L’industrie britannique enregistre une forte poussée de ses commandes depuis le Brexit
Alors que les grands médias français continuent à focaliser toute l’attention des électeurs écœurés sur Macron et Pénélope Fillon, – et qu’ils poursuivent dans l’occultation délibérée de ma candidature -, les informations venues d’outre-Manche confirment, semaine après semaine, à quel point le vote du Brexit provoque des conséquences économiques très positives au Royaume-Uni.
Ce 6 mars 2017, c’est un article paru sur le site (pourtant européiste) Euractiv, sur la base d’informations de l’agence Reuters, qui nous apprend que l’industrie britannique connaît un regain de croissance le plus élevé depuis plus de 3 ans.
Je propose ci-après une traduction en français de cet article, qui confirme, pour la énième fois, la justesse des analyses et des propositions de mon programme présidentiel.
François Asselineau
06 mars 2017
———
L’industrie britannique enregistre une forte poussée de ses commandes depuis le Brexit
Les industries britanniques connaissent leur plus fort taux de croissance depuis plus de trois ans, grâce à la baisse de la valeur de la livre sterling après le vote de Brexit et grâce à la reprise des principaux marchés en Europe.
C’est ce qu’a annoncé lundi 6 mars une enquête, réalisée par le groupe de lobbying EEF et le cabinet de conseil BDO. Cette enquête a ainsi ajouté de nouveaux éléments prouvant que les usines britanniques bénéficient d’une forte croissance, ce que les partisans de Brexit analysent comme l’un des premiers avantages de quitter l’Union européenne.
Cependant, de nombreux économistes disent que ce renouveau est peu susceptible de compenser entièrement l’impact sur l’économie du ralentissement des dépenses de consommation tandis que la baisse de la livre sterling suscite de l’inflation. Le secteur manufacturier représente environ 10% de l’économie britannique.
Selon Lee Hopley économiste en chef de EEF, « l’hésitation post-référendaire qui a affecté les résultats industriels au Royaume-Uni dans la seconde moitié de 2016 est désormais carrément derrière nous, les fabricants constatant maintenant une reprise beaucoup plus forte qu’ils ne l’avaient eux-mêmes anticipé ».
Le mois dernier, GKN et Meggitt, deux firmes d’ingénierie britanniques, ont enregistré des résultats meilleurs que prévus et des commandes commerciales croissantes.
L’enquête menée par EEF et BDO a montré que la production industrielle a fortement augmenté, la moyenne des entreprises affichant une croissance de 31% au premier trimestre, la plus élevée depuis le troisième trimestre de 2013, alors que la Grande-Bretagne commençait à éliminer les séquelles de la crise financière mondiale.
En moyenne, les entreprises s’attendent à ce que la croissance au deuxième trimestre passe à + 33%.
Un cinquième seulement des entreprises ont indiqué qu’elles n’avaient pas encore vu de reprise sur les marchés d’outre-mer alors que la confiance des entreprises, les investissements et les intentions d’emploi sont tous orientés à la hausse.
L’enquête révèle que les prix vont probablement augmenter davantage, les fabricants cherchant à atténuer la pression sur leurs marges causée par la chute de la livre ; celle-ci rend leurs exportations moins chères, mais les importations qu’ils utilisent plus chères.
L’EEF a relevé ses prévisions de croissance dans le secteur à +1,0% cette année, alors que l’estimation précédente était une contraction de -0,2%. L’EEF a également réévalué son estimation pour la croissance économique britannique globale de +1,3% à +1,8%.
La reprise de l’activité manufacturière apparaît aussi dans les données économiques officielles. Au cours de la période d’octobre à décembre de l’année dernière, la production industrielle a augmenté de +1,2% par rapport aux trois mois précédents, la plus forte performance depuis le vote du Brexit.
Les données de janvier, qui devraient être publiées vendredi, devraient afficher une nouvelle hausse en termes annuels.