LE « GRAND N’IMPORTE QUOI » S’AGGRAVE AU SOMMET DE L’ÉTAT = Un mois seulement sépare ces deux décisions de Macron sur les “migrants” libyens !

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 1°) Eurêka !

En déplacement à Orléans le 27 juillet 2017 (en compagnie de Gérard Collomb, paraît-il « ministre de l’Intérieur » ?), Emmanuel Macron annonçait – à grands renforts de médias et de maquillage – la création de “hotspots” aux frontières des pays africains et notamment en Libye.

Couvert de crème de beauté, Macron annonçait crânement que ces lieux permettraient d’examiner les demandes des “candidats à l’asile” avant qu’ils n’entreprennent la traversée de la Méditerranée pour rejoindre l’Europe.

Il semble que le « Jupiter du Touquet » n’avait demandé l’avis de personne avant de lancer cette idée géniale…

2°) Patatras !

Un mois après, le 28 août 2017 (mais cette fois-ci flanqué d’Angela Merkel en guise de duègne pour vérifier qu’il ne disait pas de c….), le dandy de l’Élysée a tourné casaque à 180°.

L’air las, Idriss Déby et Mahamadou Issoufou, chefs d’état tchadien et nigérien, lui ont gentiment fait comprendre que la politique internationale était un peu plus compliquée qu’une série B hollywoodienne. Et que son idée de “hotspots” à l’américaine, dans un immense désert et avec 400 000 réfugiés rien qu’au Tchad, était tout bonnement inapplicable.

Une nouvelle fois couvert de ridicule par ses décisions irréfléchies et sottes, le mari de Brigitte Trogneux a donc dû, toute honte bue, avouer qu’il enterrait le projet. “En partie” dit gentiment RTL, pour ne pas l’accabler, mais c’est bien “en totalité” qu’il faut comprendre.

 

Photo de l’AFP prise au “Sommet migratoire” à Paris le 28 août 2017. De gauche à droite : le président nigérien Mahamadou Issoufou, le président tchadien Idriss Deby, le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel. Ce cliché est remarquable par ce qu’il laisse entrevoir des pensées profondes des participants. On voit au centre Macron faire son numéro, en prenant l’air faussement inspiré de quelqu’un qui fait des gestes oratoires pour mieux cacher qu’il ne connaît pas grand-chose à ce dont il parle. À droite, sa duègne allemande, bien moins maquillée que son voisin, avec une oreillette de traduction, vérifie si l’invraisemblable godelureau que l’oligarchie a fait élire à l’Élysée ne risque pas de nuire à Groß Deutschland. À gauche, les deux chefs d’État africains qui connaissent mieux la situation que quiconque écoutent d’un air accablé le baratin du mari de Mme Trogneux.

 

Conclusion : un mélange explosif

Très simple : ce mélange d’amateurisme puéril, d’incompétence tous azimuts, et de fatuité maladive, macérant sous d’épaisses couches de fond de teint, est en train de devenir explosif.

FA
29/08/2017