== NOTRE REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE == Semaine du 12 au 18 novembre 2018
(Maxppp – Jean-François Ottonello)
Autoroutes : le prix des péages bientôt revu à la hausse
Les péages d’autoroute vont augmenter à partir de février 2019 afin de financer 700 millions d’euros de travaux, rapporte le Journal du dimanche.
Source : le Point (11 novembre)
Avant que l’État ne brade les autoroutes aux concessionnaires privés, les bénéfices servaient à financer les travaux nécessaires à la maintenance. Maintenant que la maintenance est dévolue à des sociétés privées, celles-ci préfèrent augmenter les péages plutôt que de diminuer leurs dividendes, qu’elles font passer avant l’entretien. On aurait pu légitimement penser que le péage servait d’abord à la maintenance des autoroutes. Merci à l’article 106 du TFUE, qui pousse à la privatisation des services publics !
France
BlaBlaCar rachète Ouibus et tente une alliance multimodale avec la SNCF
La célèbre licorne française rachète la filiale de la SNCF spécialisée dans les liaisons par autocar, tandis que l’entreprise ferroviaire entre dans son capital.
Source : la Tribune (12 novembre)
La filiale Ouibus, créée en 2009, fut un modèle pour Macron. Mais le transport par autocar, qui est plus polluant que le train, se révèle être une désillusion. Et, pourtant, à écouter les commentaires qui ont accompagné sa genèse, cela aurait dû être l’eldorado pour ces entreprises.
La moitié des maires veulent raccrocher leur écharpe en 2020
Une enquête du CEVIPOF (Centre d’étude de la vie politique française) confirme la crise des vocations dans les communes. En bonne place sur le banc des accusés, lors d’un colloque, le 15 novembre 2018 au Sénat : les nouvelles grandes intercommunalités.
Source : la Gazette des communes (16 novembre)
La destruction de la France rurale est en marche, titrait l’UPR en août dernier. En effet, sous l’impulsion de l’Union européenne, les communes de France, prétendument trop nombreuses, doivent se rassembler dans des intercommunalités bien plus distantes du citoyen.
Le gouvernement veut fusionner les ports du Havre, de Rouen et de Paris
À l’occasion du CIMER (Comité interministériel de la mer), le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la création d’un établissement unique pour les trois principaux ports de l’axe Seine. Il devra être opérationnel le 1er janvier 2021.
Source : les Échos (15 novembre)
Fermeture possible des centrales à charbon après 2020
Il sera possible de fermer les centrales à charbon en France après 2020, comme promis par le président Emmanuel Macron, ainsi que la centrale nucléaire de Fessenheim. RTE (Réseau de transport d’électricité) pose toutefois une série de conditions, notamment développer fortement les énergies renouvelables, mettre en service trois interconnexions (une avec l’Italie, deux avec la Grande-Bretagne) et mettre en service l’EPR de Flamanville (Manche) et la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère) dans les délais.
Source : Romandie (16 novembre)
La « gauche non mélenchoniste » se réunit autour de Raphaël Glucksmann
Ils sont venus, ils étaient tous là. Pour le premier meeting de Place publique, le mouvement « citoyen » lancé notamment par l’essayiste Raphaël Glucksmann et l’économiste Thomas Porcher, la « gauche non mélenchoniste » s’était donné rendez-vous à Montreuil (Seine-Saint-Denis) jeudi 15 novembre au soir. Les organisateurs voulaient montrer leur capacité à rassembler autour de quelques idées fortes : « Europe, démocratie, justice sociale et écologie ».
Source : le Monde (15 novembre)
Les grands médias sont détenus par une poignée d’investisseurs (Matthieu Pigasse, Xavier Niel pour ce qui est du Monde). Ils choisissent ainsi quels acteurs promouvoir ou ne pas promouvoir en fonction de leurs intérêts propres. Ainsi, deux traitements de l’information sont à opposer. D’un côté, ce nouveau parti sorti de nulle part – n’apportant rien d’autre que des idées politiques complètement éculées – bénéficie aussitôt d’une couverture médiatique imposante. D’un autre côté, l’UPR, créée en 2007 par François Asselineau, ignorée des grands médias jusqu’à ce qu’ils soient forcés de couvrir l’existence du parti lors de la campagne présidentielle de 2017.
Journée du 17 novembre : l’UPR approuve la révolte des Français mais les met en garde
En effet, les origines de ce mouvement, hypermédiatisé, sont opaques. Il manque aussi les causes profondes des problèmes de pouvoir d’achat : Macron n’est qu’un pion, et nous subissons de plein fouet l’appartenance de la France à l’UE et à l’euro.
Source : UPR (15 novembre)
France – Banques et dette
La Banque de France lance un marché de l’or à Paris
L’institution a ouvert un compte à JPMorgan pour réaliser des transactions sur l’or qui est stocké dans son sous-sol. Objectif : faire de la capitale une place incontournable du métal jaune.
Source : les Échos (9 novembre)
Cette habilitation permet à cette société de pouvoir stocker l’or de ses clients dans les coffres de la Banque de France. Cela n’a a priori aucune incidence sur l’or détenu par la Banque de France. Celle-ci pourra juste stocker physiquement de l’or pour le compte de JPMorgan, qui elle-même le détiendra pour le compte de ses clients. Maintenant, si la Banque de France vend son or, techniquement parlant cela n’aura rien à voir avec JPMorgan.
Brexit : Paris pousse son avantage sur le droit du travail
Avec la loi pacte, Bercy accorde d’ultimes avantages aux banques dans la foulée des ordonnances Macron. Francfort compte sur le gouvernement Merkel pour aller plus loin sur les licenciements.
Source : les Échos (12 novembre)
L’UE a comme valeur première la concurrence libre et non faussée. En particulier, c’est la course au moins-disant social, avec des dérogations de plus en plus importantes demandées par le lobby bancaire.
À partir du 15 novembre, l’État français vit à crédit
Selon l’Institut Molinari, l’État français commence à s’endetter beaucoup plus tôt que la moyenne des autres membres de l’UE pour payer ses factures.
Source : le Point (14 novembre)
La politique européiste mise en œuvre par tous les gouvernements depuis des dizaines d’années commence à montrer ses effets : l’industrie et l’agriculture se meurent, le pays s’appauvrit, le rendement des impôts est plus faible, et le déficit budgétaire augmente. Il faut d’urgence sortir de l’UE et de l’euro pour déployer une politique de relance, et défendre des intérêts commerciaux qui n’ont rien à voir avec ceux des autres pays membres de l’UE.
France – Macronades
11 novembre : incident diplomatique sous l’Arc de Triomphe
Le président serbe a eu du mal à digérer le fait que son homologue kosovar figure parmi les invités d’honneur du président Macron, contrairement à lui.
Source : Valeurs actuelles (12 novembre)
Le service du protocole de l’Élysée a suivi les règles actuelles de l’OTAN et a invité à la tribune le président du Kosovo, un État qui n’existait même pas en 1914, alors qu’il a donné un strapontin au président du pays qui fut le nœud essentiel de la tragédie, et l’allié de la France. Diplomatie à courte vue, manque de sens historique, amateurisme : l’Élysée a eu beau s’excuser à la suite de l’incident, Macron laisse encore une fois une impression désastreuse dans les relations internationales.
Création d’une assemblée parlementaire franco-allemande dès janvier
Cinquante membres de l’Assemblée nationale et cinquante membres du Bundestag se réuniront en janvier dans une assemblée, selon une décision mercredi des deux présidents de ces institutions, Richard Ferrand et Wolfgang Schäuble. Il s’agirait de « faire converger les positions française et allemande à l’échelle européenne ».
Source : Ouest-France (14 novembre)
En fait de convergence, les Français savent désormais à quoi s’en tenir : la stricte obéissance aux critères euro-allemands de rigueur budgétaire, l’austérité, les indispensables « réformes », etc. Wolfgang Schäuble n’avait-il pas osé affirmer en 2015, depuis Washington, que « la France serait contente que quelqu’un force le Parlement » à prendre les mesures nécessaires ? Nos concitoyens comprennent-ils que c’est ce masochisme du « couple » franco-allemand qui pousse le gouvernement à taxer les carburants et à vendre le TGV à Siemens ? La France va-t-elle être vendue à la découpe, comme la Grèce, simplement pour faire plaisir à nos cousins germains ? François Asselineau a par ailleurs été interrogé par la télévision RT à ce sujet.
Privatisation de l’aéroport de Toulouse : l’actionnaire chinois « vide les caisses »
CASIL Europe a versé 27 millions d’euros de dividendes, dont 16,5 millions d’euros pris sur les réserves.
Source : l’Obs (15 novembre)
La privatisation des services publics est à l’œuvre (art. 106 du TFUE), même si cela implique de brader un aéroport public à des escrocs. Ceux-ci se contentent de piller l’entreprise à court terme, sans aucune ambition de développement durable. C’est un capitalisme de prédation, béni par le ministre de l’Économie et des Finances de l’époque : un certain Emmanuel Macron.
« Je t’aime, moi non plus » : Trump peu réceptif aux caresses de Macron
Donald Trump a mal vécu les déclarations d’Emmanuel Macron sur la nécessité de créer une armée européenne. Les retrouvailles entre les deux chefs d’État ont été mitigées. Le président français a tenté, par les mots et par les gestes, d’apaiser son « cher ami ». Pendant ce temps-là, les Pays-Bas ont confirmé qu’ils étaient farouchement opposés à une telle chimère macronienne (cf. ci-dessous), qui nécessiterait l’unanimité et que refusait déjà plusieurs pays de l’est.
Source : RT France (11 novembre)
La communication sert à Emmanuel Macron de substitut de pensée politique. À défaut de défendre les intérêts de la France dans les relations internationales, il fait le clown en faisant des gestes totalement déplacés, qui ajoutent le ridicule au scandaleux. La meilleure façon de se faire respecter des autres chefs d’État n’est certainement pas de singer leurs mimiques, ni de leur caresser la cuisse, mais plutôt d’avoir un cap… et de la dignité en tant que représentant de la nation.
Le Maire souhaite que l’UE devienne un « empire » pour peser face à la Chine et aux États-Unis
Dans un entretien donné à un journal allemand, Bruno Le Maire a dit souhaiter que l’UE se mue en un « empire pacifique » pour rivaliser avec les géants chinois et américain. Une déclaration similaire du ministre avait déjà suscité de virulentes critiques.
Source : RT France (12 novembre)
Avec l’utilisation du mot « empire », en probable harmonie de pensée avec Macron, le ministre de l’Économie exprime bien ce qu’est véritablement la construction européenne. Un empire ne peut pas être pacifique : l’aspiration d’un empire est d’être universel, voulant imposer par la force son modèle de pensée aux autres pays. Revoir à ce propos la conférence sur l’histoire de France.
Union européenne – L’armée européenne impossible
À Strasbourg, Merkel plaide pour une véritable armée européenne
La chancelière allemande conçoit une force armée européenne comme complémentaire à l’OTAN. Elle souhaite aussi la création d’un conseil de sécurité européen.
Source : le Parisien (13 novembre)
Angela Merkel sait parfaitement pousser son avantage pour défendre les intérêts allemands : elle a utilisé toutes les initiatives des présidents français pour les détourner et les mettre au service de ses objectifs. Lorsque Macron propose l’existence d’une armée européenne distincte de l’OTAN, Merkel fait semblant d’approuver (en parlant de simple « complément » et non de concurrence) parce que l’Allemagne a tout à gagner : elle vient de se voir attribuer le titre de « nation-cadre » par l’OTAN, ce qui va lui permettre de privilégier son industrie d’armement et sa diplomatie. Mme Merkel défend très habilement les intérêts de sa nation, chose qui semble désuète pour nos gouvernements récents.
Armée européenne : les Pays-Bas disent “neen”
Les Pays-Bas ne veulent pas d’une armée européenne telle que souhaitée par Emmanuel Macron et Angela Merkel.
Source : Sputnik (17 novembre)
L’armée néerlandaise collabore déjà largement avec l’Allemagne, mais dans le cadre de l’OTAN, puisque l’Allemagne est le nouveau pilier de défense européen de l’Alliance depuis le sommet de Newport en 2014. Là où Merkel ruse pour mieux séduire les Français, Mark Rutte met clairement les points sur les « i » : la défense des Pays-Bas, c’est exclusivement l’OTAN. Un discours dont Macron ferait bien de prendre acte, au lieu de se payer de mots.
François Asselineau évoque la « dangerosité » d’une armée de l’UE pour la France
Entourée d’avis contraires, l’idée d’une armée européenne semble aller à contre-pied de la ligne promise par Emmanuel Macron durant la campagne électorale et présente des risques pour la souveraineté et le statut international de la France, affirme dans un entretien à Sputnik le président de l’UPR.
Source : Sputnik (14 novembre)
Union européenne – L’union impossible !
Theresa May impose à son gouvernement l’accord sur le Brexit
L’accord obtenu de haute lutte au terme de vingt mois de négociations avec Bruxelles doit désormais être ratifié par le Parlement britannique et approuvé par les chefs d’État européens.
Source : le Figaro (14 novembre)
Plusieurs ministres ont démissionné du gouvernement May à la suite de la signature de cet accord. En effet, il est très défavorable au Royaume-Uni puisque, à cause de la frontière nord-irlandaise, le Royaume-Uni risque de se retrouver à terme à nouveau dans le marché commun de l’UE, et donc d’être soumis à ses réglementations. Mais cet accord ne franchira sans doute pas le cap de la Chambre des Communes et la position de Mme May comme Premier ministre est désormais très précaire.
La Guinness est menacée par le Brexit !
Avant d’arriver dans nos verres, la bière parcourt souvent un long voyage. Et la Guinness ne fait pas exception. C’est pourquoi cette dernière sera potentiellement affectée par le Brexit.
Source : Gentside (15 novembre)
Cet article est l’illustration parfaite de la propagande de caniveau faite continuellement contre le Brexit dans nos médias, qui frise parfois réellement le ridicule. Pendant la campagne du Brexit, les pro-remain prédisaient l’Apocalypse sur le pays en cas de victoire du Brexit : depuis lors, une comète est-elle tombée sur le pays, qui tourne au plein emploi ?
Budget : l’Italie promet des privatisations massives à Bruxelles
La coalition au pouvoir en Italie refuse de plier face à la Commission européenne et ne devrait présenter mardi aucune modification de son budget pour 2019. En revanche, elle s’engage sur un ensemble de privatisations représentant 1 % du PIB de l’Italie.
Source : le Figaro (14 novembre)
Les Italiens sont en train de se faire “syrizer” (comme Tsipras l’a fait en Grèce) puisque la coalition n’envisage nullement de mettre en œuvre l’article 50 pour sortir de l’UE et donc échapper aux règles budgétaires de l’UE. « Il n’y a plus de politique intérieure nationale, déclarait la commissaire européenne Viviane Reding devant les parlementaires français, il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune. »
Le Maire presse Berlin de soutenir la taxation des GAFAM
Olaf Scholz, le ministre allemand des Finances, propose une application différée du projet de directive. L’Allemagne, avec l’Irlande ou la Suède, fait partie des très rares pays dans l’Union qui doutent encore de la pertinence de ce nouvel impôt porté à bout de bras par la Commission de Bruxelles et par Bercy, qui réclame un accord européen nécessairement unanime avant la fin de cette année.
Source : le Monde (13 novembre)
Encore un vœu pieux. En délicatesse avec les États-Unis à cause de ses exportations automobiles, l’Allemagne ne risquera certainement pas de détériorer encore un peu plus son « partenariat » stratégique privilégié pour les beaux yeux du prétendu « couple » franco-allemand. Comme la plupart des promesses de Macron, l’initiative de Bruno Le Maire finira dans le sable, ou sera totalement édulcorée.
Grèce : le secteur public en grève pour en finir avec l’austérité
Le secteur public fonctionnait au ralenti en Grèce mercredi du fait d’une grève des fonctionnaires contre l’austérité, la première depuis la sortie du pays en août de huit ans de purge financière sous tutelle de l’UE et du FMI.
Source : le Point (14 novembre)
La Grèce est toujours sous domination de la Troïka (FMI, Banque centrale européenne, Commission européenne). Le seul moyen pour la Grèce de retrouver un véritable service public est le Grexit. Sinon elle est condamnée à la mise sous tutelle à perpétuité, drainant toute la richesse nationale à la seule fin de satisfaire les intérêts de prédateurs financiers.
Roumanie : un dirigeant fustige l’UE devant le Parlement et effectue un double doigt d’honneur
Après avoir prononcé un discours devant le Parlement pour défendre la réforme de la justice de son pays, critiquée par Bruxelles, le vice-président de la Chambre des députés Florin Iordache a conclu son intervention par un double doigt d’honneur.
Source : RT France (16 novembre)
Voilà encore une fois l’amitié entre les peuples européens, censée être l’apanage de l’utopie européenne.
L’Allemagne va-t-elle quitter l’UE et l’euro ?
Retour dans cette table ronde passionnante sur les aspirations du peuple allemand, avec Édouard Husson, Coralie Delaume, David Cayla, Vincent Brousseau, et Lauriane Mollier à la modération.
Source : UPR (15 novembre)
États-Unis
Aux États-Unis, l’horreur des fusillades se banalise
Aux États-Unis, les chiffres donnent le tournis ou la nausée. Depuis le début de l’année, le site Gun Violence Archive a recensé 307 « fusillades de masse » qui ont, selon leur définition, tué ou blessé au moins quatre personnes.
Source : Romandie (10 novembre)
Nous avons déjà recensé par le passé, dans cette même revue de presse, des articles montrant que les autorisations de port d’armes ont plutôt tendance à se multiplier en France qu’à se réduire, par exemple concernant les agents de sécurité privés. Le modèle adopté est celui des États-Unis, avec son flot d’armes en libre circulation : veut-on vraiment aller vers un modèle de société aussi mortifère ?
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Vos retours et propositions d’articles sont les bienvenus sur selection_infos@upr.fr.
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Coordination de la revue de presse : David Pauchet
Rédacteurs : Alexis Comte, Antoine Carthago, Maxime Forner, Thierry Lacour, David Pauchet
Relecture : équipe de relecture
Validation finale : François Asselineau
Débit faible ou difficultés pour visionner sur Youtube ? Vous pouvez télécharger les conférences de l’UPR à partir du site d’un militant sur : http://www.upr.world/Asselineau.html. Quant aux derniers entretiens d’actualité, ils sont téléchargeables à cette adresse : http://www.upr1.pw.