François Asselineau demande au gouvernement un grand débat national sur la contribution nette de la France au budget de l’UE.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DE L’UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE
Jeudi 31 octobre 2019 – 7h55
François Asselineau demande au gouvernement français de lancer un grand débat national sur la contribution nette de la France au budget de l’Union européenne, qui risque d’exploser dans les prochaines années en raison :
- du Brexit,
- de l’incorporation planifiée de nouveaux États membres,
- et des programmes de dépenses grandioses prévus par Bruxelles pour l’innovation, le changement climatique et la sécurité.
L’Union populaire républicaine (UPR) rappelle que la Grande Bretagne est, en effet, l’un des principaux financeurs de l’Union européenne, avec une contribution nette que le journal Le Monde avait estimée à la bagatelle de 10 milliards d’euros par an, qui seront autant de recettes perdues pour Bruxelles lorsque le Brexit aura enfin été mis en œuvre.
L’UPR rappelle également que l’oligarchie européiste, prise d’une fuite en avant de type soviétoïde, a décidé de faire entrer dans l’Union européenne 6 nouveaux États dont 4 sont déjà officiellement « candidats à l’adhésion » (Serbie, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie) et 2 sont classés parmi les « candidats potentiels » (Bosnie-Herzégovine et Kosovo).
La « mise à niveau » de ces États, dont nombre sont gangrénés par des mafias, représente une charge financière potentiellement considérable pour les États contributeurs nets.
L’Allemagne a déjà pris les devants en se portant à la tête d’un groupe de cinq États – surnommé à Bruxelles les « frugal five » : Allemagne, Autriche, Suède, Danemark et Pays-Bas – qui refusent que la Commission européenne leur fasse les poches en toute liberté pour financer le prochain budget pluriannuel européen 2021-2027.
Les « frugal five », âpres à défendre leurs intérêts nationaux et leurs deniers publics, se distinguent ainsi des autres États contributeurs nets qui, comme la France, font figures de vaches à lait ponctionnables à merci, et de proies faciles pour les fonctionnaires bruxellois.
D’après le journal Les Echos, la contribution de la France pourrait passer de 7,5 milliards en 2020 à plus de 10 milliards par an en 2027, sans que ces chiffres – qui apparaissent comme un minimum – n’aient été justifiés ou même simplement confirmés par le gouvernement.
Une ponction colossale sur les Français au profit de pays étrangers alors que la France sombre dans l’autodestruction et la misère
L’UPR attire l’attention des Français sur ce que représentent concrètement ces sommes colossales qui leur sont soustraites chaque année, en pure perte et sans qu’ils ne s’en rendent compte.
Dix milliards d’euros PAR AN sont, par exemple, l’équivalent :
- du financement PENDANT 50 ANS des 200 millions d’euros qu’il manque pour que le réseau routier et autoroutier français non concédé soit maintenu dans un état convenable, alors qu’il se dégrade à grande vitesse et qu’environ 25 000 ponts menacent de s’effondrer ;
- du financement de 51 hôpitaux comme celui de Melun, qui a coûté 194 millions d’euros. Une pareille manne serait bienvenue dans le monde hospitalier français qui ne cesse de voir ses moyens drastiquement réduits ;
- du financement de 5 000 nouvelles crèches de 60 berceaux chacune, alors que les Français en manquent cruellement ;
- du financement PENDANT 149 ANS des 67 millions d’euros qu’il manque pour atteindre le budget minimal indispensable de 400 millions pour garantir l’entretien de nos monuments historiques dont nombre tombent en ruine ;
- du financement de 5 fois le plan annuel annoncé par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté qui touche désormais 15% de nos concitoyens, soient 9,3 millions de personnes.
François Asselineau appelle les Français à exiger de Macron qu’il cesse de dilapider leurs ressources pour entretenir la chimérique et ruineuse « construction européenne ».
En attendant la libération nationale par le « Frexit », il est impératif que le gouvernement lance un grand débat national sur les sommes énormes qu’il envisage d’engloutir, sans retour, dans l’Union européenne.
Si la France est encore une démocratie, de tels choix budgétaires – consentis au profit de puissances étrangères alors que le tissu économique et social français est en train de s’effondrer – doivent recueillir l’accord explicite du peuple français.
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François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.