François Asselineau, invité du Talk du Figaro – Mardi 12 mars 2019 à 12h

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Le président de l’Union populaire républicaine (UPR) est l’invité d’Yves Thréard. Suivez en direct son interview vidéo à 12h.

François Asselineau est né le 14 septembre 1957 à Paris. Il sort diplômé d’HEC Paris en 1980 et de l’ENA en 1985, deuxième de la promotion Léonard-de-Vinci comme inspecteur des finances. Il est marié et père de deux enfants.

Avant d’épouser la politique, François Asselineau entre à l’Inspection des finances et commence une carrière de haut fonctionnaire de 1985 à 1993. Il devient chargé de mission auprès de la direction générale du Crédit National et enfin chef du bureau Asie Océanie.

À partir de 1993, il rejoint différents cabinets ministériels de droite et exerce la fonction de délégué général à l’intelligence économique au ministère de l’Économie et des Finances entre 2004 et 2006.

Il se rapproche de Charles Pasqua, dont il devient le directeur de cabinet au conseil régional de Hauts-de-Seine de 2001 à 2004.

En 2001, François Asselineau est élu conseiller de Paris sur une liste conduite par Jean Tiberi dans le XIXe arrondissement, son seul mandat électoral. En 2004, il rejoint l’UMP mais quitte le mouvement en 2006, suite à son désaccord sur l’Europe.

Il crée son parti en 2007, l’Union populaire républicaine (UPR), avec lequel il milite pour que la France sorte de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN. Ce parti est décrit par de nombreux observateurs comme souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, qualificatifs que François Asselineau récuse. Comme le revendiquent ses affiches et tracts de campagne, le président de l’UPR se dit boycotté par les médias.

Il échoue à se présenter à l’élection présidentielle de 2012 faute de parrainages, mais gagne rapidement en notoriété, s’inscrivant dans un discours souverainiste anti-européen.

À la présidentielle de 2017, François Asselineau alors officiellement candidat, recueille 0,92 % des voix, s’appuyant sur un programme en cinq points principaux : sortir de l’Europe, retrouver une monnaie nationale, quitter l’OTAN, favoriser les référendums et re-nationaliser l’économie.

Aux élections européennes de 2014, l’UPR recueille 0,41% des voix avec 77 000 électeurs. Pour celles de 2019, le président de l’Union populaire républicaine prendra la tête d’une liste aux européennes en faveur du «Frexit».

«Suivez en direct vidéo à 12h l’interview de François Asselineau»