L’UPR demande à l’opposition parlementaire d’aller « chercher » Macron en entamant la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution.

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L’UPR demande à l’opposition parlementaire d’aller « chercher » M. Macron en entamant la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution.

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Hier soir, s’adressant aux députés de sa majorité exclusivement – confirmant ainsi qu’il n’est nullement le « président de tous les Français » qu’il affirme être mais le chef d’une coterie minoritaire dans le pays – M. Macron a reconnu sa responsabilité dans l’affaire Benalla.

Le chef de l’État ne s’est pas contenté d’affirmer crânement qu’il est « responsable » d’avoir laissé l’un de ses plus proches collaborateurs commettre des actes illégaux et délictueux, tout en le couvrant de passe-droits et de faveurs, y compris au cours des deux mois écoulés depuis les incidents du 1er mai.

M. Macron est allé plus loin : se croyant protégé juridiquement par l’article 67 de la Constitution qui pose que « le président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68 », il a nargué ses opposants et l’opinion publique française scandalisée en suggérant «  qu’ils viennent le chercher ».

Or, il y a juridiquement un moyen – et un seul – de venir « chercher » le président de la République : c’est de mettre en œuvre l’article 68 de la Constitution qui permet de destituer le chef de l’État en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

L’UPR note que les parlementaires de l’opposition, et notamment ceux des Républicains, de la France insoumise, du Rassemblement national, du Parti communiste français et de Debout la France dénoncent tous, à juste titre, un “climat d’impunité”, un “scandale d’État” ou une “mascarade”.

Sauf à ce que leur opposition ne soit elle-même qu’une “mascarade”, l’UPR demande par conséquent à tous ces parlementaires de mettre en œuvre l’article 68 de la Constitution, en proposant une résolution à l’Assemblée nationale ou au Sénat afin de réunir la Haute Cour de justice pour juger Macron.

Si, d’ailleurs, l’opposition parlementaire avait suivi la demande de destitution de Macron déjà formulée par l’UPR, le 14 avril dernier, à l’occasion des frappes illégales qu’il a ordonnées contre la Syrie, il n’y aurait peut-être jamais eu d’affaire Benalla.

Le meilleur moyen qu’à l’avenir Macron ne se livre plus à des actes illégaux au regard du droit international et du droit national est de le destituer, pour de bon.

La balle est maintenant dans le camp de Mme Le Pen et de MM. Wauquiez (qui n’est plus député mais chef de LR), Jacob, Mélenchon, Laurent et Dupont-Aignan.

Source : Constitution française en vigueur