En dévoilant ce que doit être la politique de la France pour 2019 et 2020 à l’occasion des GOPÉ, la Commission européenne confirme que l’UE est une dictature
Pendant toute la campagne des élections européennes, les partis politiques européistes ont fait croire que voter pour eux pourrait changer la politique de Macron.
L’Union populaire républicaine (UPR) quant à elle annonçait que ces élections ne changeraient pas la politique nationale, parce que les députés européens n’ont aucun pouvoir sur les « grandes orientations des politiques économiques » (GOPÉ) imposées par la Commission européenne à chacun des États membres, et parce que le Parlement européen ne peut en rien modifier les traités.
Malgré les avertissements de l’UPR, de nombreux électeurs ont voté, une fois de plus, pour les partis politiques mis en avant par les médias et qui disposent déjà de sièges au parlement européen, parfois depuis 40 ans. Une fois de plus, les électeurs vont être déçus. Ils le resteront tant qu’ils refuseront de remettre en cause la structure – à savoir l’Union européenne – dont ils déplorent, par ailleurs, les conséquences.
À ce propos, la Commission européenne vient de publier, ce mercredi 5 juin 2019, la mise à jour annuelle de ses « recommandations » – les GOPÉ – qui tiennent lieu de feuille de route au gouvernement français. L’UPR s’étonne une fois encore d’être le seul parti politique français à parler de l’existence des GOPÉ et à révéler au grand public l’importance capitale de cette publication annuelle.
Si la France avait un fonctionnement démocratique normal, les journaux télévisés du mercredi 5 juin 2019 se seraient ouverts sur les nouvelles consignes reçues par le gouvernement français de Bruxelles en raison de notre appartenance à l’Union européenne et à l’euro pour 2019 et 2020.
Mais les médias préfèrent mettre en scène une opposition factice entre européistes – en l’espèce Macron et la famille Le Pen – en vue des élections présidentielles de 2022 où, une fois encore, il s’agira de maintenir la France de force dans cette prison des peuples que constitue la « construction européenne ».
Notons que la Commission n’a pas voulu prendre de risque électoral : ces « GOPÉ », habituellement publiées autour du 20 mai, ont en effet été rendues publiques cette fois-ci début juin, c’est-à-dire après les élections européennes. La même technique de manipulation de l’opinion publique a été à l’œuvre s’agissant de l’annonce de 1 000 suppressions de postes à General Electric Belfort (ex-Alstom) ou de la menace d’une sanction financière contre l’Italie.
L’UPR publie une analyse complète de ce nouveau cru des GOPÉ couvrant 2019 et 2020. Comme on peut le constater, cette nouvelle édition se situe dans le droit fil des éditions précédentes. Il s’agit d’une politique économique et sociale inefficace qui bénéficiera à une toute petite minorité de privilégiés au détriment du plus grand nombre et de la France dans son ensemble.
La publication de ce rapport confirme encore une fois toutes les analyses de l’UPR et décrédibilise les pseudo-opposants, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Yannick Jadot, Jean-Christophe Lagarde et François-Xavier Bellamy, qui ont tous vertement critiqué Macron en faisant mine de s’indigner de « sa » politique, sans jamais expliquer justement qu’il ne s’agit pas de « sa » politique. Si tous ces opposants d’opérette avaient fait le travail pédagogique de l’UPR depuis les premières élections européennes en 1979 il y a quarante ans, nous n’en serions pas là.
À l’occasion des nouvelles GOPÉ, accueillies dans un silence de mort par la classe politique européiste et les médias, l’UPR réaffirme qu’il n’y a qu’une seule solution pour redonner aux Français foi dans l’avenir et dans la politique, c’est de se libérer de l’Union européenne et de l’euro.
Nous le répéterons inlassablement et ce n’est pas le bâillon médiatique qui nous fera taire.