L’UNION EUROPÉENNE EN DÉCOMPOSITION (1) = Comme l’UPR l’avait annoncé, l’Allemagne et 3 autres pays disent NON aux “coronabonds”.
Il y a 2 jours, les grands médias français nous apprenaient en fanfare que 9 dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et Giuseppe Conte (Italie), avaient adressé une lettre au président du Conseil européen – le Belge Charles Michel – pour lui demander la création de “coronabonds”, au prétexte allégué de disposer de fonds face à la crise sanitaire de covid-19. Les grands médias français nous assuraient qu’un “tabou” allait “tomber”, et cela bien sûr grâce au génie de Macron.
Les 9 États demandeurs étaient, outre la France et l’Italie, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie et le Portugal.
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Ce sont les principales victimes de l’euro qui réclamaient des “coronabonds”
On remarquera qu’à la seule exception du Luxembourg, il s’agit des 8 États, tous situés au Sud de l’Europe sauf l’Irlande, qui sont les principales victimes de l’euro.
Largement corrélé au cours de ce que serait le deutsche mark s’il existait encore – mais avec une décote du fait de son arrimage à des économies plus faibles – l’euro est beaucoup, beaucoup trop cher pour la compétitivité des économies de ces 8 pays. Cela les conduit à creuser continuellement leurs balances des paiements courants et leurs déficits publics.
Les peuples germaniques ou du Nord de l’Europe, de culture généralement protestante (alors que les États pénalisés par l’euro sont généralement de culture catholique), n’ont pas du tout la même conception de la solidarité.
Allemands et Néerlandais en tête, ils ont d’ailleurs pris l’habitude, dès les négociations du traité de Maastricht il y a 30 ans, de qualifier les pays du Sud de l’Europe du sobriquet méprisant de “CLUB MED” ou bien encore de “GIPSY” (mot signifiant “gitan” en anglais, mais qui sert aussi d’acronyme insolent et dédaigneux pour désigner Greece-Italy-Portugal-Spain-Ireland) ou “PIGS” (mot signifiant “cochons” en anglais, et qui sert d’acronyme méprisant pour désigner Portugal-Ireland-Greece-Spain).
Pour résumer : vu de Berlin, La Haye, Vienne ou Helsinki, les peuples du Sud ne travaillent pas assez et se la coulent douce.
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L’UPR avait tout de suite annoncé que ces “coronabonds” seraient refusés par plusieurs États, dont l’Allemagne.
Lorsque ce projet mirobolant des “coronabonds” a commencé à faire la Une des journaux et des médias, l’UPR a tout de suite douché les enthousiasmes naïfs des eurolâtres.
✅ Dans une analyse mise en ligne, il y a 5 jours, le 22 mars, sur nos réseaux sociaux, Vincent Brousseau a expliqué pourquoi ces “coronabonds” – s’ils devaient prendre la forme d’une mutualisation des dettes des pays de la zone euro – ne verraient pas le jour.
Tout simplement parce que l’Allemagne (et pas seulement Merkel) refusera toujours de devenir la vache à lait éternelle de ce qu’ils perçoivent comme le laxisme dépensier traditionnel des pays du Sud de l’Europe.
➡️ Source : https://www.upr.fr/actualite/le-coronabond-nouveau-soin-palliatif-pour-les-eurolatres-analyse-de-vincent-brousseau/
✅ Interrogé sur le même sujet par RT France le 25 mars, j’ai moi aussi expliqué que ce projet de “coronabonds” serait refusé par l’Allemagne et d’autres pays pour les motifs que je viens de rappeler.
J’ai souligné que force était de constater que l’heure n’est pas du tout à “plus d’union européenne” mais au contraire à un “chacun pour soi” qui démontre une nouvelle fois que la “solidarité européenne” est un énorme mensonge.
Cette tragédie du coronavirus prouve aux yeux du monde éberlué que la Chine, la Russie, Cuba, sont bien plus solidaires de l’Italie ou de l’Espagne que ne le sont l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Pologne par exemple.
➡️ Source : https://www.youtube.com/watch?v=ggxQnnga0Y0 qui a dépassé les 110 000 vues après 40 heures seulement de mise en ligne.
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CONCLUSION : encore une fois, les faits démentent les naïvetés des européistes et confirment les analyses de l’UPR
Eh bien, on vient d’apprendre que 4 pays de l’UE, l’Allemagne bien sûr, mais aussi les Pays-Bas, l’Autriche et la Finlande, ont décidé tout net de refuser le projet de “coronabonds”.
➡️ Source : https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/pourquoi-macron-et-merkel-s-opposent-sur-les-coronabonds-27-03-2020-2369008_1897.php
On notera que ce sont ainsi les principaux bénéficiaires de l’euro – dont le taux de change est trop bas pour leur compétitivité, ce qui leur procure des excédents considérables de leur balance des paiements – qui refusent les “coronabonds”.
Vu de Berlin, La Haye, Vienne ou Helsinki, ce qui se cache derrière ces “coronabonds”, c’est la mutualisation des dettes au sein de la zone euro.
Vu de Berlin, La Haye, Vienne ou Helsinki, c’est donc la perspective de voir les Allemands, les Néerlandais, les Autrichiens, les Finlandais, accepter jusqu’à la fin des temps de payer les dettes et les déficits des “GIPSY”, du “CLUB MED” ou des “PIGS”. Bref, de tous ces peuples du Sud de l’Europe qui sont perçus comme se la coulant douce alors que les peuples du Nord de l’Europe gagnent, eux, leur vie à la sueur de leur front.
C’est pour cela que, vu de Berlin, La Haye, Vienne ou Helsinki, c’est NEIN, NEEN et EI.
Encore une fois, les faits démentent les naïvetés des européistes et confirment toutes les analyses de l’UPR.
François Asselineau
27 mars 2020