Précisions sur l’entretien donné par le général américain Eisenhower à Paris-Match le 27 octobre 1951
Parmi le courrier volumineux que nous recevons chaque jour sur notre site Internet (à l’adresse http://www.upr.fr/nous-contacter), nous avons reçu aujourd’hui la demande d’un internaute qui souhaitait avoir des précisions sur l’une de mes affirmations au sujet du rôle central des États-Unis dans la construction européenne.
Notre correspondant souhaitait plus particulièrement savoir dans quel numéro de Paris-Match, précisément, figure l’entretien du Général Eisenhower où celui-ci demande que les pays européens élaborent une Constitution européenne (le Général Eisenhower étant à l’époque commandant en chef du SHAPE (OTAN) et allant être élu président des États-Unis l’année suivante).
Je précise donc que cet entretien, que je cite dans plusieurs de mes conférences, et notamment dans la conférence “QUI GOUVERNE LA FRANCE ?“, figure dans le n°136 du Paris-Match du 27 octobre 1951, pages 18 et 19.
Je mets en ligne ci-dessous les scans de cette interview.
Le passage que je cite se situe dans la 1ère colonne de gauche, en réponse à la question du journaliste “Que pensez-vous de la fédération européenne” ?
Je saisis l’occasion de cette mise au point pour remercier le nombre grandissant des internautes qui portent intérêt à mes analyses et à notre mouvement.
Je les félicite pour leur vigilance et leur souci de vérifier la validité des sources et la justesse des informations.
Ce réveil d’une partie de l’opinion publique française me semble d’excellent augure pour la suite des événements.
Il prouve qu’un nombre grandissant de nos compatriotes, effarés et révoltés par le désastre qui se déroule sous nos yeux, refusent de continuer à être victimes des manipulations des responsables de toute la scène politique française, et de la propagande européiste diffusée à outrance par les grands médias.
Désormais, et de plus en plus, les Français voudront être “comme Saint Thomas”, et ne plus croire que ce qu’ils peuvent juger de leurs propres yeux.
L’UPR n’a rien à craindre et tout à espérer de cette révolution des esprits. Nous espérons en particulier que de plus en plus d’internautes vont désormais faire preuve de la même vigilance et demander autant de comptes à tous les autres partis politiques.
François Asselineau