L’Union européenne se mobilise enfin contre le coronavirus pour aider avec notre argent 6 pays des Balkans non membres de l’UE (dont certains sont gangrenés par les mafias) !
Olivér Várhelyi, diplomate hongrois âgé de 48 ans, a été nommé par le gouvernement de Budapest au poste de commissaire européen dans la nouvelle Commission présidée par Mme von der Leyen.
Depuis le 1er décembre 2019, il est le commissaire à l’ Élargissement et à la Politique européenne de voisinage ; c’est-à-dire qu’il est chargé de superviser les processus d’adhésion des potentiels nouveaux États membres et les relations avec les États frontaliers de l’Union européenne non encore membres.
Ce personnage discret n’en mène pas moins sa barque comme il l’entend et contre vents et marées.
Il y a une semaine, le 24 mars 2020, c’est lui qui a annoncé, en pleine pandémie de covid-19, que les États membres de l’Union européenne venaient de parvenir à un accord sur l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord à l’UE.
Il vient de réaliser un nouvel exploit.
Alors que les pays du Sud de l’UE, Italie, Espagne, France…, submergés par l’épidémie de covid-19 et faute de recevoir de l’aide de l’UE, reçoivent de l’aide médicale de Russie, de Chine et de Cuba, Olivér Várhelyi vient de faire savoir que l’UE a décidé de fournir une forte “réponse à la pandémie de coronavirus dans les Balkans occidentaux”.
Il l’a annoncé – avec une grande satisfaction – par un message Tweeter du 30 mars 2020, 14 h 07 :
Traduction de ce message :
“Nous travaillons étroitement ensemble avec nos partenaires des Balkans occidentaux pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Voici des exemples de notre aide à l’Albanie [représentée par son drapeau, comme les autres pays cités], à la Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, au Monténégro, à la Macédoine du Nord et à la Serbie. Aide immédiate de 38 millions d’euros au secteur de la santé et un programme de plus de 373 millions d’euros de réaffectation pour la relance sociale et économique.
Pour bien faire les choses, le commissaire hongrois a accompagné son annonce de la diffusion d’un tract promotionnel recto-verso :
- précisant les aides financières selon les pays :
- et donnant des exemples d’aides par pays et par secteur :
Moyennant 374 millions d’euros, l’UE va ainsi fournir (et ce ne sont que des “exemples”) :
- 80 appareils de respiration et 2 millions d’euros à la Bosnie-Herzégovine.
- 2 avions cargos transportant plus de 130 tonnes de fournitures médicales d’urgence à la Serbie
- la fourniture de 600 aides de secours à 400 familles roms et égyptiennes résidant au Monténégro
- le financement d’une campagne publicitaire en Macédoine du Nord pour inciter les Nord-Macédoniens à rester chez eux
- le financement d’une campagne sur les réseaux sociaux pour expliquer aux Albanais et aux Kosovars comment se protéger en période d’épidémie (tousser dans sa manche, se laver les mains, etc.).
On notera que, compte tenu des habitudes locales, où les mafias et les bandes du crime organisé règnent en maîtres dans plusieurs des pays concernés, rien n’est moins assuré que la bonne destination finale des dons financiers et matériels versés à ces pays des Balkans. Lesquels sont d’ailleurs régulièrement dénoncés par la Commission européenne elle-même pour la corruption généralisée et les trafics de toute nature qui y règnent.
Commentaires : à quoi conduit concrètement le délire de l’idéologie européiste.
Comme les Français payent environ 1/6 du budget de l’UE (sans qu’ils le sachent), les décisions prises par Olivér Várhelyi, commissaire européen hongrois, reviennent très concrètement à ce que les Français payent :
– 6,5 millions d’euros immédiatement
– et 62 millions d’euros à court terme
pour financer les dépenses listées ci-dessus, versées à 6 pays des Balkans occidentaux qui sont gangrénés par les mafias en tout genre et qui NE SONT MÊME PAS MEMBRES DE L’UNION EUROPÉENNE !
Nul doute que nos compatriotes apprécieront d’apprendre par exemple qu’ils vont financer l’envoi d’une quinzaine de respirateurs artificiels en Bosnie-Herzégovine (pays non-membre de l’UE) alors que les hôpitaux français en sont réduits à “faire le tri” entre les malades. (sachant que les respirateurs seront d’ailleurs peut-être revendus ensuite au marché noir !)
Car le fait est là : du fait du manque de respirateurs artificiels en France, les médecins urgentistes en sont réduits à choisir les malades qu’ils doivent laisser mourir !
Conclusion
Dans aucun autre pays au monde en dehors de l’UE, un peuple en situation de catastrophe sanitaire absolue – où le nombre de morts quotidiens se compte par centaines et augmente de 20 % par jour – n’accepterait une situation aussi scandaleuse que celle qui vient d’être décrite.
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