Pourquoi je parraine François Asselineau à l’élection présidentielle – par Antoine Duburcq, maire de Balacet (09).
Je suis Antoine Duburcq, maire d’un petit village de montagne, Balacet, situé dans les Pyrénées ariégeoises.
Je suis adhérent à l’UPR depuis le 8 mai 2016.
Pour aider à la candidature de François Asselineau à la présidence de la République, j’ai rédigé un simple témoignage retraçant ma démarche entre le moment où j’ai eu connaissance de l’UPR et celui où j’ai décidé d’adhérer. Je vais essayer d’être bref.
Début mars 2016, mon plus proche cousin me dit : « Va donc voir sur YouTube un certain François Asselineau, il raconte des trucs assez surprenants sur nos hommes politiques et sur l’Europe, ça devrait te plaire. Tu pourrais commencer par sa conférence sur l’Histoire de France ».
Jusque-là je croyais, comme beaucoup, que la construction européenne était une bonne idée, même si j’avais eu l’impression de m’être fait avoir avec le passage à l’euro. Comme beaucoup j’avais fait preuve d’une certaine paresse intellectuelle en prenant pour argent comptant ce qui venait de la bouche de notre « élite politique », relayé par les grandes chaînes de radio (je n’ai plus la télé depuis bon nombre d’années).
Je suis donc allé sur YouTube sans a priori et j’ai lancé la conférence sur l’histoire. Je n’en revenais pas : tout ce que je croyais savoir était démonté pièce par pièce, et ce Monsieur Asselineau m’a tout de suite donné le sentiment qu’il savait de quoi il parlait et qu’il était bien documenté.
De plus il avait réussi à réveiller ma curiosité.
J’ai donc enchaîné avec « Qui gouverne la France et l’Europe », car, étant un élu de proximité, je me dois d’être correctement informé. Le réveil fut douloureux mais salutaire.
Les jours suivants, j’ai regardé « Les 12 impasses de la construction européenne », « Les 10 raisons qui nous imposent de sortir de l’Europe » et pas mal de vidéos proposées sur le site « upr.fr ».
En tant que maire et face aux échéances électorales de 2017, j’étais décidé à user de ma prérogative d’élu pour parrainer un candidat nouveau et peu connu et ainsi lui permettre de participer au débat politique. Après toutes ces heures d’investigation et d’écoute sur le site de l’Union Populaire Républicaine, la décision de parrainer François Asselineau m’a paru évidente : quelles que soient les pressions que nous pouvons subir, j’étais prêt à assumer officiellement mon choix pour ce candidat qui, loin d’être fantaisiste, propose non seulement des analyses pertinentes et toutes sourcées de notre situation, mais aussi des solutions réalistes pour notre pays.
J’ai donc demandé à avoir un entretien téléphonique avec Monsieur Asselineau. Nous avons eu une longue conversation, au cours de laquelle j’ai pu lui faire part de mes inquiétudes d’élu de terrain, inquiétudes qu’il connaît bien pour avoir partagé avec un très grand nombre de maires confrontés aux mêmes problèmes.
Je peux témoigner, sans flagornerie, que François Asselineau est un homme à l’écoute, attentif, déterminé, courtois, et connaissant bien son sujet. Je lui ai donc envoyé ma promesse de parrainage dans la foulée.
Très vite, l’idée d’adhérer à l’UPR s’est ensuite imposée à moi. Pour être bien sûr de mon choix, j’ai pris le temps de lire la Charte fondatrice de l’UPR, le règlement intérieur et j’ai écouté la longue présentation par François Asselineau de son programme pour les présidentielles de 2012.
J’ai ensuite attendu quelques jours pour adhérer à la date symbolique du 8 mai.
Puis j’ai décidé de faire un pas de plus : aller à la rencontre de mes collègues maires pour les convaincre, d’une part de parrainer un nouveau candidat, et d’autre part d’écouter le bilan de François Asselineau au sujet de la construction européenne, 24 ans après le traité de Maastricht, et ses propositions pour notre nation. L’avenir de nos territoires ruraux passe par la souveraineté retrouvée de la France et nous méritons de voir ce candidat faire partie du débat démocratique.
Je suis conscient que bon nombre d’entre nous hésitent à parrainer un candidat : ce système de parrainage ne présente qu’inconvénients pour les maires des petites communes et également pour les candidats n’appartenant pas à des partis politiques ayant de nombreux élus. Mais user de cette prérogative maintenant est certainement la solution pour en finir avec cette coutume, pour, par exemple, mettre à terme en place le parrainage de 50 000 citoyens.
Par le système des 500 parrainages d’élus, il nous revient donc à nous, maires de France, de décider de rester dans ce système qui nous condamne, ou bien d’appeler au renouvellement de la classe politique. Notre abstentionnisme ne serait-il pas à mettre en parallèle de celui des électeurs déçus et désabusés face à la pensée unique ?
Antoine Duburcq
Maire de Balacet
Département de l’Ariège (09)
Courriel : antoine.duburcq@gmail.com
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.