration dans d’autres pays.
Il existe ainsi une “National-Italian-American-Foundation” (NIAF) dont est membre Federica Morgherini, actuelle commissaire européenne italienne et Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité.
( https://fr.wikipedia.org/wiki/Federica_Mogherini )
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Une autre preuve que cette “French-American-Foundation” n’est pas du tout une structure symétrique se trouve dans son intitulé même. Puisque cette association a deux antennes, une en France et l’autre aux États-Unis, l’antenne française aurait pu et dû s’appeler “Fondation franco-américaine”. Ou du moins, les deux dénominations (en français et en anglais) auraient dû coexister des deux côtés de l’Atlantique.
Il n’en est rien. L’antenne française s’appelle “French-American-Foundation-France”, ses réunions matinales s’appellent des “Breakfast”, sa sélection de futurs dirigeants s’appelle “Young Leaders”, etc.
Il s’agit bien d’une relation de dominant à dominé, de colonisateur imposant sa langue, ses objectifs et sa vision du monde à une poignée de jeunes ambitieux, sélectionnés parmi le peuple colonisé, pour être le relais de leurs nouveau maître.
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CONCLUSION : LES FRANÇAIS VONT-ILS SE LAISSER IMPOSER LE PLAN DE WASHINGTON : JUPPÉ 2017, MACRON 2022 ?
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En s’exhibant sans vergogne comme le “Young Leader” (promotion 2012) invité à prendre la parole au “Breakfast” de la “French-American-Foundation-France”, quelques jours après sa démission ultra-médiatisée du gouvernement, Macron apparaît clairement pour ce qu’il est, ou plus exactement pour ce que d’autres ont décidé qu’il serait.
Macron est le futur fantoche que Washington a décidé de promouvoir en 2022 à l’Élysée, après avoir promu médiatiquement Alain Juppé – “Young Leader” (promotion 1981) – qu’ils ont décidé de faire élire en 2017 (avec Nicolas Sarkozy comme plan-B si Juppé virait dans le fossé).
La question est de savoir si les Français vont se laisser avoir, une fois de plus, au lavage de cerveau médiatique quotidien en faveur de Juppé et de Macron, et vont se laisser influencer par les sondages-gags donnant des scores de popularité extraordinaires à ces deux “Young Leaders”. Vont-ils encore se laisser convaincre que tous les problèmes de la France viendraient des énarques, des fonctionnaires, des immigrés, des charges sociales, des syndicats et des porteuses de burkini ?
Ou bien est-ce que les Français vont se redresser et se dire que ça suffit, qu’ils ont enfin compris qui dirige la France, et qu’en 2017, ils ne se laisseront plus manipuler.
François Asselineau
7 septembre 2016