Vie ou mort de notre Nation? Voter pour quoi faire? – Par le général Henri ROURE 3ème sur la liste ASSELINEAU-FREXIT

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Aucun des partis sélectionnés par les propriétaires des médias grand public n’aborde la question qui pourtant devrait être le seul thème de ces élections: faut-il rester ou non dans l’Union européenne?

Il est vrai que l’occasion est apparue trop belle pour critiquer et contester le pouvoir en place, chez nous, en France. Aborder cette question existentielle pour notre pays a donc été jugé tacitement trop sensible et vraisemblablement risqué pour le maintien de la hiérarchie actuelle des partis.

Or la France subit cette Europe qui avance vers l’absorption de ce qui reste des souverainetés nationales. La volonté de la caste dirigeant actuellement l’Occident est évidente pour qui cherche les causes de nos maux et problèmes. Mais l’interrogation fondamentale est éludée.

Nous nous apprêtons malgré tout à envoyer 81 députés au « parlement européen ».

Beaucoup d’électeurs espèrent que leur vote servira à faire bouger le système et à faire appliquer des idées que ces partis autorisés à s’exprimer exposent dans les médias subordonnés. Quel leurre!

Ils se trompent! cette élection ne changera rien dans nos rapports avec l’UE qui continuera à avancer ses tentacules. Elle n’est pas l’objet réel des programmes. En fait tous ces partis font de la politique intérieure…

Ces programmes ne sont constitués que d’accusations, de souhaits ou d’intentions. Ils demeurent irréalistes tant que la France n’a pas brisé ses chaînes. Certains d’ailleurs encensent l’Europe au nom de l’utopie fédéraliste, d’autres émettent simplement des critiques, mais aucun n’ose la mettre en cause et la combattre. Ils craignent la perte de leur statut.

Nous savons surtout que le système ne peut être modifié de l’intérieur. La règle de l’unanimité qui voudrait que 27 pays aux intérêts divergents aient la même volonté de changement fondamental des règles, rend la chose évidemment impossible! La Grèce et la Roumanie ou Malte et quelques autres, doivent leur développement à l’UE. La France, elle, lui doit son appauvrissement, statutaire, moral linguistique, culturel et économique. Ainsi la Commission et les fonctionnaires apatrides et stipendiés continueront leur oeuvre mortifère en conversant en anglo-saxon.

Nous savons que l’avenir de notre agriculture ne peut être prévu par le gouvernement français. Le président et son premier ministre peuvent faire de longs discours, ils ne disposent d’aucun moyen pour mettre en oeuvre ce qu’ils promettent. Le sujet de l’immigration et celui de sa dangerosité ne peuvent recevoir le moindre début de traitement puisque Bruxelles et quelques pays considèrent que l’arrivée de travailleurs, indépendamment de leur origine et de leur capacité d’intégration, est une absolue nécessité. L’immense majorité de ces immigrés se trouve en situation régulière…Il est impossible – et ceux qui nous gouvernent et qui aspirent au pouvoir le savent – de ré-industrialiser le pays si nous ne protégeons pas nos frontières. Il est même illusoire d’envisager de lutter contre le trafic de drogue dont les sommes colossales qu’il draine, intéressent le système bancaire et financier détenant le pouvoir washingtonien et bruxellois. Il est impossible d’encourager nos exportations avec une monnaie au taux trop élevé pour nous. Elle est favorable à l’Allemagne, mais sûrement pas à la France. Quant à notre sécurité intérieure elle ne nous appartient plus. Les frontières qui en sont une condition essentielle ayant été effacées et, s’agissant de notre sécurité extérieure, elle est désormais liée à l’ensemble UE-OTAN dont les États-Unis ont fait un instrument au service de leur seule et dangereuse ambition.

En réalité nous sommes prêts à satisfaire les désirs du président actuel, de Mario Draghi et de quelques utopistes et apatrides qui imaginent la fusion des peuples du continent et l’établissement d’un État unique omnipotent.

La question qui devrait être débattue est donc évidente: voulons nous continuer dans cette voie?

S’il y a un lieu où elle devrait être posée et la réponse criée à tue-tête c’est bien cependant dans cette assemblée!

Si elle n’a pas de réel pouvoir, elle s’avère une plateforme, une caisse de résonance, un haut-parleur. Contester l’UE de l’intérieur est un formidable moyen de développer l’idée du FREXIT.

Croyez-vous que les partis adoubés le feront? Leurs représentants précédemment élus ne la fréquentaient pas.

Il nous faut reprendre notre indépendance et l’exiger par tous les moyens. Hurler si nécessaire dans ce parlement que les Français ne veulent plus lui envoyer des députés! Ils veulent rester une Nation libre!

Ce pourquoi il faut oeuvrer pour retrouver la maîtrise de notre destin tient à trois combats.

Il s’agit de sortir de l’euro, monnaie trop forte pour la France mais favorable aux exportations allemandes. Quelle concurrence déloyale!

Il faut simultanément mettre un terme à notre appartenance à l’UE. Cette organisation, non seulement entrave toutes nos libertés, nous soumet à un droit qui ne correspond pas à notre culture ni à nos besoins et intérêts, mais nous coûte des sommes énormes. Elles seraient de toute évidence mieux utilisées par notre État. Ainsi, étant le second contributeur de cette union, nous abondons son budget de 24 milliards, auxquels il faut ajouter 12 milliards versés à l’Ukraine, pays parmi les plus corrompus du monde. En retour nous recevons 17 milliards de subventions. C’est-à-dire que l’UE aura coûté à notre pays 19 milliards d’euros nets. J’ajoute que la France n’est pas maîtresse de l’application des subventions. L’UE dans ce domaine, comme dans tant d’autres, fait ce qu’elle veut quand elle veut et où elle veut…

Il faut aussi sortir de l’OTAN cette organisation militaire agressive qui a transformé les armées des pays membres en unités de supplétifs de l’armée étatsunienne. Elle les fait approuver et participer à la volonté hégémonique de Washington. Elle écrase notre puissance et avec l’UE éteint lentement notre influence dans le monde. Elle nous fait contester là où nous avons encore une présence et des intérêts.

En redevenant pleinement souverains nous pourrons, d’une part nous développer comme tous les pays libres de leur destin, ce qui est le cas pour la majorité des 166 pays représentés aux Nations-Unies et n’appartenant pas à l’UE. À titre d’exemple le Royaume-Uni qui a su sortir de ce piège vient de nous dépasserdans la plupart des indicateurs économiques.

Il faut donc voter en ayant à l’esprit cette question vitale. Ne pas le faire c’est approuver le système et se désintéresser du destin de la France. C’est laisser la dérive intégrationniste se poursuivre vers notre disparition.

Le destin de chacun est dans le destin de la France.

Henri ROURE
3ème sur la liste Asselineau-Frexit