=COMMUNIQUÉ DE PRESSE= Macron ayant déclaré sur la BBC que le “Frexit” est majoritaire parmi les électeurs français, l’UPR lui demande de cesser ses “initiatives européennes” illégitimes et de respecter la démocratie en organisant un référendum sur la sortie de l’UE.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

= Dimanche 21 janvier 2018 =

M. Macron a donné un entretien à la BBC sur sa vision du « Brexit » lorsqu’il était à Sandhurst cette semaine, entretien qui a été diffusé ce dimanche.

https://www.youtube.com/watch?v=GPx1UkPTxJc

Plusieurs médias britanniques, notamment le Daily Mail et le magazine « Express », ont été stupéfaits par un passage au cours duquel M. Macron explique que les Français voteraient probablement pour le « Frexit » si la question leur était posée, comme elle l’a été aux Britanniques, par référendum, s’agissant du « Brexit ».

Se rendant compte de l’aveu qu’il fait, M. Macron s’empresse de tempérer son propos, après quelques secondes de flottement, en expliquant que le contexte français serait, cependant, très différent du contexte britannique : on se demande bien en quoi, sauf s’il veut rappeler que l’économie britannique va bien mieux que l’économie française avec un taux de chômage au plus bas depuis 1975 !

M. Macron révèle donc au grand jour qu’il assume parfaitement de conduire une politique ultra-européiste qu’il sait être contraire aux souhaits profonds des Français. 

C’est exactement une attitude de dictateur.

S’il avait un respect minimal de la démocratie, M. Macron organiserait un référendum sur le « Frexit », ainsi que le lui demande l’Union populaire républicaine (UPR), pour s’assurer qu’il a vraiment le soutien d’une majorité de Français pour :

– poursuivre la prétendue « construction européenne »,

– lancer unilatéralement des « initiatives européennes » tous azimuts qui indisposent nos partenaires.

Le reste de l’entretien de M. Macron inspire par ailleurs un profond sentiment de malaise et de révolte :

  • 1) D’abord parce que cet entretien a été donné en anglais par le président français, ce qui ne le rend pas directement compréhensible pour de nombreux Français. Nos compatriotes vont donc rester dans l’ignorance de l’aveu spectaculaire de M.Macron sur le « Frexit », aveu qui légitime totalement l’existence et les objectifs mêmes de l’UPR !

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  • 2) Ensuite parce que M. Macron, contrairement à ce qu’il veut faire croire, n’a pas parlé d’égal à égal avec Mme May à Sandhurst.

M. Macron est, en effet, à la tête d’un État, la France, qui n’a plus sa propre monnaie et dont toutes les politiques sont imposées de l’extérieur, qu’il s’agisse de politique commerciale, économique, sociale, industrielle, agricole, d’immigration ou de choix budgétaires ou en matière de diplomatie, etc.

Mme May, pour sa part, gouverne un État disposant de sa propre monnaie, et qui a engagé un processus pour recouvrer sa totale souveraineté. La Chambre des communes a d’ailleurs confirmé la mise en œuvre du Brexit, cette semaine, comme un pied de nez au Président français, en adoptant un texte qui va redonner au droit britannique sa suprématie sur le droit européen.

La rencontre de cette semaine entre M. Macron et Mme May avait donc quelque chose de pathétique et triste côté français.

  • 3) Enfin, parce que M. Macron fanfaronne en clamant qu’il va tout faire pour attirer les banquiers de la City à Paris. 

Outre qu’il s’agit d’une visée inamicale vis-à-vis des Britanniques, qu’il est bête et inélégant d’exposer à la BBC, cette rodomontade de M. Macron est tout simplement ridicule. Le « Financial times » a en effet d’ores et déjà douché les espoirs de M. Macron, en publiant début décembre 2017 une étude fouillée démontrant que seulement 6% des emplois de la finance londonienne devraient être, en définitive, délocalisés à cause du « Brexit ».

L’interview de M. Macron sur la BBC ainsi que le « selfie » d’adolescent qu’il a réalisé avec la Première ministre britannique démontrent que la France est devenue un bateau ivre, sans autre cap que celui de maintenir l’euro et l’Union européenne à tout prix, et sans autre capitaine qu’un dictateur à la psychologie discutable, imposé par l’oligarchie.

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