= BREXIT : LA LIBÉRATION COMMENCE = Acte 1 : La libération des agriculteurs, en route vers le « green Brexit ».
Les agriculteurs britanniques reçoivent chaque année près de 3 milliards de livres (3,34 milliards d’euros) au titre de la politique agricole commune (PAC), selon les chiffres du NFU, le Syndicat national des agriculteurs. Cette somme est répartie principalement en fonction de la surface des terres cultivées par chaque exploitant. (source : https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/brexit-londres-maintiendra-les-subventions-de-la-pac-jusqu-en-2022-5483044)
Dès janvier 2018, le ministre de l’Agriculture du gouvernement de Theresa May, le pro-Brexit Michael Gove, avait vivement critiqué la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne, en jugeant son fonctionnement « injuste, inefficace et conduisant à des effets pervers ».
Dans le même temps, il avait garanti le maintien du versement de subventions aux agriculteurs par l’État britannique « pendant un certain nombre d’années », afin de « laisser le temps aux agriculteurs de changer de modèle économique, de les aider à faire les investissements nécessaires et de préparer l’avenir ».
Cette promesse vient d’être confirmée.
Soutien confirmé aux agriculteurs britanniques
Sajid Javid (en photo à gauche ici), nouveau « chancelier de l’Échiquier « (équivalent de notre ministre des Finances) du gouvernement de Boris Johnson, vient de faire une déclaration historique ce 30 décembre 2019.
Après s’être réjoui que les dernières statistiques indiquent que le chômage au Royaume-Uni est resté au taux historiquement très bas de 3,8 %, il a annoncé que le gouvernement de Boris Johnson a décidé d’accorder un montant de 3,4 milliards d’euros de financement par an sur deux ans pour soutenir les agriculteurs alors que la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne.
Dans un communiqué officiel, le ministre a précisé : « Lorsque nous quitterons l’UE et que nous serons libérés de la politique agricole commune, nous pourrons soutenir nos communautés rurales vitales ».
(source : https://euobserver.com/tickers/147015)
En d’autres termes, la sortie de l’UE ne va nullement porter préjudice aux agriculteurs britanniques, bien au contraire.
Non seulement, ils vont désormais recevoir du gouvernement de Londres le même montant annuel de subventions qu’ils recevaient auparavant de Bruxelles (et qui étaient en réalité financées par les contribuables britanniques), mais ils vont maintenant échapper à toutes les réglementations et à la paperasserie européennes.
En route vers le « green Brexit »
En outre, tournant le dos à l’agriculture ultra-productiviste, le futur système national d’aide aux agriculteurs va mieux prendre en compte les efforts des agriculteurs pour préserver l’environnement, la biodiversité, le bien-être animal ou la qualité de l’eau.
Il bénéficiera aussi aux propriétaires terriens qui souhaitent améliorer leur milieu naturel, fournir de nouveaux habitats à la faune ou préserver la flore sauvage. (source : https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/brexit-londres-maintiendra-les-subventions-de-la-pac-jusqu-en-2022-5483044 )
C’est ce qu’outre-Manche on appelle le « green Brexit » (en photo ici à droite). Ce qui est très comparable au « Frexit écologique » que l’UPR propose aux Français. (https://www.youtube.com/watch?v=aItundp56l8)
Conclusion : la libération apportée par le Brexit doit servir d’exemple au Frexit
Ce qui se passe outre-Manche ressemble donc, presque à s’y méprendre, au programme présidentiel et législatif que j’avais présenté aux Français en 2017, avec notre projet de Politique nationale agricole (PNA).
(Cf. programme, volet agricole
https://www.upr.fr/le-programme-des-elections-presidentielles-et-legislatives-de-2017/
et https://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/presidentielle-decouvrez-le-programme-agricole-de-francois-asselineau/(folder)/909881)
Le gouvernement de Boris Johnson est en train de montrer que les arguments terrorisants utilisés par les Européistes pour dissuader les agriculteurs britanniques de voter en faveur du Brexit ne relevaient que d’une propagande mensongère abjecte.
Loin d’être synonyme de catastrophe, le Brexit est une libération pour les agriculteurs britanniques et un retour à une agriculture plus humaine et plus respectueuse de l’environnement, des animaux et des terroirs, pour le plus grand bénéfice de tous.
François ASSELINEAU
31/12/ 2019
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.