L’UPR demande au donneur de leçon Macron d’avoir la décence d’interdire définitivement le projet de « Montagne d’or » qui menace très gravement la forêt amazonienne en Guyane française.
Communiqué de presse – 27 août 2019
À l’occasion du G7 de Biarritz, Macron a cru bon de se livrer à une dénonciation publique et mondiale du gouvernement brésilien quant à la préservation de la forêt amazonienne, en prenant d’ailleurs imprudemment appui sur des informations exagérées et en partie erronées, et en déclenchant ainsi une crise diplomatique, sans précédent et totalement contre-productive, avec Brasília.
“En même temps”, le même Macron a l’impudence de laisser discrètement se poursuivre le projet d’exploitation minière de la « Montagne d’or » à l’ouest de la Guyane française, qui risque de polluer très gravement les sols et de détruire à jamais le cadre de vie et la santé des populations locales.
En effet, bien que de nombreux médias affirment que ce projet hautement nocif pour l’environnement aurait été enterré par l’exécutif pour calmer la colère de nos compatriotes guyanais, à l’issue du prétendu « grand débat », la réalité est toute différente.
Macron a simplement gagné du temps en demandant aux 2 groupes miniers concernés – l’un canadien (Columbus Gold), l’autre russe (Nordgold) – de saupoudrer leurs copies de quelques engagements supplémentaires en faveur de l’environnement, avant une décision définitive de l’exécutif à l’été 2019.
Or nous sommes à la fin de l’été 2019 et aucune décision n’a été annoncée. Face à ces intérêts financiers prédateurs puissants qu’il soutenait encore publiquement il y a peu, Macron n’a en réalité pris aucun engagement ferme pour protéger notre propre part de la forêt amazonienne.
Plusieurs associations guyanaises viennent de dénoncer avec raison cette hypocrisie et ce double jeu du locataire de l’Élysée.
De leur côté, les compagnies minières ont profité de la torpeur de l’été pour avancer discrètement leur projet.
Le 3 août, la compagnie Sands Ressources a obtenu en toute discrétion la bénédiction du gouvernement français pour débuter la recherche de métaux précieux en Guyane en vue de leur exploitation.
Dix jours après, le 13 août 2019, le groupe minier Columbus Gold a publié un communiqué pour faire savoir qu’il avait mis à jour son projet d’exploitation de la « Montagne d’or » pour répondre aux exigences du gouvernement français. On notera :
- que ce projet est donc plus que jamais vivant.
- que le communiqué rappelle que le député LREM Lénaïck Adam est un fervent soutien de la « Montagne d’or ».
Rappelons que ce jeune député de ‘En Marche” avait remporté l’élection législative partielle de mars 2018 à laquelle l’UPR avait présenté des candidats, soutenus sur place par François Asselineau, et qui, eux, avaient promis de tout faire pour empêcher la défiguration de l’Amazonie française par ce projet.
Les Guyanais, dont 3,0% ont voté pour l’UPR lors des dernières élections européennes en mai 2019, savent maintenant que le parti de Macron “En Marche” est du côté des financiers pollueurs et prédateurs de leur territoire, tandis que l’UPR soutient résolument les protecteurs de la forêt amazonienne.
L’UPR demande à Macron d’arrêter de
prendre les Français pour des imbéciles et de prendre maintenant
l’engagement clair, inconditionnel et irrévocable devant l’opinion
publique mondiale que le projet dévastateur de l’Amazonie dit de la
« Montagne d’or » est définitivement interdit.
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.