Macron, comme les pilotes de ligne, doit subir des contrôles de l’usage de stupéfiants
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Le 24 mars 2015, un Airbus A320 de Germanwings, une compagnie aérienne low-cost allemande, s’écrasait dans le massif des Trois-Évêchés dans les Alpes de Haute-Provence. Les 144 passagers et les 6 membres d’équipage périrent dans des circonstances atroces puisqu’ils virent leur mort arriver.
L’enquête démontra que le copilote avait profité de l’absence momentanée du pilote pour s’enfermer dans le cockpit et précipiter délibérément l’avion contre la montagne.
La même enquête découvrit aussi que ce copilote souffrait d’une grave dépression et qu’il consommait régulièrement de la cocaïne, ce qui avait pour effet d’altérer ses facultés de jugement et d’exacerber des tendances destructrices et suicidaires.
L’enquête révéla enfin que la compagnie allemande Germanwings et sa compagnie propriétaire Lufthansa avaient fait preuve d’une négligence coupable et meurtrière en n’accordant pas toute la vigilance nécessaire à cette question cruciale de l’état mental de ses pilotes et de leur possible addiction aux drogues.
Suite aux résultats accablants de cette enquête, et à l’émotion des opinions publiques, une réglementation européenne a été adoptée le 23 juillet 2018 pour contraindre l’ensemble des compagnies aériennes européennes à prendre des mesures drastiques pour empêcher qu’un tel drame ne se reproduise.
Ce règlement exige désormais que les législations nationales imposent des contrôles inopinés, à l’ensemble du personnel navigant, de l’alcoolémie, de l’usage de psychotropes et de drogues.
Ce dispositif a été introduit en droit français par l’ordonnance n° 2022-830 du 1er juin 2022 “relative aux contrôles de l’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants dans le domaine de l’aviation civile”.
François Asselineau estime qu’il serait paradoxal et tout-à-fait injustifiable que cette surveillance sanitaire d’intérêt général s’applique à des pilotes de ligne, qui peuvent causer la mort de quelques centaines de passagers, mais qu’elle ne s’applique pas à un chef d’État, surtout lorsqu’il est doté de pouvoirs considérables, qu’il est à la tête d’une puissance nucléaire, et qu’il est en charge du destin de 67 millions de citoyens.
Imagine-t-on ce qu’il pourrait se produire si ce chef d’État, victime d’une altération de son discernement due à un état dépressif ou à une consommation de cocaïne, prenait des décisions telles qu’elles entrainent sa population dans un conflit nucléaire ?
L’UPR a donc rédigé une proposition de loi pour soumettre le chef de l’État français à de tels contrôles.
François Asselineau demande à tous les députés soucieux de l’intérêt vital des Français de se saisir de cette proposition de loi, disponible ci-dessous, et de la voter sans tarder.