30 juillet 2019 : En enregistrant son 1er adhérent à Djibouti, l’UPR compte désormais 2 348 adhérents expatriés dans 115 États et Territoires.
En dehors de France (métropole et outre-mer), l’UPR compte désormais 2 348 adhérents expatriés (6,2 %) présents dans 115 États et Territoires.
Avec ce 1er adhérent à Djibouti, auquel nous souhaitons bien sûr le meilleur accueil, l’UPR compte désormais 2 348 adhérents expatriés (soit 6,2 % de nos adhérents).
Nos adhérents résident dans les 110 États étrangers membres de l’ONU et les 5 Territoires étrangers suivants :
30 juillet 2019 : L’UPR VIENT D’ENREGISTRER SON 1er ADHÉRENT EN RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI.
En dehors de France (métropole et outre-mer), l’UPR compte désormais 2 348 adhérents expatriés (6,2 %) présents dans 114 États et Territoires.
Ancienne colonie française jusqu’en 1977, peuplée aujourd’hui d’environ 1 million d’habitants, la République de Djibouti, située sur la Corne de l’Afrique, est un pays principalement francophone et arabophone qui offre brousse aride, formations volcaniques et plages sur le golfe d’Aden.
Situé dans le désert Danakil, le lac Assal, aux eaux peu profondes, est l’un des plans d’eau les plus salés du monde. Le peuple nomade Afar est implanté le long du lac Abbé, une étendue aquatique salée arborant des formations minérales ressemblant à des cheminées.
Le 4 juin 1859, le commerçant réunionnais Henri Lambert, ancien agent consulaire de France à Aden, est assassiné dans le golfe de Tadjourah. Une mission conduite par le commandant de la station navale de la Côte orientale, le vicomte Alphonse Fleuriot de Langle, arrête les coupables, remis aux autorités turques, puis envoie une délégation de notables afars à Paris.
C’est avec un membre de cette délégation, le « représentant » du « sultan de Tadjourah », Dini Ahmed Aboubaker, que le 11 mars 1862, Édouard Thouvenel, alors ministre de Napoléon III, signe un « traité de paix et d’amitié perpétuelle » par lequel la France achète « les ports, rade et mouillage d’Obock situés près du cap Ras Bir avec la plaine qui s’étend depuis Ras Aly au sud jusqu’à Ras Doumeirah au nord » pour 10 000 thalers de Marie-Thérèse.
Ce n’est qu’en 1884 qu’une prise de possession réelle a lieu, avec l’arrivée d’un commandant le 1er août : Léonce Lagarde. Il s’agit alors, dans le cadre de l’expansion coloniale française vers Madagascar et l’Indochine, de créer une escale de ravitaillement pour les navires sur une route impériale.
Cependant, Léonce Lagarde étend le Territoire d’Obock et dépendances sous souveraineté française à toute la côte nord du golfe de Tadjourah, qui est occupée en octobre-novembre.
Le 26 mars 1885, un accord avec les « chefs issas » place la côte sud sous souveraineté française. Un accord territorial avec la Grande-Bretagne, par l’échange de notes des 2 et 9 février 1888, arrête cette expansion.
C’est la même année, en 1888, qu’est créé le port de Djibouti, qui devient le chef-lieu de la nouvelle « Côte française des Somalis » en 1896. En 1895, la ville compte 5 000 habitants. Elle est placée sous l’autorité administrative de Bourhan Bey, fils de l’ancien gouverneur (pacha) de Zeila, Abu Bakr Ibrahim.
La construction, entre 1897 et 1917, du chemin de fer entre Djibouti et Addis-Abeba ajoute une nouvelle dimension au territoire, en le consacrant comme une porte maritime de l’Éthiopie moderne.
Profitant de l’expansion économique qu’apporte cette voie de communication, le port se développe et la ville se bâtit peu à peu. Des ouvriers somalis et afars, construisent ces maisons qui constituent le cœur de la « ville européenne » et que l’on peut encore admirer, conservées dans leur esthétique originelle.
Jusqu’en 1939, le pays connaît un important développement économique, autour du port, du chemin de fer et des salines. Une nombreuse main-d’œuvre afflue dans la ville, principalement issue de territoires limitrophes (Éthiopie, Somalie britannique et Yémen principalement). L’invasion de l’Éthiopie par l’Italie en 1936 donne un coup de fouet temporaire à l’activité commerciale.
Durant la Seconde guerre mondiale, les Alliés instaurent un blocus du pays dont les autorités ont choisi de soutenir le gouvernement de Vichy. Une partie de la « population indigène » est expulsée de la ville de Djibouti, qui connaît alors une grave crise, voire une véritable famine. Le ralliement du territoire aux Alliés en décembre 1942 permet sa réintégration dans les circuits économiques.
À partir de la Seconde Guerre mondiale, la population de la ville de Djibouti croît rapidement, passant officiellement d’environ 17 000 habitants en 1947, à 40 000 au début des années 1960, 62 000 en 1967, 118 000 en 1972 pour dépasser 150 000 habitants au début des années 1980.
En 1949, Djibouti devient un port franc, sa nouvelle monnaie, le franc Djibouti, est rattaché au dollar US. La même année, de violents affrontements entre des groupes identifiés comme « issas » et « gadaboursis » causent plusieurs dizaines de morts. Ils sont révélateurs des rivalités pour l’accès à la ressource que représente le travail disponible, en particulier au port. Ces tensions, qui avaient déjà commencé avant la Guerre, durent jusqu’à la fin de la présence française, marquées par le renvoi des dockers yéménites, puis Somalis.
Après la manifestation d’une revendication d’indépendance en août 1966, puis des conflits sociaux, un barrage est érigé autour de la ville, officiellement pour contenir les migrations.
Cependant les tensions perdurent. Un référendum est organisé le 19 mars 1967 sur le maintien du territoire sous souveraineté française. Après un scrutin entaché de fraudes qu’il est difficile de quantifier, officiellement 60,6 % des votants approuvent un changement de la dénomination de la colonie, qui devient le « Territoire français des Afars et des Issas » (TFAI). Ses structures de gouvernement sont modifiées mais restent sous la tutelle française. Les tensions politiques et sociales restent fortes.
En février 1976, la dramatique prise en otage d’un car scolaire à Loyada confirme qu’il n’est plus possible de maintenir le pays dans cet étau répressif.
En novembre 1975, Pierre Messmer annonce un processus devant conduire à l’indépendance du territoire. Le 8 mai 1977, la population, consultée pour la troisième fois (après 1958 et 1967) choisit l’indépendance avec officiellement 98,8 % des suffrages exprimés. Elle est proclamée le 27 juin, avec la naissance de la République de Djibouti.
Son premier président est Hassan Gouled Aptidon, et quatre premiers ministres se succèdent en un an et demi. Le dernier, Barkat Gourad Hamadou reste finalement en poste pendant 23 ans. En 1981, est imposé un système de parti unique.
À partir de 1991, une guerre oppose le gouvernement au Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (FRUD), dirigé par Ahmed Dini, figure emblématique de l’opposition djiboutienne. Après un premier revers, l’armée reprend le contrôle du territoire en 1994. C’est alors qu’un traité est signé entre une partie du FRUD et le gouvernement djiboutien. Une partie plus radicale (le FRUD armé) n’intègre le processus de paix qu’en 2001.
En 1992, après le début de l’insurrection, une Constitution est adoptée par référendum. Elle prévoit un multipartisme partiel avec quatre partis.
En 1999, Ismaïl Omar Guelleh devient président de la République. Il est réélu en 2005, puis, après une modification de la Constitution, en 2011 et 2016.
Des manifestations inspirées par le Printemps arabe sont réprimées au début de 2011.
En 2013, les élections législatives aboutissent à une grave crise électorale et une répression du régime contre l’Union pour le salut national (USN), coalition des sept partis djiboutiens d’opposition. Elle aboutira à la signature entre cette dernière et le gouvernement d’un accord-cadre politique le 30 décembre 2014. Les dix députés de l’opposition qui commencent à siéger peu de temps après sont les premiers depuis l’indépendance.
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Avec ce 1er adhérent à Djibouti, auquel nous souhaitons bien sûr le meilleur accueil, l’UPR compte désormais 2 348 adhérents expatriés (soit 6,2 % de nos adhérents).
Nos adhérents résident dans les 110 États étrangers membres de l’ONU et les 5 Territoires étrangers suivants :
1. Afrique du Sud
2. Albanie
3. Algérie
4. Allemagne
5. Andorre
6. Angola
7. Anguilla
8. Arabie saoudite
9. Argentine
10. Arménie
11. Australie
12. Autriche
13. Azerbaïdjan
14. Bahamas
15. Bahreïn
16. Barbade
17. Belgique
18. Bénin
19. Birmanie
20. Bolivie
21. Bosnie-Herzégovine
22. Brésil
23. Bulgarie
24. Cambodge
25. Cameroun
26. Canada
27. Chili
28. Chine
29. Chypre
30. Colombie
31. Corée du Sud
32. Costa Rica
33. Côte d’Ivoire
34. Danemark
35. Djibouti
36. Égypte
37. Émirats arabes unis
38. Équateur
39. Espagne
40. États-Unis
41. Finlande
42. Gabon
43. Géorgie
44. Gibraltar
45. Grèce
46. Guatemala
47. Guinée
48. Haïti
49. Hong Kong
50. Hongrie
51. Inde
52. Indonésie
53. Iran
54. Irlande
55. Islande
56. Israël
57. Italie
58. Japon
59. Jersey
60. Kazakhstan
61. Kenya
62. Koweït
63. Laos
64. Lettonie
65. Liban
66. Liechtenstein
67. Lituanie
68. Luxembourg
69. Macao
70. Madagascar
71. Malaisie
72. Maldives
73. Mali
74. Malte
75. Maroc
76. Maurice
77. Mexique
78. Monaco
79. Mozambique
80. Népal
81. Norvège
82. Nouvelle-Zélande
83. Pakistan
84. Paraguay
85. Pays-Bas
86. Pérou
87. Philippines
88. Pologne
89. Porto Rico
90. Portugal
91. Qatar
92. République démocratique du Congo
93. République dominicaine
94. République tchèque
95. Roumanie
96. Royaume-Uni
97. Russie
98. Rwanda
99. Salvador
100. Serbie
101. Sénégal
102. Singapour
103. Slovaquie
104. Slovénie
105. Soudan
106. Suède
107. Suisse
108. Taïwan
109. Tchad
110. Thaïlande
111. Tunisie
112. Turquie
113. Ukraine
114. Vanuatu
115. Vietnam
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.