FLASH : L’Allemande Ursula Von der Leyen et la Franco(-Américaine ?) Christine Lagarde nommées à la tête de la Commission européenne et de la BCE.
Les vingt-huit chefs d’État et de gouvernement se sont finalement mis d’accord, après douze jours de guerre de tranchées pour nommer :
Ursula Von der Leyen, ministre allemande CDU de la défense, à la tête de la Commission européenne (nomination qui devra ensuite être validée par le Parlement européen) ;
et Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, à la Banque centrale européenne.
Dans mon dernier entretien d’actualité, je n’avais pas prévu la nomination de l’aristocrate Von der Leyen à la place de Juncker, mais celle de Christine Lagarde.
Cette dernière hérite finalement de la présidence de la BCE.
Je suggère aux lecteurs de (re)visionner l’analyse que j’en avais faite et qui vaut tout autant au poste stratégique de président de la BCE qu’à celui de président de la Commission européenne (à partir de 25mn06s) :
Conclusion
L’Allemagne, qui détient déjà le poste surpuissant de secrétaire général avec Martin Selmayr, renforce encore sa toute-puissance sur la Commission européenne en obtenant pour la 2e fois le poste de président de la Commission, le premier ayant été confié en 1958… à Walter Hallstein.
La France obtient une pure satisfaction de façade car Mme Lagarde, qui a passé toute sa vie professionnelle aux États-Unis, aurait la nationalité américaine selon des rumeurs insistantes et partage de toute façon la politique ultra-libérale et mondialisatrice du FMI.
EN UN MOT :
L’Allemande Von der Leyen mènera une politique conforme aux intérêts de l’Allemagne
La Franco(-Américaine ?) Lagarde mènera une politique monétaire conforme… aux intérêts de l’oligarchie euro-atlantiste et de l’Allemagne !
Et l’on va néanmoins présenter cette déroute au bon peuple comme étant un “succès des femmes”, un “succès de Macron” et de la France…
François Asselineau
02/07/2019 – 20h00