COMMUNIQUÉ | Absence inacceptable des circulaires et bulletins de vote de l’UPR dans la propagande envoyée aux électeurs : l’UPR va mettre en œuvre tous les recours juridiques possibles
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L’Union populaire républicaine (UPR) a constaté aujourd’hui que ses circulaires électorales et ses bulletins de vote pour les élections législatives n’ont pas été systématiquement envoyés par les services l’État dans les pochettes adressées aux électeurs, contenant la propagande électorale des différents candidats en lice.
Cette anomalie est de nature à cacher aux électeurs la présence des candidats de l’UPR au scrutin de dimanche.
Le dysfonctionnement concerne notamment des électeurs de :
– la 11e circonscription des Hauts-de-Seine,
– la 1re circonscription de la Drôme,
– les 3e, 6e et 7e circonscriptions du Rhône,
– les 1re, 4e et 9e circonscriptions de l’Isère,
– la 1re circonscription du Gard,
– la 2e circonscription du Cantal,
– la 15e circonscription de Paris,
– les 1re et 5e circonscriptions de la Loire.
Les services de l’État nous ont indiqué qu’ils avaient chargé un prestataire privé, l’entreprise Koba, de mettre sous pli et d’envoyer les professions de foi ainsi que les bulletins de vote aux électeurs, dans un grand nombre de circonscriptions. Or, ce prestataire n’a manifestement pas honoré la tâche qui lui incombait et l’État ne l’a pas contrôlé efficacement.
Cette anomalie témoigne de l’affaiblissement du service public et des moyens alloués par l’État à l’exercice de la démocratie. Elle donne également l’impression que les élections sont de moins en moins traitées avec sérieux par les pouvoirs publics, comme s’il était entendu que les élections ne changent rien à rien, que les électeurs n’ont pas besoin de connaître l’ensemble des candidats qui se présentent, et que, de toutes façons, les résultats sont joués d’avance.
Le préjudice de voir ses circulaires et bulletins de votes écartés de la propagande électorale est bien plus important pour un parti politique peu connu comme l’UPR, qui n’a eu accès à aucun média audiovisuel de grande diffusion pendant la campagne, que pour un parti politique déjà bien identifié par les Français. Ni la saisine du CSA par l’UPR, ni le fait de présenter 574 candidats sur 577 circonscriptions – la plus importante présence électorale de tous les partis politiques à ce scrutin –, n’ont eu d’effet sur les médias de grande diffusion.
Le préjudice financier est tout aussi significatif que le préjudice électoral et politique, puisque les circulaires et bulletins de votes, payés par l’UPR, et qui n’ont pas été distribués ne serviront, au final, à rien.
L’UPR est forcée de constater que les garde-fous destinés à garantir un minimum d’égalité entre les candidats et à préserver un minimum de débat démocratique ont gravement dysfonctionné pendant la campagne des élections législatives, qu’il s’agisse de l’envoi de la propagande électorale par les services de l’État ou du respect des principes élémentaires du pluralisme politique et de la démocratie dans les médias de grande diffusion.
L’UPR compte mettre en œuvre tous les recours juridiques possibles afin de ne pas laisser sans conséquence ces coups porté à la démocratie.