La cour constitutionnelle autrichienne invalide l’élection présidentielle pour “négligences”
Nouveau coup de tonnerre en Europe, la cour constitutionnelle autrichienne invalide l’élection présidentielle pour “négligences”.
Par une décision sans précédent dans l’histoire de l’Autriche moderne, la Cour constitutionnelle autrichienne vient d’invalider le résultat de l’élection présidentielle du 22 mai « en raison d’irrégularités dans le dépouillement de certains suffrages ».
Ce scrutin avait été remporté de justesse par le candidat écologiste Alexander Van der Bellen devant le candidat d’extrême-droite du FPÖ Norbert Hofer.
Mais beaucoup d’observateurs avaient remarqué des bizarreries dans le scrutin du second tour, notamment au sujet des votes par correspondance.
Car sur les seuls bulletins glissés dans les urnes, donc sans les votes par correspondance, Norbert Hofer était arrivé en tête avec 51,9 % des suffrages contre 48,1 % pour Van der Bellen.
Selon la version officielle – qui ne sera certainement pas crue par grand-monde – , « Ni fraude, ni manipulation du scrutin du 22 mai n’ont été diagnostiquées par les juges de la plus haute juridiction du pays mais une accumulation de négligences dans le dépouillement des urnes et des votes par correspondance qui entachent la validité du résultat ».
Il n’en demeure pas moins qu’en validant le recours déposé par le parti FPÖ de Norbert Hofer, la Cour constitutionnelle autrichienne vient de donner raison à tous ceux qui dénonçaient la fraude des européistes et qu’elle vient d’ouvrir la voie à un nouveau scrutin, sans doute à l’automne.
L’écologiste européiste Alexander Van der Bellen ne prendra pas ses fonctions le 8 juillet comme prévu.
Commentaires : une nouvelle catastrophe pour les euro-dictateurs
Après le vote historique du Brexit la semaine dernière, cette invalidation de l’élection présidentielle autrichienne ne pouvait pas plus mal tomber pour les euro-atlantistes.
Car l’élection surprise et sur le fil du rasoir du candidat écologiste Alexander Van der Bellen face au candidat du FPÖ Norbert Hofer avait été présentée – dans tous les médias euro-atlantistes – comme la victoire des partisans de la prétendue « construction européenne » contre les populistes anti-UE.
Puisqu’il s’avère maintenant que l’élection a souffert de « négligences » – pour reprendre la version officielle – et que c’est probablement le FPÖ Norbert Hofer qui aurait dû être élu, on imagine, dans le contexte historique actuel, l’immense discrédit supplémentaire dont vont souffrir les européistes.
Comme les Autrichiens sont des gens précis et rigoureux, l’invalidation de l’élection présidentielle annonce très probablement l’élection du candidat du FPÖ à l’automne avec une confortable majorité.
Par ailleurs, il est également possible que cela conduise les Autrichiens à redemander de nouveau un référendum sur la sortie de l’Autriche de l’UE.
Je rappelle en effet :
– qu’en juillet 2015, suite à une initiative lancée par des citoyens autrichiens hors parti, une pétition avait réuni les signatures, dûment enregistrées en mairie, de 261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l’électorat du pays) pour demander la sortie de l’Union européenne et l’organisation d’un référendum sur la question.
– qu’en février 2016, le parlement autrichien avait néanmoins refusé d’organiser ce référendum sur la sortie de l’Autriche de l’Union européenne, ce qui avait constitué un énième déni de démocratie.
Il n’est pas exclu que le double séisme, du Brexit au Royaume-Uni et de l’invalidation de l’élection présidentielle en Autriche truquée par les européistes, fasse revenir sur le devant de la scène, avec une vigueur accrue l’exigence populaire pour un “Austrexit”…
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D’un bout à l’autre du continent, il apparaît désormais au grand jour que les européistes sont des Tartuffe qui n’ont que le mot “démocratie” à la bouche, mais qui sont en réalité des dictateurs sans aucun scrupule.
On savait déjà qu’ils tiennent à l’écart les parlements nationaux des négociations les plus cruciales, comme pour le traité de libre-échange TAFTA.
On savait déjà qu’ils violent systématiquement les référendums dont le résultat ne leur plaisent pas (référendums en France et aux Pays-Bas de 2005 contre la Constitution européenne, référendum en Irlande de 2008 contre le traité de Lisbonne, référendum aux Pays-Bas de 2016 contre l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine, etc.).
On savait déjà qu’ils instrumentalisent à leur profit des assassinats mystérieux de partisans de leur camp, quelques jours avant des référendums qui s’annoncent difficiles (Anna Lindh en Suède en septembre 2003, Jo Cox au Royaume-Uni en juin 2016).
On savait déjà qu’ils publient de faux sondages en leur faveur la veille ou le jour même du scrutin ( faux sondage Gallup en Suède le 12 septembre 2003, faux sondage donnant le Brexit battu à 48% le jour même du référendum au Royaume-Uni le 23 juin 2016).
On sait désormais qu’ils commettent des « négligences » [sic] sur les votes par correspondance telles qu’elles ont pour effet d’inverser les résultats des scrutins électoraux qui ne leur conviennent pas.
Conclusion : après le Brexit, “L’effet domino” commence
Chaque semaine qui passe apporte deux confirmations :
– d’une part que les euro-atlantistes sont comparables à une mafia sans foi ni loi, chargée d’installer sans état d’âme une dictature à l’échelle continentale pour le plus grand profit de l’oligarchie qui l’emploie.
– d’autre part que les peuples d’Europe ont commencé à se réveiller et sont de plus en plus déterminés à empêcher cette mafia continentale de nuire.
Après le vote historique du Brexit la semaine dernière, l’invalidation de l’élection présidentielle autrichienne témoigne qu’un salutaire et urgent réveil des peuples a commencé.
Que ce réveil puisse bénéficier, dans le cas d’espèce, au FPÖ autrichien – qui est non seulement catalogué à l’extrême droite mais qui est aussi un parti leurre proposant une “autre Europe” -, voilà qui est certes regrettable. (Rappelons quand même que le poste de président de la République autrichienne est essentiellement honorifique).
Mais ce qui compte est la tendance, qui est, elle, essentielle : la destruction de l’édifice européen se profile plus clairement de semaine en semaine.” L’effet domino ” tant redouté par Washington a commencé.