l y a trois jours, j’avais souligné le culot du gouvernement français, qui ose donner des leçons de moralité politique au gouvernement sénégalais en reprochant que « toutes les sensibilités politiques ne puissent pas être représentées à l’élection présidentielle du Sénégal », alors même que tout est fait en France pour verrouiller notre propre élection présidentielle, empêcher les candidats qui dérangent d’avoir les 500 parrainages et leur interdire l’accès à tout média grand public.
Aujourd’hui, c’est la « ministre des affaires étrangères de l’UE », l’inénarrable baronne travailliste Lady Catherine Ashton of Upholland, qui donne dans la même veine : elle vient d’appeler la Commission électorale centrale de Russie (CEC) à revenir sur sa décision de disqualifier l’opposant Grigori Iavlinski de la présidentielle. Et cela au moment même où l’UE a mis en place une dictature – au sens très précis du terme – à la Grèce et à l’Italie en imposant MM. Papademos et Monti, élus par personne, comme chefs de gouvernement respectif des deux pays.